Dossiers Municipaux (26)
Mares et étangs à Séné
Enjeux : Préservation des zones humides - Lutte contre la pollution des eaux.
L'étang du Manoir de Lestrénic est sans doute le plus bucolique des plans d'eau de Séné. Son existence ne tient qu'à une digue de pierres qui retient une eau stagnante d'où émerge la base de troncs d'arbres sciés. A la surface des lentilles d'eau créent un voile vert. En empruntant le sentier de randonné, le promeneur sera sans doute invité à la méditation par ce lieu. Lire document attaché.
D'autres plans d'eau jalonnent le territoire communal de Séné. Il faut souvent les découvrir au détour d'un chemin ou au fond d'un terrain agricole. Tachons d'en faire l'inventaire. On écartera de cette étude les anciennes salines du périmètre de la réserve qui répresentent env. 367 ha d'eau saumatres composées de salines, canaux et étiers. Toutefois, signalons des salines hors du périmètre de la réserve, toujours en eau, près du littoral avec sans doute aussi un rôle ornithologique. Il s'agit des anciennes salines du Porhic à Canivarch, de celle de Kerbiscon ou du Morboul.
Parmi les plans d'eau "terrestres", les urbanistes ont construit récemment des bassins de rétention pour dépolluer les eaux de pluies. Lire article associé. Ces bassins de petite taille, insérés dans les quartiers d'habitation, retiennent les eaux de pluies et de ruissèlement. Certaines accueillent en saison quelques grenouilles ou crapauds.
Notre territoire disposent de 2 stations d'épuration par lagunage à Moustérian et Kerarden. Ces étendues d'eau bien plus conséquentes sont aussi des reposoirs pour de nombreux oiseaux.
Où sont les autres plans d'eau sur notre commune ?
La carte IGN au 1/25.000 mentionne des taches bleus comme autant de mares ou étendues d'eau permanentes. Le site geoportail de l'IGN donne une vue aérienne du territoire communal. Une inspection sur le terrain permet de se faire une idée de la valeur écologique du plan d'eau. Selon leur surface et fonction on distinguera, les retenues agricoles, les étangs sauvages, les mares permanentes et les trous d'eau tributaires des précipitations.
La ferme d'Ozon s'est doté de 2 retenues d'eau pour assurer l'arrosage de ses productions maraichères. Si même en Bretagne où les jours de pluies ne manquent pas, il faut des retenues colinaires pour l'irrigation, que dire de l'utilité de la retenue de Sivens dans le Tarn...
En plus de l'étang de Lestrénic, un autre étang suffisant étendu peut figurer dans cette liste : l'étang de Kerdavid. Il faut savoir le dénicher au détour d'un chemin d'exploitation sur la presqu'île. Entouré d'une lisière d'arbres, pas très loin du littoral, cet étang accueille des canards et autres oiseaux de notre littoral comme un havre de tranquilité à l'abri du vent...
3 salines littorales hors du périmètre de la réserve, 2 retenues agricoles, 2 étangs, deux aires d'épuration composent les principaux plans d'eau de Séné. Mais notre territoire compte aussi un grand nombres de mares permanentes. Le promeneur qui au printemps passe non loin de Gorneveze entendra surement le coassement de grenouilles. Ce village au dolmen célèbre abrite des mares propices aux batraciens (grenouilles, tritons).
Les mares de Gorneveze sont les plus étendues. Le document du PLU donne également une valeur écologique à la mare de Cressignan. Par ailleurs, on s'interroge des propos "anti" étang figurant au PLU.
Citons également la mare de Cantizac, la mare de Balgan, la mare de Billarec, la mare de Kerhuileu, la mare de Kerarden, la mare de Michotte, la mare du Goah ver, les mares de Keravelo et celles de Kernipitur.
Chaque recoin de notre commune dispose de son point d'eau auxquels on peut ajouter les nombreux trous d'eau utilisés par les agriculteurs comme autant d'abreuvoirs naturels.
En effet, notre commune avec sa pluviométrie et sa géologie est riche de ses zones humides.
Pluies & bassins de rétentions
Enjeux : Préservation des milieux aquatiques, des ruisseaux et du littoral - Protection du Golfe du Morbihan.
Nous avons vu dans une précédente synthèse consacrée à l'eau, que l'eau potable que nous consommons à Séné provient de l'usine de Saint-Nolf et qu'après utilisation, elle est assainie en partie par 2 stations de lagunage à Séné, pour les habitations non raccordées par des fosses sceptiques individuelles et, majoritairement dans les stations d'épuration de Tohannic et du Prat à Vannes.
Ces eaux traitées finissent par rejoindre notre environnement qui a une grande valeur écologique comme en témoigne la création récente du Parc Naturel du Golfe du Morbihan.
Afin de protéger les eaux du Golfe du Morbihan, l'Agence Loire Bretagne en collaboration avec la région Bretagne et le département du Morbihan, définit un Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux du Golfe du Morbihan et de la Ria d'Etel ou SAGE.
Par notre consommation d'eau nous contribuons au financement de l'Agence de bassin Loire-Bretagne :
Les décisons du SAGE impactent notre commune et la dernière révision de notre Plan Local d'Urbanisme, le PLU, a du intégrer nombreuses de ces recommentaitons ainsi que la nouvelle législation...
Plus près de nous, à Séné, nous devons aussi avoir la préocupation de la qualité des eaux qui gagnent le Golfe du Morbihan. En effet, en plus des eaux usées rejetées après assainissement, il y a aussi les eaux de pluie qui ruissellent sur les rues, dans les caniveaux puis dans les ruisseaux avant de gagner les eaux du Golfe du Morbihan. On parle alors d'eaux pluviales.
Ces eaux pluviales sont elles polluées, sont elles traitées? Quel circuit empruntent elles avant de gagner le rivage ?
Quand on se promène en ville, on peut voir ça et là des grilles le long des caniveaux dans lesquelles s'engouffrent les eaux de pluies et de ruissellement. Aux cotés des réseaux d'adduction d'eau potable et des égouts, notre sous sol comporte un réseau séparatif (distinct des égouts) de conduites d'eaux de pluies. Ces conduites débouchent dans le meilleur des cas dans un bassin tampon ou bien directement dans un ruisseau.
En effet, si on observe nos quartiers, on peut constater des "puits d'orage" dans les points bas où les eaux de pluies ruissèlent et stagnent avant que le trop plein continue sa course. Souvent camoufflés par une végétation ou grillagés, ces bassins de rétention constituent des zones humides articielles et parfois si il y a assez d'eau, des "mares artificelles" parfois adoptées par des grenouilles ou des canards...
Le bassin d'orage rue des Noisetiers reçoit les eaux du quartier avant de les déverser vers le ruisseau du Ru. .
Rue de la mare ou près du moulin de Cantizac, des grosses mares -sans doute pas aux normes - retiennent aussi tant bien que mal les eaux de ruissellement qui croupissent :
"mare" de cantizac "mare" rue de la Mare
La bassin de la rue des Spatules, entre le quartier du Domaine du Bois de Lisa et celui de Bezidel, a été inséré sur le parcour de l'ancien ruisseau de Limur. Plus accessible, il permet de visualiser le fonctionnement : il reçoit des eaux de pluie via une conduite enterrée. Dans l'enceinte cloturée, une végétation fait "office" de station d'épuration, l'eau y stationne et est épurée par les bactéries, les microorganismes et les plantes qui poussent. A la sortie, le trop plein d'eau est clair et poursuit son cour sur le ruisseau de Limur, jusqu'à rencontrer le ruisseau du Rhu.
Ces bassins de rétention sont assez récents dans les règles d'urbanisme. On citera le bassin dans le nouveau quartier de Kergrippe et celui en limite des quartiers de Bezidel et du Bois de Lisa. :
Bassin de Kergrippe Bassin de Bezidel-Tohannic
Le nouveau PLU de Séné a listé des zones où il faut en installer d'autres et ainsi rectifier les "erreurs" du passé.
Depuis la rédaction du PLU, il a également été décidé de rajouter un bassin de rétention à Limur où les travaux ont débuté. En fait, dans ce quartier, jusqu'au XIX°siècle, il existait un étang à la place du Parc de Limur comme le montre cet extrait du cadastre qui témoigne de l'existence d'une mouillère qui a été peu a peu condamnée. (On connait les tracés des ruisseaux du Rhu et de Limur).
Cette zone humide a été canalisée et son déversoir poursuit sa route vers la bassin de rétention de la rue des Spatules. C'est un exemple d'une période ou l'on ne conservait pas les zones humides. Le quartier de "La Grenouillère" rappelle que la zone était certainement couvertes de mares comme le Poulfanc dont l'étymologie " trou boueux" témoigne également d'un lieu humide.
On le voit, notre commune s'attache à insérer sur notre territoire communal des bassins de rétention pour épurer les eaux avant leur rejet vers le Golfe. Les règles d'urbanisme imposent désormais d'étudier l'écoulement des eaux de pluie et l'hydrographie des terrains avant de les rendre constructibles, notamment pour ne pas risquer une inondation.
Ainsi, en vue de l'urbanisation annoncée de nouvelles parcelles à Bézidel, un autre bassin de rétention sera construit. Aujourd'hui, la zone qui va de la rue de Limur - Crèche des Petits Patapons jusqu'à Bézidel, a été "redécouverte" comme étant une mouillère avec un écoulement diffus des eaux. Ce nouveau quartier "imperméabilisera" une grande surface voisine de cette mouillère. Ces eaux de pluie gagneront la mouillère et le futur bassin tampon jouera son rôle d'épuration avant que ces eaux ne parviennent au ruisseau de Bezidel qui rejoint en aval le ruisseau du Rhu pour former le ruisseau de Cantizac.
Exutoire du ruisseau de Bezidel rue Er Gazek Ruisseau de Bezidel
On le voit, il est souhaitable qu'un maillage de bassins tampon évite les rejets directs importants dans les ruisseaux qui alimentent le Golfe du Morbihan. C'est d'autant plus nécessaire en zone commerciale ou artisanale qui représentent des surfaces étendues de parking, de goudrons recueillant huiles, poussières de pneus et autres matières polluantes. Ainsi au Poulfanc, un bassin existe en contrebas de la ZAC. On peut distinguer une bache étanche qui retient une eau stagnante avant qu'elle n'atteigne le Liziec.
Pour protéger ces ruisseaux et le Golfe, d'autres aménagements sont programmés dans le cadre du PLU (voir l'annexe sanitaire-notice), nous citerons :
- un bassin de rétention à Cano où les travaux ont commencé ainsi que des aménagements entre les Quatre-Vents et Dolan. Les terrains ont été réservés dans le cadre de la révision du PLU de 2012.
Nous pouvons donc être fiers de contribuer avec nos impôts à la protection de notre environnement.
Lire aussi : artcile sur l'assainissement et le réseau de ruisseau à Séné.
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Les mouillages à Séné
LES MOUILLAGES A SENE.
Enjeux : révision de l'AOT - partage du DPM - Ports propre - Parc Naturel du Golfe du Morbihan.
Quand on se promène sur les sentiers côtiers, on peut voir ici ou là des bateaux attachés à une bouée au large, des annexes rangées dans des racks, des bateaux échouées sur la plage. Ces embarcations façonnent le littoral de notre commune.
A qui sont ces embarcations ? Quelle est la réglementation pour pourvoir utiliser le domaine public maritime ? Que sont les "mouillages" et comment sont-ils organisés à Séné ?
Pour pratiquer une activité nautique à Séné, on peut par exemple, commencer par le kayak de randonnée. Lire pages Nautisme.
On peut mettre à l'eau son kayak en partant d'une plage ou d'une cale. On part pour une ballade qui ne demande rien à personne. La kayak est un "engin de plage" au sens de la législation et une fois de retour on l'emporte chez soi...
Zone de plates :
On comprend que pour "faire du bateau" la chose est un peu plus compliquée.
Une manière simple est d'opter pour un bateau de moins de
A marée basse, les zones de plate laissent voir les bateaux échoués, le plusouvent fixés à un pieu (parfois dangereux pour qui marche sur la plage), ou amarrés à un arbre. Cependant, l'UNAM déconseille ce type de fixation. Toutefois on veillera à enlever le moteur du bateau et tout autre matériel de valeur.
NB : Dans le domaine maritime, l'échouage est une manœuvre consistant à laisser le navire se poser sur le fond de la mer généralement lorsque le niveau de la marée baisse. L'échouage est volontaire; il s'oppose à l'échouement qui est subi, par exemple lors d'un naufrage, ou d'une manœuvre manquée.
L'accès aux cales :
Losqu'on souhaite naviguer avec un bateau plus important, il faut accéder à un point de mise à l'eau. Un façon simple de faire du bateau, avec un bateau à moteur ou un petit bateau à voile, est de tracter avec une remorque son embarcation jusqu'à un point de mise à l'eau. C'est la solution retenue par les plaisanciers de passage en période touristique dans notre commune.
Séné compte plusieurs cales pour mettre à l'eau un bateau. Lire page "Activité nautiques". Toutes n'offrent pas un large parking pour y garer la remorque et l'été parfois ça bouchonne. . L'accès à la cale avec une remorque et le stationnement dans un parking public ne sont pas payants à Séné. Signalons des parkings "spacieux" à Barrarach, à La Garenne, au Badel et ceux plus "étroits" à Langle ou Le Passage. Cependant, l'essor des activités nautiques n'est pas sans poser de problème en été. On compte par exemple plus de 50 mises à l'eau chaque jour de week-end à Barrarach.
Une fois à l'eau, il faut attacher son bateau le temps de garer sa remorque et les cales ne sont pas toujours prévues pour cela. Pour fluidifier le trafic maritime saisonnier, il faudrait selon le cas, un ponton temporaire ou bien des corps-morts réservés aux mises à l'eau journalières près des principales cales.
Les cales les plus adaptées à la mise à l'eau sont celles du Passage et de Barrarach accessibles quelque soit la marée. Lire article consacré à Barrarach
Disposer d'un corps morts pour y attacher son bateau :
On voit bien que "le top" est de pouvoir laisser stationner son bateau sur l'eau pour s'éviter les mises à l'eau contraignantes. Pour cela, il faut attacher son bateau à une ancre. Mais au fur et à mesure du développement de la plaisance, l'ancrage "sauvage" a été banni pour laisser place à ces corps morts immergés au fond de l'eau, plus sûr et plus respectueux des fonds marins. Le terme officiel est PAB pour "poste d'amarrage sur bouée".
Les fonds marins et les plages ou estran sont en France la propriété de l'Etat qui définit le Domaine Public Maritime. Le Domaine Public Maritime ou DPM est géré en province par
Les autorités ont défini sur le DPM du Golfe du Morbihan un nombre maximum de mouillages fixé à 7.000. Ils devront avoir chacun un numéro de parcelle et des coordonnées GPS.
A Séné, on compte 494 mouillages autorisés dont 24 places pour les bateaux de pêche en plus des 120 places en zone de plate..
Le droit maritime distingue deux types d'occupations du Domaine Public Maritime : les ports et les ZMEL pour Zone de Mouillages et d'Equipement Léger. A Séné nous disposons d'un port à Port-Anna et des plusieurs ZMEL, les fameuses zones de mouillages.
Au sens de la comptabilité publique, la gestion de ces équipements, port ou mouillage fait l'objet de deux annexes au budget de la commune : le budget des "Affaires Maritimes" pour Port-Anna et le budget des "Mouillages" pour les zones ZMEL dont nous disposons sur notre littoral sinagot.
La commune d'Arradon, qui a actualisé son règlement de mouillage en 2014, a bien répertorié sur le DPM les différentes occupations des surfaces maritimes. L'administration de la DDTM a utilisé les moyens les plus récents pour cartographier le littoral au moyen du satellite et dispose d'un site internet dédié qui présente le littoral français :
http://www.geolittoral.developpement-durable.gouv.fr/
La ville de Séné opère le même travail rendu d'autant nécessaire avec la création du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan. Une carte provisoire est attachée en pièce jointe.
De quoi est constitué un PAB (point d'amarrage sur bouée) ou corps mort ?
Le schéma suivant explique la composition d'un corps-mort. C'est l'ensemble de ces pièces qu'il faut entretenir pour que le bateau attaché ne subisse pas d'avaries...En général, les communes qui gèrent l'entretien des corps morts définissent un tarif de ces pièces détachées.
Une fois attaché au corps mort que par une extrémité, le bateau au gré des courants et du vent décrit un cercle ou zone d'évitage qui dépend de la longueur du bateau. C'est un moyen de déterminer le sens de la marée...
Ainsi, les corps morts sont répertoriés selon la longueur des bateaux qu'ils peuvent accueillir. Dans le cadre de la révision de l'AOT qui est en cours, avec l'aide du satellite, on a peut vérifier si tous les bateaux et leur zones d'évitage sont bien inclus dans la zone de mouillage cartographiée.
La fixation d'un bateau peut aussi se faire de ses deux extrémités : on parle alors de mouillage par embossage. Notez qu'il existe de multiples façons de mouiller son embarcation bien décrite dans ce site :
http://voilejmh.free.fr/voile/mouillage.htm
Comment disposer d'un corps-mort pour y stationner son bateau ?
Toutes les communes ayant des mouillages éditent un règlement en général basé sur le bon sens, le respect de la législation et en ayant le souci de faire partager l'accès à la mer de manière harmonieuse. Deux documents régissent l'utilisation et la gestion des mouillages : le réglement d'exploitation et le réglement de police visé par la Préfecture. Voir en annexe les document de la commune d'Arradon très bien rédigés.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-contenu-du-reglement-de-police.html
Pour disposer du droit d'occuper le DPM il faut en faire la demande en mairie.
En effet, ce n'est plus le particulier qui s'adresse à
Chaque année on "nettoie" la liste d'attente au mois de janvier afin d'éliminer les demandes non motivées ou les demandeurs étourdis. Si on ne renouvelle pas sa demande on perd évidemment sa place. Quand un corps mort se libère, il est en priorité proposé à un détenteur qui peut alors déplacer son bateau d'une zone à une autre sur Séné.
La principale raison de l'abandon du mouillage réside dans l'âge du "capitaine". La plaisance est en effet surtout pratiqué par nombre de retraités. Par exemple sur Langle : 14 arrêts en 2 ans ont été motivés par l'âge.
RQ : les bateaux "ventouses" : avoir droit à un mouillage s'accompagne d'une obligation de naviguer un minimum. Les bateaux qui ne sortent pas, sont en général connus des usagers et signalés au gestionnaire des mouillages.
RQ : quand on possède un mouillage, on peut changer de bateau en gardant le même corps mort. Par exemple abandonner son voilier pour un bateau à moteur. Cependant, on veillera à ne pas rester sans bateau amarré sous peine de se voir privé de son mouillage.
Cas des épaves :
Il semble qu'il faille les enlever de l'estran. Les "cimetières marins" n'auraient pas de base juridique. La ville d'Arradon qui a mis à jour son AOT a tenu à préciser le devenir des épaves. Lire aussi le reportage sur Boede.
Il y a encore trop d'épaves qui polluent l'environnement avec leur peinture sur le littoral de Séné :
Gestion des mouillages :
Quand on bénéfice d'un corps mort, on paye chaque année un "loyer" à la mairie qui a défini une grille tarifaire. Voir .pdf.
Cet extrait du tarif montre que la location est fonction de la longueur du bateau, de la durée et de la zone (A à L) dans la quelle stationne le bateau.
Le loyer varie selon que le plaisancier retient le forfait [corps-mort + pièces + entretien] ou bien une facturation séparée de la location et des pièces détachées.
Ce loyer inclue le montant pour rétribuer l'Etat au titre de l'AOT (Autorisation d'Occupation Temporaire) et surtout la ville de Séné qui organise l'entretien des mouillages. L'ensemble des redevances permet d'équilibrer le budget des mouillages et de payer les employés municipaux qui font l'entretien. Les agents territoriaux disposent du matériel et notamment d'un ponton qui permet de relever le corps-mort. Un souci en moins pour les plaisanciers. A noter que depuis de nombreuses années cette fonction est mutualisée avec la ville de Vannes. La ville de Séné a décidé de racheter petit à petit l'ensemble des corps morts qui à terme seront donc publics
Où laisser son annexe ?
Pour accéder à son bateau une fois attaché à son corps mort, le plaisancier dispose d'une annexe. Celle-ci est immatriculée comme le bateau. Au sens de la réglementation, il s'agit d'un engin de plage et non d'un bateau. Une fois à terre l'annexe est soit laissée échouée sur l'estran ou bien rangée sur des racks. Les plaisanciers les plus chanceux font rouler leur annexe jusqu'à leur domicile.
ATTENTION : L'annexe est une frêle embarcation pas du tout stable et la presse régionale fait état chaque année d'accidents mortels liés à l'hydrocution à la suite d'un chavirage d'annexe. Voir article Ouest-France en pièce jointe
Les racks permettent de cadenasser les annexes. Ils sont tolérés sur le DPM ou bien installés sur la voirie municipale, comme un parking à voiture .
Exemple d'annexes rangées à Barrarach :
La ville d'Arradon a même défini dans son nouveau schéma de mouillages des zones de racks. Un exemple pour l'AOT de Séné en cours de révision...
Hivernage :
Disposer d'un mouillage permet d'avoir son bateau sur l'eau prêt pour partir naviguer.
Si la zone de mouillage est abritée comme sur Séné, on peut laisser son embarcation passer l'hiver attachée à son mouillage.
Dans le cas contraire il est préférable de remiser son bateau l'hiver. On peut soit le mettre au sec dans un chantier naval, chez une entreprise qui fait du "gardiennage" de véhicules, caravanes et bateau ou bien chez soi. On regrettera que sur Séné le stockage à terre de bateau soit très limité. (Lire article port à sec page Nautisme).
Zone d'échouage :
Séné dispose aussi de zones d'échouage cartographiées. (à approfondir : où ? capacité ? nuisance environnementale ?)
On peut aussi amener son bateau dans cette zone, l'échouer sur l'estran et l'attacher à un pieu, un arbre pour passer l'hiver même si l'UNAM recommende des fixations "en dur" qui ne gêne pas.
Exemple de bateau échoué à Cantizac.
Les associations de mouillages :
Le DPM de Séné a été divisé en 12 zones répertoriées par une lettre de A à L où sont les 494 mouillages. Des associations, au nombre de 6 épousant les différents plans d'eau et les cales du littoral de Séné, se sont vu "attribué" le soin de fédérer les plaisanciers et de les aider à gérer leur mouillage. L'adhésion à une association reste toutefois facultative.
En annexe le lecteur trouvera les plans de chacune de ces zones de mouillages.
Belle photo de la "famille des plaisanciers" à Séné avec les représentants des associations de mouillage de Séné et les gestionnaires.
De gauche à droite :
xx - Alain Chevalier - xx - xx - Pascal Serre - Rolland Le Bozec - Jacques demeulenaere Agent territorial en charge des mouillages - xx - Lionel Le Gregam
M. Rolland adjoint aux associations.
Mouillages du Badel : 66 adhérents, 55 sont en zone de mouillage et quinze en zone de plates
Président : Pascal Serre - 11 rue des Vanneaux - 56860 Séné
Mouillages de Barrara'ch
Président : Alain Chevalier - 4 rue des Magnolias - 56860 Séné
http://www.portanna.org/qui-sommes-nous--barrarach-28/12-introduction
Mouillages de
Président : Xavier Allain - Ke Gonan, 56390 Colpo.
Mouillages de Montsarrac
Président : Paul Le Clanche - Le Passage de Saint-Armel, 56450 Saint-Armel.
Mouillages de Moustérian
Président : Jean-Claude Basile-Dauber
Association des Mouillages de Langle : 147 mouillages
6 rue Er Lann - 56860 Séné - http://mouillages.langle.perso.sfr.fr/
Les associations, en fonction du nombre de corps morts attribué et de leur "dynamisme" offrent plus ou moins de services à leurs adhérents.
L'exemple de Langle :
Sur la presqu'île de Langle, à cheval sur le chenal entre continent et l'île de Boed jusqu'à la pointe de Bellevue et Port-Anna, on compte 3 zones réglementées :
- la zone I à la pointe de Bellevue comprend environ une trentaine de corps-morts et quelques bouées pour les ostréiculteurs.
- la zone H répertorie 5 corps-morts et 5 points d'attache de bateaux professionnels.
- la zone G, la plus étendue, compte plus de 100 anneaux. à proximité de la cale de Langle. On notera aussi 2 zones d'échouage de part et d'autre de la cale et la présence d'une zone d'échouage sur la côte nord de l'île de Boued ou malheureusement pourrissent de vieux bateaux.
On espère que dans la refonte de l'AOT, cette zone d'échouage sera supprimée et nettoyée.
Les cales de carénage :
Mais avoir un bateau oblige à faire de temps en temps quelques travaux de maintenance. Quand le bateau est sur l'eau, on peut réparer l'accastillage, la voilure et toute partie accéssible du bateau. Pour accéder à la coque et à sa partie immergée, c'est un autre souci. Jusqu'à il y a 4 ans, le plaisancier pouvait échouer son bateau sur l'estran et accéder à la coque de bateau. C'est toujours permis dans des zones d'échouage mais à conditon de ne pas nettoyer son bateau ou d'appliquer de peinture et autre gel-coat. On parle alors de carénage qui est la série d’opérations de nettoyage de la coque d’un bateau. On estime qu’un plaisancier doit caréner en moyenne au moins une fois par an.
Pour ce type d'entretien, il faut veiller à ne pas polluer l'environnement. Les plaisanciers sont invités à faire leur nettoyage à terre pendant l'hivernage ou bien dans une cale dite de carénage étudiée à cet effet. Le schéma suivant en dresse le principe simple : collecter les eaux sales et de rien relarguer dans la mer.
La ville de Douarnenez a crée une cale de carénage aux normes. Lire le fichier pdf annexé à cet article.
A Séné, après maintes années de rélfexion, il a été décidé que l'entreprise Tual à Barrarach allait s'équiper d'une cale de carénage. L'entrepreneur se chargera d'amener le bateau de la cale de Barrarach à son chantier pour faire ses travaux. Un système de gestion des eaux sales, des peintures assurerra la conformité de cette installation.
A terme pourquoi ne pas chercher à décrocher le label "Port Propre" pour l'ensemble des mouillages de Séné et Port-Anna ?
En Bretagne, on compte 12 ports de plaisance volontaires qui se sont formellement engagés. Il s’agit des ports de Perros Guirec, St Cast Le Guildo, St Quay Port d’Armor, Trébeurden, Tréguier, Brest le Château, Brest Moulin Blanc, Douarnenez, Loctudy, Sainte Marine, Morlaix, Redon.
Eh si Séné devenait la première commune du Golfe a décrocher ce label rendu d'autant plus "nécessaire" depuis la naissance du Parc Naturel du Golfe du Morbihan.
Pour finir cet exposé sur les mouillages avec une note d'humour, le top du top pour "garer" son bateau se trouve à Boedic avec un garage à bateau abrité !
Le logement social à Séné
Le gouvernement vient de mettre en place un service qui offre enfin plus de transparence dans le dossier des logements sociaux.
Désormais, avec le site internet :https://www.demande-logement-social.gouv.fr/, les Français et les Sinagots peuvent rédiger leur demande de logement social, suivre leur dossier et visualiser comme le montre le document le parc de logements sociaux dans leur ville de Séné.
En avril 2015, il s'élève à Séné à 418 logements gérés par 3 entités :
http://www.vannes-hlm.fr/ http://www.bretagne-sud-habitat.fr/ http://www.espacil.com/
Le document montre que sur un total de 418 logements, 68 logements ont changé de locataires en 2014 soit un taux de renouvellement de 16%, un sur 6 rédidents.
Au fil des ans, ce site impartial montrera l'évolution du parc et donc de la construction de logements sociaux.
NB : le parc de logements sociaux à Séné est en progression, il est récent et d'excellente qualité. Ce n'est pas le cas sur Vannes, où des logements restent inocuppés au grand regret des élus et gestionnaires. En effet, les quartiers de Kercado ou Menimur ne sont plus "attractifs". Des opérations de renovation urbaines devront être entreprises pour remettre au goût du jours ces quartiers et offrir des logements sociaux répondant aux souhaits des familles.
cependant à Séné, nous manquons de logements sociaux au regard de la loi SRU .
Avant de réfléchir à la situation sinagote, que nous enseigne l'expérience de la ville d'Antony dans les Hauts de Seine illustrée par cet article du Parisien ?
La ville d'Antony, dans les Hauts de Seine (92), a adopté les grands moyens pour rattrapper son retard en matière de logements sociaux.
Elle a acheté un immeuble entier et ses 247 appartements et la reclassé en HLM avec l'aide de l'office Antony Habitat. Quand on veut on peut !
Et si notre bonne ville de Séné, imitait cette initiative iconoclaste mais combien efficace pour "construire" du logement social ?
Les OPH (Office Public de l'Habitat) qui gèrent ses logements, seraient sans doute ravis de récupérer quelques logements sociaux supplémentaires et déjà "livrés" clef en main avec un locataire à l'intérieur.
Mais quelle est la situation à Séné ?
Selon les documents préparatoires à la révision du SCOT de l'agglomération de Vannes, que Senegolfe a pu consulter, la ville de Séné compterait 454 logements social et il en manquerait 372 pourt ateindre le seuil de 20%.. Le SCOT surévalue le chiffre réel fin 2014 de 418 logements sociaux à Séné. Il en manque donc non pas 372 mais 408 ! Il faudrait donc un total de 826 logements sociaux à Séné pour un total estimé de 4130 logements
Cette valeur de 4.130 logements à Séné parait bien minorée car le Trésor Public comptait à Séné en 2014, 4.742 contribuables assujéttis à la taxe d'habitation soit autant de logements.
En fait, le calcul "légal" ne tient pas compte des résidences secondaires au nombre de 415 en 2010 et en progression de 15 par an soit 475 en 2014.
Sans les résidences secondaires, on obtient env. 4267 résident sinagots résidents qui payent la taxe d'habitation. Avec cette hypothèse, il faut à Séné env. 853 logements sociaux et il en manque donc env. 435.
NB : il y aurait entre 2-4 % de logements vacants soit 100 logements inoccupés. Une telle situation n'est sans doute pas liée seulement à la rotation dans les locations. Les services de la ville de Séné devraient mener une enquête approfondie, sonder un à un les propriétaires pour savoir ce qui motive la non occupation de ce parc de logements. Avec les besoins de nos concitoyens, ne pas louer son bien est très criticable. Il y aurait également env. 40 logements très dégradés à Séné sans doute parmi ces logements inoccupés. Mais pourquoi ne loue-t-on pas les 60 restants ?
Ce retard dans le logement subventionné a d'ailleurs valu à Séné de payer une amende pour non respect de la loi SRU. Il faut donc rattrapper le retard.
La progression des constructions de logements à Séné peut être approché en suivant l'évolution du nombre de contribuables qui payent la taxe d'habitation à Séné (le trésor Public ne fausse pas les chiffres). On note environ 60-80 logements de plus par an à Séné. La loi impose un minimum de 30% de logements "subventionnées" ou sociaux dans les nouveaux programmes, soit 20 à 24 logements sociaux par an en plus. A ce rythme pour en construire 435, il faudra 16 à 18 ans. Patience aux familles qui sont en liste d'attente !
On sent bien que l'initiative de la ville d'Antony permet de faire rapidement un grand saut.
Mais où donc acheter des logements pour les transformer en HLM ?
On pense bien évidemment au quartier "Vent du Golfe" dont l'habitat est resseré et sans doute aux normes HLM ou mieux et pas trop cher. En cherchant bien on trouvra sans doute des propriétaires bailleurs désireux de se défaire de leur appartement ou de leur "maisonnette" comme à Bezidel. On est pas obligé d'avoir des ensembles complets en HLM. La mixité sociale peut aussi passer par des HLM ça et là dans des immeubles "normaux".
On pourrait même opérer par voie d'annonce dans la presse spécialisée :
"La ville de Séné recherche appartements du T3 à T4 en bon état pour acquisition en vue d'un reclassement en HLM. Propriétaire désireux de vendre leur bien prière de contacter la mairie de Séné".
Mais où trouver l'argent pour faire de telles acquisitions immobilières ?
La ville de Séné dépense et dépense encore des millions d'euros pour des routes en béton et goudron où passent des véhicules qui émettent du CO² et des particules fines.
Sur la durée du premier mandat de Foucault, pas moins de 4 miillions d'euros ont été dépensés en voirie. Sur le prochain mandat, on annonce 12 millions d'euros de capacité d'investisseements.
Prenons l'hypothèse où Séné consacre 0.4 million d'euros par an de nos impots à l'acquisition de logements en propre par la ville de Séné, comme le ferait un "investisseur". Ces 400.000 euros sont un apport de 33% qui permettent de financer un projet de 1,2 million. Si on prend pour prix moyen de 120.000 euros par appartement, Séné peut acheter 10 appartements par an et les louer. Sur un mandat de 6 ans, les citoyens de Séné financeront 60 appartements en "SCI communale" en plus de la construction de logements sociaux des OPH qui en construisent bon an mal an env. 20-24 par an. L'effort de tous les Sinagots par leur impôt locaux n'est donc pas négligeable. Le rythme de construction est "boosté" de 50%.
Le retard de 435 logements est atteint en 12-14 ans au lieu de 18-20 ans. Avec un maire constant sur la politique du logement, en 2 mandats Séné s'est mise en conformité avec la loi .
Qu'on ne vienne pas dire que cela coûte cher ! A l'opposé des routes qui ne valent rien une fois construites, des appartements constituent un patrimoine commun qui ne perd pas de la valeur.
Les enquêtes et autres sondages montrent que la première priorité des Français (des Sinagots aussi) est d'avoir un travail et la seconde un logement.
Chaque Sinagot peut donc réfléchir sur l'initiative de la ville d'Antony et sur la pertinence de dépenser nos impôts en voirie quand tant de familles, de foyers monoparentaux, de femmes seules avec enfants et de retraités souhaiteraient avoir un toit et un loyer réduit.
Plus...
Réforme territoriale : il faut sauver le soldat Foucault !
Enjeu : la réforme territoriale - le rôle du Maire - identité d'une commune - Economies - réduction des effectifs d'agents territoriaux.
La réduction de la dette nationale et le retour aux équilibres budgétaires des comptes de la Nation obligent le Gouvernement à réduire ses dépenses et celles des collectivités territoriales (communes, agglomérations, départements et régions).
On a vu que dans le cas de Séné cela affectera le budget de la ville (lire article concerné). La communauté d'agglomération de Vannes, Vann'Agglo, à la quelle appartient la ville de Séné, a entrepris une réflexion sur son champ de compétences et les sources d'économies possibles. Nous allons voir que cette réflexion concerne également le quotidien des Sinagots et nous interroge sur les compétences d'une commune et le rôle d'un maire.
Parcourrons les mesures à l'étude et tachons de réfléchir sur leur avantages et inconvénients pour Séné, nos élus et les Sinagots.
Quelle serait la "bonne" organisation territoriales ? Comment réduire le "mille-feuille" territorial ? Comment faire des économies ?
Eh si Vann'Agglo récupérait la compétence de la police communale ? Le bon vieux "garde champêtre" a laissé place avec le temps à des fonctionnaires de police municipale. A Séné, leurs horaires de travail ne sont pas très étendus et parfois la ville a recours à des sociétés de sécurité. A Vannes, on dispose d'une effectif plus grand; de la videosurveillance. On peut penser que la mutualisation des moyens se traduira par un meilleur service aux usagers et donc une meilleure sécurité. Pour Séné, on pourra se dispenser de rénover le local de la police municipale - c'était une proposition de Séné Action Renouveau - et le réaffecter à un autre usage.
Pour un maire, il perdrait une compétence somme toute réduite à verbaliser quelques mauvais stationnements ou garantir le calme dans les quartiers; cela ne semble pas être fondamental pour sa fonction.
Lire aussi : http://senegolfe.fr/tous-les-articles-dossiers-municipaux/item/163-elections-cambriolage-sécurité-à-séné.html
Création d'un service intercommunal d'action sociale :
Nous venons de voter pour les élections départementales. Le budget du Département est constitué essentiellement de dépenses sociales (RMI-RSA, APA, assistantes sociales, etc...). La vraie réforme serait de regrouper au sein du département toutes les compétences sociales. Le CCAS, pour Centre communal d'action sociale, devriendraient "cantonal" et sous la responsabilité du binome fraîchement élu, de quoi donner du concret à leur mission. Le département du Morbihan en lien avec la CAF seraient en charge des la politique sociale locale.
Dans ce champ de compétence, l'agglomération ne semble pas la mieux placée.
Une taxe de séjour perçue par l'agglomération :
Une seule taxe de séjour au même prix sur toute l'agglomération, on s'étonne que cela ne soit pas déjà le cas. Les touristes qui viennent à Vannes, irriguent aussi les autres communes et vis et versa.
Une carte unique pour les médiathèques :
L'accès de tout citoyen aux médiathèques en France est déjà possible. Nombre de Sinagots sont abonnés à la fois à "Grain de Sel" et au "Palais des Arts".
Va-t-on vers une mutualisation de l'ensemble de médiathèques de l'agglomération ? Là rédiserait des grosses économies et un meilleur service aux usagers avec un fond de livres, CD, DVD accessible à tous. Demain la possibilité de créer un service de VOD (video à la demande) venant compléter l'offre "commerciale" des founisseurs d'accès. Un genre de cine-club permanent via l'ADSL et la fibre optique.
On peut aussi penser que les horaires d'ouverture seraient étendus. Le choix d'investir dans une nouvelle médiathèque serait analysé à l'échelle de l'agglomération et non plus d'une commune...Pour les Sinagots du Poulfanc c'est la possibilité sans surcoût d'accéder à la future médiathèque de Beaupré Lalande.
Une seule et même cuisine centrale :
Il y a là certainement un gain d'argent et un saut qualitatif dans les repas servis à nos enfants. Lire la page de Senegolfe consacrée aux cantines.
http://senegolfe.fr/tous-les-articles-dossiers-municipaux/item/59-restauration-scolaire-à-séné.html
Séné n'aura plus besoin de chercher un accord avec le restaurant municipal de Theix, les repas proviendraient de la cuisine centrale de Vannes qui prépare plus de 2.000 repas par jour et s'orgnisera pour absorber les 450 repas des enfants scolarisés à Séné.
A court terme, les sociétés privées de restauration collective seront les perdants de cette mutualisation des cantines. Océane de Restauration, Ansemble, ou API perdraient certains marchés. A moyen terme, elles récupèrerraient en délégation de service public, le réseau de cuisines centrales rationnalisé sur la base de 3-4 établissements pour toute l'agglomération.
Mais c'et oublié que le département du Morbihan gère les cantines des collèges. Alors n'est-il pas le mieux placé pour organiser un réseau de restaurants à l'échelle du département ?
Découvrir la cuisine centrale de Vannes sur le pdf ci-joint.
Un tarif unique pour les salles de spectacle :
Cela revient à mutualiser le "parc de salles de spectacles" de l'agglomération. Et il y en a ! Que cela soit Le Palais des Arts, l'Echonova, le Dôme, Grain de Sel, ou la Lucarne, elles vivent toutes sous perfusions de subventions publiques. Si la mesure intervient rapidement, la ville de Theix s'équipera-t-elle d'une salle de plus ou bien un tel équipement sera-t-il pensé pour plusieurs communes de l'est de Vannes?
Il faut ajouter aussi le Centre Socio-culturel d'Elven qui propose aussi des spectacles et du théâtre.
Pour Séné ce sera sans doute une économie importante dans le budget car les frais de fonctionnement sont élévés pour notre commune. Pour le Maire, ce sera la fin de sa fonction de "mécène culturel" qui attribue ici ou là les subventions aux spectacles.
Noter que dans cet univers de culture "municipale", une salle privée existe au parc des expositions de Vannes.
La gestion unique des écoles de musique :
C'est une proposition de Senegolfe tant la dispersion des moyens parait évidente entre toutes les communes de l'agglomération. C'est aussi le moyen de donner à toutes les familles une égalité d'accès aux écoles de musique et de favoriser chez les enfants l'apprentissage de la musique. Lire le lien suivant :
http://senegolfe.fr/tous-les-articles-dossiers-municipaux/item/107-séné-et-ses-enfants.html
Sans doute aussi le moyen de réduire le coût de fonctionnnement du Conservatoire et de démocratiser son accès à plus d'élèves.
Les maisons de retraite mutualisées :
Comme pour l'action sociale, la mutualisation devrait plutôt concerner le département qui finance surtout des dépenses sociales et définit le schéma départemental de gérontologie avec notamment la construction de nouveaux établissements.
Lire aussi Sené et ses Seniors : http://senegolfe.fr/tous-les-articles-dossiers-municipaux/item/78-séné-et-ses-seniors.html
et l'article sur l'Ephad de Bohalgo : http://senegolfe.fr/tous-les-articles-revue-de-presse/item/189-kerélys-une-ephad-aux-portes-de-séné.html
Il y a-t-il d'autres pistes pour mutualiser à l'échelle de l'agglomération ou d'une autre structure et faire des économies ?
Senegolfe rappelle aux lecteurs, que la ville de Séné, comme les communes françaises, a perdu depuis de nombreuses années sa compétence "électricité-gaz" confié à Energie du Morbihan.
Séné ne gère plus le ramassage des ordures ménagères et le recyclage des déchets à la charge de Vann'Agglo et du Sysem.
L'Etat Civil : tout le monde naît dans les maternités de Vannes. Les mairies ne font qu'enregistrer et organiser les obsèques de personnes décidées le plus souvent dans un hopital. Alors pourquoi ne pas créer au niveau de la Préfecture, un service de l'Etat Civil pour gérer les naissances, les unions (mariages, PACS), les séparations (divorces, fin de PACS) et les décès ?
Ces actes, et notamment les unions dans toutes leur formes modernes, sont désormais assez "techniques" tant sur les plans de la filiation, du droit de l'immigration ou du droit notorial. Ces aspects seraient sans doute mieux gérés par l'administration du Ministère de l'Intérieur en collaboration avec les notaires.
Ce service dépendant de la préfecture avec des bureaux dissiminés dans le département pourrait aussi prendre en charge le traitement des pièces d'identités passeport, cartes grises et autres documents officels. La biométrie, la lutte contre le terrorisme a rendu très technique la gestion de ces documents.
La Régie de l'Eau :
La loi qui va être votée transfère cette compétence au niveau de l'agglomération. Cependant, le lecteur se souvient qu'au niveau du département, il existe un syndicat de l'eau....
Le service urbanisme : il fut un temps pas très ancien où au sein d'un "District" des fonctionnaires territoriaux étudiaient les dossiers d'urbanisme pour le compte des communes.
Ne faut-il pas mutualiser au sein de l'agglomération de Vannes, dans un grand service compétent l'ensemble des ressources humaines liées à d'urbanisme actuellement dispersées dans les communes. Il y a là matière à des économies. Les agents assermentés travailleraient en confidentialité pour tous les projets de toutes les communes de l'agglomération comme naguère....
Demain dans le cadre du Parc Naturel du Golfe du Morbihan, il serait logique que la Réserve de Falguérec soit gérée par le Parc (avec la réserve de chasse du Duer) , que l'entretien des mouillages et leur gestion soit également une compétence du Parc Naturel.
Sans doute d'autres compétences des communes trouveraient une meilleure expression, plus d'efficacité à moindre coût, une fois mutualisées dans un grand service structuré assumant un bon service public au sein de l'agglomération ou du département.
Mais à la fin des transferts de compétences et de la mutualisation, à quoi servirait Monsieur ou Madame le Maire ?
Il faut sauver le soldat Foucault et ses successeurs ?
C'est bien la question. Il semble également que le PLU sera décidé à l'échelle de l'Agglomération. Le PLU c'est l'acte fondateur pour un maire. Il doit rester de la compétence de la commune sans quoi un maire verra ses fonctions bien réduites....
La principale dépense de Séné c'est l'enfance et le jeunesse avec les salaires des animateurs, des ATSEM, le budget des écoles. On réduirait le rôle d'un maire à celui de "gentil organisateur" du vivre ensemble localement ! Il ne gèrerait que les subventions aux associations, l'entretien de la voirie, des équipements sportifs, les inaugurations de chrysanthèmes ?
A trop mutualiser, les maires joueront les seconds rôles dans un scenario écrit par le Président de l'Agglomération ....
Ne faut-il pas plutôt faire grandir les communes comme le souhaitent Noyalo et Theix et supprimer à terme l'agglomération et transférer ses compétences au Département ?
Voila une bonne façon de réduire le mille-feuille territoirial : de grosses communes, un département renforcé et la supression des agglomérations et des régions.
Senegolfe se risque a dessiner une organisation territoriale qui simplifiera réellement le "millefeuille" local :
Arrondissement : siège de la Préfecture ou d'une sous-préfecture (Vannes, Pontivy Lorient).
Cantons : circonscription électorale des conseillers départementaux siégeant au Département. Le nouveau canton de Séné est à cheval sur les communautés de communes de Rhuys et de Vannes !
Pays de Vannes :instance qui regroupe 5 commnautés de communes. M. Goulard, nouveau Président du Morbihan à souhaité sa disparition.
Vannes Agglo : communauté de communes autour de Vannes. Notez que M. Lappartient maire de Sarzeau et conseiller départemental de Séné, propose de fusionner la communauté de la Presqu'ïle de Rhuys avec Vannes Agglo.
http://www.agglo-vannes.fr/accueil
On voit bien que l'électeur est perdu, le citoyen égaré et le contribuable paye à tous ces échelons des agents territoriaux qui refont les mêmes études sur des périmètres différents !
La décentralisation n'a produit que des structures redondantes, un nombre d'élus pléthorique et trop d'employés territoriaux et le tout en créant de la dette !
Il faut SIMPLIFIER !
Regroupement "forcé" des communes du canton pour passer de 11 communes à 5 en suivant l'exemple de la fuson Theix-Noyalo !
Suppression de la région Bretagne et transfert des compétences à l'Etat.
Suppression du Pays de Vannes et transfert des compétences au département;
Suppression de Vann'Agglo avec répartition de ses compétences entre le département Mobihan et la commune de Séné :
- Police municpale à la commune,
- voirie : à la commune
- infrastructures sportives : à la commune,
- gestion des bâtiments publics, écoles et autres : à la commune.
- Collecte et traitement des ordures et déchets : au département; chez nous on voit bien que Vann'agglo a du collaborer avec d'autres communutés de communes pour "amortir" les investissements au sein du Sysem. La bonne taille c'est le département.
- Gestion des réseaux : électricité, gaz, eau, téléphone, ADSL, fibre optique : au département.
- CCAS au département avec l'aide de la CAF. A terme transfert à l'Etat et au Ministère des Affaires Sociales via un seul guichet, la CAF, pour assurer uné égalité de traitement quelque soit la "richesse" du département aujourd'hui plombés par la dépense sociale.
- Médiathèque et salles culturelles : à la commune;
- Restauration scolaire : au département qui gère déjà les cantines des collèges et peut organiser la "production" de repas à l' échelle du Morbihan avec la compétence transport scolaire.
- Ecoles de musique : aux communes
- Maison de retraites : au département qui gère déjà le plan gérontologique;
- Etat civil, document d'identité : à la Préfecture.
- La Réserve de Falguérec et les mouillages au Parc du Golfe du Morbihan.
Mais cette vraie réforme tardera parce que nos élus sont trop contents d'être nombreux à défaut d'être efficaces.
Pour l'heure, nos pouvoirs publics réorganisent les compétences entre collectivités et à chaque fois, il y a des créations de postes d'agents territoriaux et une croissance de la dépense publique dont on sait, à cause des mécanismes de financement de la dette, qu'elle nuit à la création d'emplois.
Gardons un maire avec des "compétences", proche des administrés dans des grosses communes.
Il faut sauver le soldat Foucault et ses successeurs ?
Kergrippe III : pourquoi ça ne décolle pas
Notre ville a aménagé, avec l'aide du bureau d'études EAD56, une belle parcelle de terre agricole pour créer un nouveau parc d'activités à l'entrée du bourg de Séné. Cette emprise de terre agricole n'est pas très écolo mais elle est destinée à soutenir l'emploi de nos artisans.
Il existe déjà à Séné 2 parc d'activités :
Le Poulfanc s'étend sur 123.106 m² et génère 704 emplois pour 230 entreprises.
Kergrippe i et II sur 191.130 m² accueille 22 entreprises qui emploient 146 personnes.
Le lecteur notera que le "densité" d'emplois au Poulfanc est élevée. Tout observateur noterra que l'on se serre dans les locaux commerciaux et d'artisans au Poulfanc alors qu'à Kergrippe, le parc d'activités est "aéré" et consomme beaucoup de terrains pour moins d'emplois.
Sur une parcelle de 26.7 ha à l'origine, de la voirie, des places de parking, et toutes les énergies et fluides nécessaires aux entreprises artisanales ont été aménagées.
A terme le "village d'entreprises" de Kergrippe III devrait accueillir 18 entreprises, plutôt des artisans en lien avec une activité au bourg.
Cependant, depuis plus d'un an, on n'attend les entreprises !. Il semble que celles-ci rechignent à venir s'installer au bourg de Séné.
Quelles sont les causes de ce retard ? Quels sont les avantages et les inconvénients de Kergrippe III.
Ce parc d'activités s'inscrit dans une vision d'ensemble. La carte ci-dessous montre la situation des différents parcs d'activités sur l'agglomération de Vannes.
Kergrippe III est en concurrence avec ces autres parcs et surtout les parcs en construction ou en cours de commercialisation. Selon Vann'Agglo il y en a 7 en périphérie de Vannes.
Comparons notre champion local "Kergrippe III" aux autres parc d'activités réservés aux artisans. Parmi ces 5 parcs, Kergrippe III et Trehuinec à Plescop bénéficient du label Qualiparc
On notera que la règle dans ces parcs d'activités est que la commune s'occupe de commercialiser les lots.
Séné semble réticente à discuter en direct avec des artisans, et a concédé à un tiers, EAD56, le soin de commercialiser les parcelles du "village d'entreprises".
Le label Qualiparc s'est traduit à Kergrippe par de nombreuses contraintes : Kergrippe III offre 600 m² de stationnement, 6.000 m² de surfaces paysagées, 900 m² de voies piétons et vélo et un bassin de rétention de 787 m². Au total 1/3 de la surface de la parcelle n'est pas destinée à recevoir des entreprises, ce qui a renchéri le coût !
On ne sera pas étonné que Kergrippe III soit le plus cher au m². Si le document officiel indique 53 €/m², les lots vont plutôt de 75 €m² pour 655 m² à 60 €m² pour 1.600m².
Le choix de la parcelle s'est accompagné de la nécessité de conserver les zones humides, notamment le long de la route. De plus les arbres existants suppriment toute "vitrine" aux entreprises qui s'installeront. Kergrippe III est un parc d'activités trop paysagé et trop caché. Il faudrait abbatre les arbres pour créer une vitrine publicitaire mais cela va à contrario de la volonté municipale d'avoir une entrée de bourg jolie. Il faut savoir choisir : l'accueil des entreprises et l'emploi ou les paysages.
Senegolfe a lu les documents disponibles sur le site internet de la ville. Plus de 95% du dossier concerne les études d'impact, les paysages, les écoulements etc..C'est bien sûr nécessaire mais pas suffisant. On ne lit qu"une page sur la faisabilité économique et la commercialisation future des parcelles aux artisans. Voir pièces attachées.
On peut même consulter une liste de 25 entreprises qui, selon les porteurs du projet, se disaient intéressées par le parc. Qui a acheté un appartment neuf, se souvient que le promoteur immobilier attend d'avoir 25 à 30% d'acheteurs sur plan pour lancer le programme. Eh bien à Kergrippe III, on est parti la fleur au fusil sans aucun engagement ferme des entreprises ! Certes la crise est passée par là mais on ne peut que constater une prise de risques élevée sur ce projet.
Pourquoi les 25 entreprises qui, hier étaient intéressées, ne sont pas là aujourd'hui ?
Senegolfe a mené l'enquête et interrogé quelques artisans. Il ressort qu'au delà du prix plus élevé qu'à Suzur par exemple, c'est l'accumulation de contraintes réglementaires qui fait fuir les artisans. Les artisans regrettent aussi l'absence de visibilité. De plus la ville de Séné, tel le héron dans la fable, fait la fine bouche et exerce une sélection des candidats trop tatillonne. Veut-on vraiment aider les entrepreneurs ? Sait-on combien c'est difficle de créer et faire vivre une entreprise ? Les décideurs politiques doivent aider à la croissance des entreprises et de l'emploi. On en doute par les restrictions qui accompagne le projet de Kergrippe III.
Comment en plus de lois, réglementations et autres décrets régissant la vie des entreprises, une commune peut-elle encore alourdir de cette manière les contraintes des entrepreneurs, des artisans : c'est hallucinant de méconnaissance de la vie des entreprises !
Malgré la présence de la fibre optique et du très haut débit, le bourg de Séné n'est pas un emplacement idéal pour les artisans à cause de son enclavement sur une presqu'île. L'entreprise qui s'installera à Kergrippe III est soit déjà présente au bourg, soit intéressée par le nautisme et Port-Anna. Dans le cas contraire, elle préfèrera s'installer au Poulfanc ou à Atlantheix au plus près de Vannes et de la 4 voies.
Senegolfe a enquêté : il y aurait 3 entreprises ayant pris une option pour s'installer à Kergrippe III....
Pour activer le remplissage de Kergrippe III, on pourrait requalifier en zone d'habitat Kergrippe I et "aider" les 3-4 entreprises présentes à "déménager" vers Kergrippe III y compris les ateliers muncipaux qui "montreraient" l'exemple en adoptant les normes Qualiparc. Séné trouverait là une belle parcelle pour y construire du logement....
Espérons que les prochaines portes ouvertes le 11 avril prochain et les prémisses d'une reprise économique poussent nos entrepreneurs & artisans à investir à Kergrippe III.
Impôt locaux : qui les paye et comment ça marche ?
Enjeux : Equité entre les contribuables - Maîtrise de la fiscalité locale.
Cet article anodin est paru dans Ouest-France en décembre 2014. Pour qui s'intéresse à la vie de sa commune, il annonce des changements pas du tout anodins pour le portefeuille des Sinagots et le budget de la ville de Séné. En effet, l'administration fiscale va actualiser les valeurs cadastrales des habitations qui servent à établir le montant de la taxe foncière et de la taxe d'habitation.
Comment sont calculées ces taxes et qui sera concerné par la révision prochaine ? Que penser de leur mode de calcul ?
Le tableau ci-dessus montre que les taxes locales représentent environ 70% des recettes du budget de la ville de Séné. Le reste étant l'ensemble des dotations de l'Etat plus souvent nommées DGF pour dotation générale de fonctionnement. Le gouvernement actuel a annoncé leur baisse et les communes pourraient être tentées d'augmenter les taxes d'habitation et foncière pour maintenir leur recettes.
On voit bien que la révision des valeurs cadastrales locatives est un moyen indirect d'augmenter les impôts sans le dire haut et fort. D'ailleurs, le Ministère des Finances "aide" chaque année les communes en actualisant ces valeurs. Ainsi, même quand le maire de Séné annonce des taux stables, nos taxes locales augmentent bien.
On comprend dès lors que la révision longtemps repoussée par les élus locaux est désormais accueillie favorablement.
Qui sera gagnant et qui sera perdant après la révision ? Pour répondre tachons de comprendre comment la taxe foncière et la taxe d'habitation sont calculées par exemple dans le cas des particuliers.
Avant de vous concentrer pour comprendre comment sont calculés les "impôts locaux", intéressons nous aux contribuables sinagots.
Sénégolfe s'est procuré auprès de l'administration fiscale quelques chiffres :
La ville de Séné compte 8.781 habitants selon le dernier recensement. 6.756 Siangots sont enregistrés sur les listes électorales. Veolia comptait dans son dernier rapport environ 4.725 compteurs d'eau.
Le Trésor Public comptabilise en 2014 :
- 4.542 contribuables qui payent l'impôt foncier bâti (TFPB) dont 567 soint dégrévés. Il y a environ 13% de propriétaires "modestes" dans notre commune, sans doute des personnes retraitées occupant leur logement.
- 1.747 contribuables qui payent l'impôt foncier non batti (TFNB)
- 4.742 foyers fiscaux dont 1.269 sont dégrévés du paiement de leur taxe d'habitation. Ce nombre de dégrévés renseigne indirectement sur la "pauvreté" de nos concitoyens. 32% des familles sinagotes ne payait pas la taxe d'habitation en 2012. En 2014, on en compte 29%. Avec un immobilier neuf qui est cher, les nouveaux Sinagots sont plus "aisés" que les anciens. Notez que ces nouveaux Sinagots qui représentent entre 60 et 80 foyers fiscaux en plus par an sont les bienvenus car ils augmentent les ressources de la commune.
1/3 des Sinagots ne payent pas de taxe d'habitation (et sans doute d'impôt foncier car, soit ils sont locataires ou bien propriétaires dégrévés).
Ce chiffre interroge sur le sens de l'impôt et des impôts locaux en particulier.
Ne faut-il pas imposer une taxe d'habitation minimum de l'ordre de 50 € par adulte ?
Mais revenons au calcul des ces impôts locaux. Respirez fort, concentrez vous, notre administration fiscale a de l'imagination
et le calcul bien que dégrossi par Senegolfe, reste un peu compliqué......
Lorsque l'on fait contruire un pavillon ou un appartement, on remplie un formulaire Cerfa, la "carte d'identité du local" (pavillon, appartement). Après un achat on peut aussi actualiser auprès des impôts cette déclaration ou bien si on a fait des travaux.
Ce document comporte les éléments descriptifs du local utiles au calcul de la valeur locative cadastrale ou VLC.
Prenons l'exemple d'un pavillon situé à Séné de 95 m² avec tout le confort (sanitaire et chauffage).
Le premier critère pour les impôts est la catégorie du local. Une grille d'évaluation (voir document ci-joint) classe les biens en 8 catégories, de très médiocre à grand luxe, sachant que la majeure partie des biens sont situées en catégories assez confortable, confortable ou très confortable. A chaque catégorie est attaché un loyer de référence qui sert au calcul de la VLC, comme on le verra ci-après La classification initiale de votre bien a été revue par le Trésor Public aidé par la Commission locale des Finances de la ville de Séné en 1971.
Un peu d'histoire : en 1970, l'Etat décide la première révision quinquenale des Evaluations Foncières des Propriétés Bâties. Une Commission Communale est crée présidée par le maire de l'époque Albert Guyomar assisté de 6 Sinagots, d'un représentant de l'administration et d'un géomètre. On choisit dans notre commune 2 à 3 locaux (pavillon ou appartement) représentatifs de chacune des catégories. Un premier document est signé le 9/07/1971 puis complété le 4/10/1972 avant d'être avalisé par la Préfecture le 20/10/1972 (voir pdf ci-joint). Par ce document, la ville de Séné et l'administration fiscale fixent les loyers théoriques pour toutes les habitations de la commune. A cause de la lourdeur de la tâche et des répercussions sur les électeurs, depuis 1970 aucune autre révision n'a été faite.
La précédente révision et la prochaine révision ont en fait pensées pour les catégories très médiocre, médiocre ou ordinaire (6, 6M, 7 et 8). Depuis ce calcul de 1971, beaucoup de logements ont été rénovés. Si le propriétaire n'a pas déclaré au Trésor Public les travaux, il vit toujours avec une valeur locative cadastrale sous-évaluée. C'est une injustice vis à vis des autres propriétaires contribuables.
Le deuxième critère est la surface et la composition du bien. Le formulaire reprend une description du nombre de pièces du local et les plans du permis de construire permettent de calculer la surface habitable. Notez que ce n'est pas la surface au sens de la loi Carrez qui est retenue mais bien la surface au sol. Là aussi, si un propriétaire a fait une extension, changé une partie du grenier en chambre, ajouter un sanitaire et "oublié" de déclarer ses travaux, il paye un impot faussé. Tout contribuable peut mesurer les surfaces au sol des pièces de son logement et adresser ces mesures aux impots qui effectueront la mise à jour. Notez que dans le cas de l'Impôt sur la Fortune, l'ISF, le contribuable est tenu de mettre à jour ses informations.
Une fois la surface du local bien mesurée, il faut calculer une surface pondérée car le législateur a insufflé de la dégressivité comme le montre le tableau 1.
A travers 2 exemples, comment calcule-t-on cette surface pondérée ?
1er exemple notre pavillon de 95 m² en catégorie 5, cela donne le calcul suivant :
En catégorie 5 pour les 20 premiers m² le coefficent est : 1.45. On fait le 1er calcul suivant : 20m² x 1,45= 29 m²
En catégorie 5 on lit dans le tableau que le 2° seuil est fixé à 110 m².. On fait ce 2° calcul : 95 m² - 20 m² = 75 m² x 0,90=67 m²
Surface pondérée comparative = 29 + 67 = 96 m²
2° exemple : un appartement de 160 m² en catégorie 4
1ère tranche 20 m² x 1.60 = 32 m²
2° tranche : de 20 m² à 140 m² soit 120 m² x 0.9 = 108 m²
3° tranche : de 140 m² à 160 m² soit 20 m² x 0.75 = 15 m²
Au total : 32 + 108 +15 = 155 m²
Le troisième critère est la surface des dépendances du local : dans notre exemple la maison comporte un garage de 25 m² et une cave de 15 m². Le législateur a décidé de minorer ses surfaces "non habitables" en leur affectant un coefficient. Du coup, garages, celliers, caves entrent dans le calcul pour environ la moitié de leur surfaces réelles. Ce coeffient est décidé par l'administration.
Détermination de la surface pondérée des dépendances : dans notre exemple l'appartement de 95 m² s'accompagne d'un garage attenant et d'une cave à l'intérieur de la maison.
Garage 25 m² x 0.60 = 15 m²
Cave-chaufferie 15 m² x 0,40 = 6 m²
Surface pondérée comparative totale : 96 + 15 +6 = 117 m²
Le calcul ne s'arrête pas là. Cette surface pondérée va être corrigée par un correctif d'ensemble lui même calculé à partir de 3 indices plus suggestifs :
a) L'état général du local : le législateur entend faire payer plus celui qui a une maison bien entretenue par rapport à un propriétaire qui ne fait pas de travaux d'entretien; Sans doute parce que cela traduit un revenu supérieur. En 2014, alors que les propriétaires sont invités à faire des travaux d'isolation cela parait moins pertinent. On détermine un premier indice allant de 0.8 (délabré) à 1.2 (bon état) dit coefficient d'entretien.
b) La situation générale prend en compte la localisation du bien dans un quartier bien désservie par les bus, près des écoles ou au contraire isolé, loin des commerces. Là aussi le législateur tente d'évaluer la valeur du bien tel que le ferait un agent immobilier pour fixer un loyer à la location. Le calcul aboutit à un deuxième indice compris entre -0.10 et +0.10 dit de situation générale.
c) Mais au sein même d'un quartier, une maison peut se singulariser par la vue sur un jardin public, la proximité de l'arrêt du bus, etc autant d'éléments propres au bien et qui donne ou enlève de la valeur au bien. C'est la notion de situation particulière. La encore on ajoute un indice compris entre -0.10 à +0.10.
En ajoutant ces 3 indices on obtient le correctif d’ensemble qui variera de 1 à 1.4.
Dans notre exemple avec un correctif d"ensemble de 1.25 déterminé par la commission communale, la surface pondérée comparative totale de 117 m² est multipliée par 1.25 ce qui donne une surface pondérée nette de 146 m².
Mais ce n'est pas fini. Pour évaluer la valeur locative cadastrale, le législateur a prévu de tenir compte des éléments de confort que sont notament le chauffage et les sanitaires.
Quatrième critère : le confort du local est évalué en ajoutant à la surface pondérée du local des "mètres ²" théoriques suivant les "équipements" de la maison :
Déterminons les équivalences superficielles de notre exemple : 4 m² pour l'eau courante + 2 m² pour l'électricité + 3 m² pour 1 WC + 5 m² pour 1 baignoire + 2 x 3m² = 6 m² pour 2 lavabos + 3 m² pour lraccordement à l'égout +6 pièces avec radiateur x 2m² = 12 m² pour le chauffage , soit au total 35 m² d'équivalences superficielles.
Grenelle de l'Environnement : les impôts locaux ne tiennent pas compte de la dépense énergétique du local (appartement ou maison). Certes, le calcul est déjà une "usine à gaz" mais il pourrait prendre en considération le classement énergétique du bien.
Au final, en ajoutant à la surface pondérée (146 m²) les surfaces d'équivalences superficielles ont obtient la surface pondérée définitive du bâtiment :
Surface pondérée nette : 146 m²
Equivalences superficielles : 35 m²
Surface pondérée totale := 146 + 35 = 181 m²
Grenelle de l'Environnement : cette surface pondérée ne tient pas compte de la suface de la parcelle où est contruit le pavillon. 100 m² habitables sur 600 m² de terrain ont la même Valeur Locative Cadastrale que 100 m² construits sur 1000 m² !
Pour obtenir la Valeur Locative Cadastrale du bien d'habitation il suffit de multiplier cette surface pondérée totale par un prix de loyer au m².
On retrouve la volonté du législateur d'assoir les impots locaux sur un loyer qui reflèterait la valeur du bien.
Depuis la prémière révision de loyers de 1971, il a fallu rééavaluer ces loyers théoriques pour tenir compte de l'inflation. En 1980, on a appliqué un coefficient variable selon le département. Pour le Morbihan il a été fixé à 1.57 et depuis 1980 on procède chaque année à une réévaluation annuelle valable sur tout le territoire national. En cumulé, pour 2014, on obtient le coeffcient dit "amalgamé" de 3,022. Voir le détail en pdf ci-joint.
En avril 2006, sous la mandat de M. Pouligo, de nouvelles catégories ont été insérées et une catégorie 2 a été crée. Le tableau actuel des loyers par catégorie montre un loyer similaire pour les catégories de 2M à 6. Seuls les extrèmes s'écartent de cette valeur de 4.8 €/m². Notez que Séné (et le Morbihan) n'a pas de catégorie 1.
Les loyers ont été recalculés en euros :
Dans notre exemple la Valeur Locative Cadastrale du bien de catégorie 5 se calcule ainsi :
VLC = 181 m² x 4.82 €/m² x 1.57 x 3.022 = 4.140 €.
Notez que cette VLC ne reflète plus le loyer annuel réel d'un bien de cette catégorie qui serait de 345 €/mois. La Loi Dufflot fixe le loyer sur Vannes autour de 9.8 €m². Un pavillon de 95 m² se loue sans doute autour de 930 €/mois. La VLC au fil du temps est dévenue un mode de calcul sans lien direct avec le marché de la location.
Bien comment passe-t-on de la Valeur Locative Cadastrale à la taxe d'habitation et à l'Impôt foncier ?
TAXE FONCIERE :
Sur ce document que tout propriétaire reconnait, figure une valeur appelée "base". Il s'agit de la Valeur Locative Cadastrale du local en question. C'est ce montant en euros qui sert au calcul de l'impôt Foncier. La ville de Séné applique sur cette base un taux d'impôt foncier de 22.3% . Le Département du Morbihan un taux de 16.5%. Et la taxe pour l'enlèvement et le traitement de nos ordures ménagères est également calculée à partir de cette base avec un taux de 7.54%.
L'impôt foncier est simple dans son calcul. Plus on a un bien de qualité et grand de surface plus on paye à la commune et au département. Pour le recyclage de nos déchets, le calcul est plus contestable. Il ne tient pas compte de la composition du foyer et du désormais "vieil adage" "polllueur payeur". En effet, ce n'est pas parce qu'on a une grande maison qu'on produit le plus de déchets. C'est plus tôt quand on a une grande famille qu'on produit le plus de déchets. Il faudra sans doute réformer cette taxe déchet en faisant payer selon le poids de nos poubelles...
TAXE D'HABITATION :
Pour le calcul de la taxe d'habitation, la base multipliée par 2 donne la Valeur Locative Brute. Cette valeur est reportée sur la feuille de la taxe d'habitation. Ensuite le calcul se complique.
Il y a en premier lieu un abattement général de 15% calculé sur la valeur locative moyenne qui a Séné est de 3952 € en 2014. Cette valeur moyenne est calculée sur l'ensemble des valeurs locatives des maisons et des appartements de Séné.
Le législateur a souhaité faire moins payer les familles avec enfants à charge alors qu"elles "consomment" le plus de "services publics" dans une commune : école, garderie, centre aéré, infrastructures sportives notamment. Il y a donc une dimension sociale dans le calcul de la taxe d'habitation. L'abbattement est de 10% par enfant à charge. Il pénalise donc les familles sans enfants et les retraités. Pour le 3° enfant l'abattement sera de 25% toujours calculé sur la valeur locative moyenne de Séné.
La base nette est donc calculée en otant à la Valeur Locatiuve Brute, l'abattement général de 15% et ceux dus aux titres des enfants.
Séné a défini un taux d'imposition pour la taxe d'habitation de 13.83% stable depuis de nombreuses années.
OUF ! vous avez compris ? non, alors relisez depuis le début. Bon courage !
Dernière minute :
En septembre 23015 le maire, trahissant sa promesse de campagne, a décidé de supprimer l'abbatement de 15%.
Exemple 1 : un foyer sans enfant avec une valeur locative de 4000 euros, avait une décote de : 0,15 x 3952 = 592 euros. Il payait 13.86% de 4000-592 = 3402, soit 472 euros pour la part communale.
Sans cette abattement, sa nouvelle taxe d'habitation sera de 13.83% x 4000 euros = 554 euros en hausse de 17.3 %.
Exemple 2 : un foyer avec 2 enfants et une valeur locative de 6000 euros, bénéficie de 790 euros (10% par enfant calculé sur 3952 ) et 15% d'abbattement, 592 euros.
Sa taxe se calcule ainsi : 13.86% x (6000-790-592) = 0,1386 x 4618 = 640 euros
Sans cet abattement, sa nouvelle taxe d'habitation sera de 13.86% x (6000-790) = 722 euros soit une hausse de 12.8%
Qui a vu son revenur augmenter en 2014 et en 2015 ?
La chasse à Séné
LA CHASSE A SENE
Enjeux : cohabitation avec la réserve - gestion durable du gibier - développement du nombre de chasseurs.
On connaît de notre commune de Séné sa réserve naturelle, son littoral en bordure du Golfe du Morbihan où l’on protège les oiseaux. Cependant sait-on que l’on peut chasser du gibier à Séné ? Combien de chasseurs s’adonnent à cette activité dans notre commune? Sur quel territoire de chasse et quel gibier peut-on chasser à Séné?
La Bretagne abrite environ 50.000 chasseurs et regroupe 850 territoires de chasse. Car on ne chasse pas n’importe où. La chasse est fortement encadrée. http://www.chasserenbretagne.fr/
Ce sont notamment les services de la Préfecture du Morbihan qui fixent les dates des périodes de chasse par un arrêté et délivrent le permis de chasse.
Les chasseurs sinagots sont fédérés au sein de la Fédération Départementale du Morbihan. http://www.acmm56.com/.
Celle-ci a défini 11 unités de gestion de la chasse dans le département. Une association dédiée aux « jeunes chasseurs » a été crée : http://ajc56.e-monsite.com/ .
En quelques chiffres, la chasse dans le Morbihan représente environ 13 000 chasseurs, 750 adhérents territoriaux (68 associations communales de chasse agréées ou ACCA, 164 associations communales de chasse (c'est le cas à Séné), 253 associations de chasse privée, 265 adhérents individuels) auxquel il faut ajouter 15 groupements d’intérêt cynégétique (concernant 123 communes) et 17 associations départementales spécialisées. Le monde associatif de la chasse est nombreux et varié.
Les chasseurs à Séné peuvent pratiquer leur activité sur un périmètre bien délimité du territoire communal que l’on nomme « territoire de chasse ». Quelles sont ses limites ?
Le territoire communal terrestre et maritime de Séné est singulier par le fait de sa géographie et de l’existence de zones protégées.
Séné s’étale sur une presqu’île coudée délimitée par les eaux de la rivière de Vannes et de la rivière de Noyalo et au nord par la RN165, qui constitue une frontière pour le gibier. D’un point de vu cynégétique, ces frontières naturelles et artificielle confèrent un caractère enclavé à notre commune peu propice aux déplacements des animaux même si parfois on note des chevreuils ou sangliers qui nagent dans les eaux du Golfe ou de la rivière de Noyalo.
Séné dispose d’un foncier de 1994 ha constitué de prairies, de zones humides, de terres agricoles labourées, de quelques bois et surtout de 2 périmètres protégés : la réserve ornithologique de Falguérec et la partie sinagote du domaine public maritime du Golfe du Morbihan.
Au territoire communal, il faut ôter la surface de la Réserve Nationale de chasse et de faune sauvage du Golfe du Morbihan. Cette réserve a pour vocation principale de préserver la faune sauvage du Golfe et la chasse y est interdite.
http://golfedumorbihan.org/reserve-golfe-du-morbihan/reserve-articles
De ce fait, la chasse à partir d'un bateau ne peut se pratiquer que sur une portion bien réduite du domaine public maritime de notre commune, notamment aux abords de l'anse de Mancel ou de l’île de Boede. Cette dernière, en état de friche est peu propice à la chasse et a peu de valeur écologique.
Une association regroupe les chasseurs de gibiers d'eau dans notre département. Voir .http://www.acmm56.com/
Il faut aussi tenir compte de la Réserve Naturelle de Falguérec. Cette réserve de 420 ha est un « refuge » pour le gibier mais aussi les nuisibles qui peuvent s’y reproduire et ensuite essaimer sur le territoire communal. http://www.reserves-naturelles.org/marais-de-sene
La chasse est en effet autorisée sur le domaine terrestre et les marais de la partie de la réserve située au nord de l’étier de Falguérec.
Les chasseurs de Séné sont regroupés dans l’Amicale des Chasseurs de Séné (ACS) dont le président est José Lemeut 30 rue de Michotte TEL : 06 80 14 57 77.
Comme partout en France, le nombre de chasseurs recule. Il fut un temps où Séné comptait plus de 100 chasseurs. Aujourd'hui, notre ACS recense plus de 40 chasseurs à jours de leur carte et permis de chasse. Séné acueille de temps en temps des chasseurs d'autres communes. L'ACS gère la délivrance des carte de chase pour accéder au domaine de la Réserve de Falguérec mais également les permis de chasse.
Le plus souvent les chasseurs optent pour une association communale de chasse agrée ou ACCA. On en compte 281 dans le Morbihan souvent reconnaissable par les petits écriteaux rouge qui balise le territoire de chasse protégé. A Séné, c'est une structure "plus légère" l'amicale qui a été retenue par les chasseurs.
L’Amicale des Chasseurs de Séné est partie prenante des instances de gestion de la réserve. Il existe une convention entre l’ACS et le Conservatoire du Littoral, propriétaire du foncier de la réserve de Falguérec. A ce titre, l’A.C.S. « est chargée de l’entretien, des travaux de génie écologique et de la surveillance des milieux naturels de la partie chassable de la réserve située au nord de l’étier de Falguérec, conformément au plan de gestion. Elle est responsable de l’organisation et du contrôle de l’activité cynégétique. »
Ne pas confondre l’ACS et les « Amis de la Réserve »..
Rappelons que ces réserves de chasse et de faune sauvage ont vocation à
• protéger les populations d’oiseaux migrateurs conformément aux engagements internationaux ;
• assurer la protection des milieux naturels indispensables à la sauvegarde d’espèces menacées ;
• favoriser la mise au point d’outils de gestion des espèces de faune sauvage et de leurs habitats ;
• contribuer au développement durable de la chasse au sein des territoires ruraux.
La chasse doit également tenir compte du droit de propriété. Certains propriétaires fonciers, souvent de grosses parcelles de terrain, peuvent d’organiser en société de chasse avec un règlement propre. Ils ont leur fédération départementale, l’Union des Chasseurs privés du Morbihan : http://ucpm56.fr/ucpm/organisation.
A Séné, on n'a pas de Société de Chasse mais certains propriétaires ne mettent pas leur terrains à disposition des chasseurs. D'autres à Séné ont signé des baux de chasse avec l'Amicale ce qui permet d'étendre le territoire de chasse.
Ne faudrait-il pas envisager la création d'une ACCA à Séné ?
En effet, il ne faut pas oublier le rôle écologique des chasseurs pour la régulation des espèces. Par exemple, l'ACS organise des battues pour réguler les populations de renards (risque de rage et nuisible pour les élevages) ou de sanglier (nuisible pour les récoltes). Une mutualisation du foncier favorise la régulation des populations de gibier et de nuisibles.
Il existe aussi des Groupements d’intérêt Cynégétique ou GIC qui associent plusieurs groupements de chasseurs dans le but notamment d’organiser des battues. Lire l’article du GIC de la presqu’ile de Rhuys. Le territoire de chasse de Séné n’appartient à aucun GIC sans doute à cause de son isolement géographique et de la faible nuisance des sangliers.
Enfin, notre territoire de chasse à Séné trop petit n’offre pas « d’équipage de chasse » pour la pratique de la chasse à courre présente toutefois en Morbihan. http://www.venerie.org/equipage/departement/56/recherche_par_departement.html
Mais Séné compte du grand gibier avec la présence de chevreuil sur le territoire communal. L'ACS a décidé de ne pas les chasser pour favoriser les effectifs. Dans le département, une association est spécialisée dans la chasse au grands gibiers http://www.ancgg.org/ad56/
Pour chasser il faut aussi compter avec les normes de sécurité et disposer de biotopes propices aux espèces. La réserve est le premier d'entre eux avec 400 ha d'un seul tenant. Cependant, l'habitat dispersé de notre commune (des hameaux et des maisons isolées) réduit la valeur cynégétique des biotopes et le territoire de chasse sinagot. La disparition des terres agricoles à cause de l'urbanisation est aussi une atteinte portée à l'environnement et à la chasse.
La territoire de Séné abrite du gibier de terre et de mer, d'Armor" et d'Argoat. Sur les terres agricoles, les landes et les quelques bois de notre commune, on trouvera quelques chevreuils, des sangliers, du lapin, des faisans communs qui ne sont pas chassés par décision de l'ACS, des faisans issus de lachés, quelques palombes ou de la bécasse principalement..
La richesse cynégétique de Séné réside on l'aura compris dans le gibier "d'Armor" : le gibier d'eau.
Les chasseurs à Séné pratiquent surtout leur activité au nord de la réserve de Falguérec. La réglementation les obligent à déclarer le gibier abattu ou tableau de chasse. En 2010, il en a été fait une étude. Voir ses détails en annexe.
Ce tableau ne s'intéresse qu'au gibier d'eau à plume. Il est vrai que le Golfe du Morbihan héberge un grand nombre d'espèces d'oiseaux.
http://www.oiseauxdugolfe-morbihan.fr/pages/canards_tab.html
Les principales espèces prélevées sont des anatidés (famille de canard): le canard colvert, la sarcelle d'hiver, le canard siffleur, canard pilet et la canard souchet, et la bécassine des marais.
La chasse a Séné, comme ailleurs en France, doit faire face à plusieurs défits. Maintenir les "effectifs" de chasseurs en recrutant des nouveaux adhérents. Trop souvent dénigrée par des écologistes bornés et meconnus du grand public, la chasse a son utilité environnementale : régulation des espèces, régulation des nuisibles, maintien des biotopes naturels.
Faut-il une ACCA a Séné, la question maintes fois débattue mériterait d'être remise sur la table.
Restauration scolaire à Séné
Enjeu pour Séné : faut-il s'équiper d'un restaurant scolaire et qui le gère ? Vers une mutualisation avec Theix et La Trinité Surzur.
Lors de la dernière campagne électorale, M. le Maire avait envisagé la réalisation d'une cantine scolaire; le projet semble oublié pour cette mandature...
Après une présentation des différentes types de restauration scolaire ou collective, un état des lieux de la restauration scolaire est fait sur l'agglomération de Vannes.
Enfin les éclairages sont apportés aux visiteurs pour qu'il réponde à la question :
Séné doit-elle s'équiper d'un restaurant scolaire ?
Qui doit le gérer le cas échéant ?
La restauration scolaire intéresse les Sinagots; nos enfants et petits-enfants y prennent leur repas et de plus en plus y reçoivent une éducation "au bien manger", à la qualité nutritionnelle de leur repas. Les parents sont aussi sensibles à ces points et la fixation du prix du repas de la cantine est un sujet important pour les Sinagots; l'accès au plus grand nombre des enfants à la cantine est devenu un fait majeur dans une commune.
Bref la cantine des scolaires c'est important.
Quels sont les différents types de restaurations scolaires ?
Pour servir des repas, il y a toujours un réfectoire équipé pour recevoir un ou plusieurs "services" . La cantine scolaire, selon les équipements et l'organisation choisis, réalise différentes prestations :
- on met les couverts, sert les repas, on débarrasse et nettoie. ces tâches sont souvent le fait d'employés municipaux;
- on peut aussi préparer les entrées et desserts froids; pour cela il faut être équipés de chambres froides;
A ce stade on parlera de cantine. Les repas sont alors livrés et préparés par un intervenant extérieur : "cantine centrale" ou traiteur industriel.
On parle alors de liaison froide ou chaude selon que les repas devront être réchauffés ou pas.
- on peut aussi ajouter une étape de cuisine avec du personnel ; on entre alors dans la restauration; si la fabrication concerne différents lieux de livraison on parlera de cuisine centrale.
Des traiteurs industriels comme Océane de Restauration, API ou Breizh Restauration (ou Ansamble son nouveau nom) sont des "cuisines centrales" plus importantes appartenant à un groupe privé.
Que nous apprend la situation actuelle sur l'agglomération de Vannes ?
On trouve différents modèles en fonctionnement :
- les cantines municipales opérant avec un traiteur industriel :
dans ce cas la commune choisit par appel d'offre un prestataire; sur le bassin de Vannes, Ansambe, est le leader, suivi de Oceane Restauration et de API. C'est le cas le plus fréquent sur l'agglomération cf carte ci-jointe.
- les cantines municipales opérant avec un tiers restaurateur : c'est le cas sur l'Ile d'Arz où l'association ODOD (Ecole des douaniers) prépare les repas pour les Ilradais; et à l'Ile aux Moines où l'EPHAD du Vieux Moulin cuisine pour les enfants.
- les restaurants associatifs : sur la commune de Sulniac une association gère la restauration scolaire.
- un restaurant municipal : c'est le cas de Tréffléan ou la municipalité fait fonctionner un restaurant scolaire de 150 r/jour; mais aussi à Plescop avec 500r/j et encore à Ploeren avec 350 r/j.
- la "Cuisine centrale" : est un gros restaurant géré par la municipalité ou en délégation : Vannes à Kercado avec une capacité de 2000 r/j livre les cantines scolaires;
- la cuisine centrale d'Elven avec 1.000r/j livre écoles, foyer et collège privé;
- Saint-Avé avec 700 r/j de capacité livre également écoles publiques et privées et le collège privé; idem en Arradon avec 530 r/j ou a Surzur 350 r/j qui sera bientôt agrandi à 420 r/j.
A Theix la nouvelle cuisine centrale, qui emploie 12 personnes, prépare 1050r/j et livre les écoles, le collège privé, la résidence des seniors, le portage à domicile et le multi-accueil.
Qu'en est-il a Séné ?
Les effectifs scolaires actuels sont les suivants :
Sur l'année scolaire 2010-2011, 68.130 repas scolaires ont été servis aux enfants de 430 familles. Les écoles sont livrées par Océane de Restauration, tandis que le foyer logement de Penhoët est livré par Ansamble environ 50 r/j ainsi que l'IME les Papillons Blancs (env. 30 r/j).
Restaurant scolaire du Bourg Réfectoire scolaire Aveline Restaurant Guyomard
Sur Séné il y a bien un restaurant scolaire.....oui mais au collège où 500 r/j sont préparés.
L'organisation administrative française fait que les collèges dépendent du Département alors que les écoles des communes. Du coup, pas de collaboration au niveau local !
Alors que les collèges privés sont souvent commensales de la restauration communale qui y trouve un avantage d'économie d'échelle....
D'ailleurs, cet exemple montre que la dispersion de décision des collectivités locales est à l'origine de l'essor des traiteurs industriels; Chaque commune gère "en solo" sa restauration; elle n'a pas les moyens de financer un restaurant aux normes actuelles et s'en remet au privé au lieu de chercher une solution avec d'autres communes!
Ne faut-il pas dés lors que la restauration scolaire soit une nouvelle attribution de l'Agglomération de Vannes au même titre que le traitement des déchets ou les transports en commun ?
Cela permettrait surement de rationnaliser la gestion et le "parc" de restaurants scolaires pour in fine réduire la charge pour la collectivité.
Que peut-on envisager pour le futur à Séné.?
Le potentiel existe avec 650 r/j et demain si la commune accueille une maison de retraite et si on fait "tourner" le centre de séjour avec des scolaires extérieurs à la commune, on peut atteindre les 700 r/j.
Combien coûte une cuisine centrale moderne et aux normes ?
Theix a réalisé un équipement pour 2.3 millions d'euros et 1.200 r/j de capacité.
Surzur a un projet de 420 r/j pour 1.6 millions d'euros.
Pour Séné - à la louche - un tel équipement tournerait autour de 2 millions d'euros hors subventions. Séné peut-elle le financer ?
L'examen du budget primitif de la commune montre que 2,3 millions d'euros ont été dépensés en voirie;
Les Sinagots peuvent réfléchir sur la finalité de l'action communale : de belles routes avec de l'enrobé, des trottoirs en granit etc...pour des véhicules...ou bien le strict minimum sur la voirie et de la capacité financière pour des équipements collectifs...
Ensuite qui gère : la commune ou bien une entreprise privée en délégation ?
L'avenir à Séné : il passe par une collaboration. La ville de Theix a perdu des clients pour sa cantine municipale, le collège privé pour des raisons de coût a préféré travailler avec un traiteur industriel privé. Face à la baisse des dotations de fonctionnement aux communes, les fameuses DGF, trois communes Theix, Séné et La Trinité Surzur ont décidé d'utiliser en commun les installations de la ville de Theix. Cette coopération intercommunale devrait commencer à la rentrée 2015. En février 2015, la ville de Theix a donné des précisions sur ce projet de coopération intercommunale.
Il est intéressant de noter que le prix du repas va baisser à 2.72 €. On peut alors se poser la question si il faut quela ville de Séné continue à subventionner les repas. En effet, chaque foyer qui fait ses courses au supermarché peut se rendre compte qu'un repas à la maison revien ausiis cher voire plus que ce prix annoncé de 2.72 €. Notre commune paye l'investissement, il serait "solidaire" que chaque famille paye le vrai coût du repas. Pour les moins favorisées, l'attribution d'une "allocation cantine" pourrait être décidée....
Sécurité à Séné
Lors de la campagne électorale pour les municipales, les différentes listes ont abordé le thème de la sécurité. Sénégolfe apporte quelques éléments à la réflexion des habitants.
Séné bien que très insérée dans le tissu urbain de Vannes, n'est pas en secteur police, mais dépend de la gendarmerie de Theix.
La communauté de brigades de Theix est compétente sur 11 communes (Arzon, La Trinité-Surzur, Le Hézo, Le Tour-du-Parc, Noyalo, Saint-Armel, Saint-Gildas-de-Rhuys, Sarzeau, Séné, Surzur et Theix). Rattachée à la compagnie de gendarmerie départementale de Vannes, elle compte 28 personnels, repartis entre la brigade chef-lieu de Theix et la brigade de proximité de Sarzeau.
Lors de l adernière campagne électorale, la sécurité est entrée en scène à la suite de la première réunion d'information de Séné Action Renouveau. Voir prospectus annexé à cet article.
M. Prévost, co-listier de Michel Mougin et ancien militaire, a proposé de réaliser un diagnostic de sécurité. Luc Foucault, maire sortant a renchéri en annonçant que ce diagnostic de sécurité était en cours et qu"il serait rendu public après les élections. Toutefois le maire sortant a pris déjà conscience du problème des vols comme le montre l'article de presse joint en annexe. Enfin dans sa video sur Dailymotion, Fulup Le Foll a indiqué vouloir installer des caméras de videosurveillance dans notre ville.
Pour en savoir plus sur le DLS ou Diagnostic Local de Sécurité : http://fr.wikipedia.org/wiki/Diagnostic_local_de_s%C3%A9curit%C3%A9
Qu'en est-il de la sécurité ou de l'insécurité dans notre ville de Séné?
Le seul chiffre à ce jour avancé par l'équipe à M. Mougin et repris par M. Foucault fait état d'une trentaine de cambriolages à Séné par an au cours des dernières années. Chiffre a priori stable. Senegolfe, lecteur assidu de Ouest France et du Télégramme - Senegolfe encourage le lecteur a s'abonner à la presse locale - de mémoire ne note aucun homicide dans la ville ou bien d'accident de la route avec de graves blessés ou des morts.
Il y a bien des nuisances sonores d'origine varié. Le deal de cannabis a disparu de notre ville.
Bref les cambriolages semblent être la seule manifestation de délinquance à Séné.
Les caméras de videosurveillance sont-elles une réponse à ces cambriolages ?
La ville de saint-Etienne sur son site explique bien la cadre légal de leur utilisation : https://www.saint-etienne.fr/cadre-vie/videosurveillance
A Séné il est fort à parier que l'installation de caméra de videosurveillance se ferait en association avec la ville de Vannes qui dispose d'une salle de contrôle sans quoi "videosurveiller" ne sert à rien. Cette solution de mutualisation serait sans doute moins honéreuse.
Où installer ces caméras ?
Si nous avons à faire à des réseaux de voleurs organisés et mobiles, il apparait nécessaire de cadriller les entrées de la commune de caméras afin de photographier toutes les plaques d'immatriculation des véhicules entrant sur le territoire comunal. Ainsi ces données conservées 72 heures aideraient la gendarmerie de Theix à repérer les véhicules étrangers à la communes susceptibles d'appartenir à ces réseaux de voleurs.
Mais l'insécurité ne concerne pas que les vols. Notre ville de Séné est traversée par des voies empruntées par de nombreux véhicules.
L'axe route de nantes au niveau de Green Villages c'est 15.000 véhicule par jour.
L'axe route de nantes au niveau de la Croix Brisée (garage Citroën) c'est 18.000 véhicules par jour.
Quel est le chiffre des accidents à Séné ? Sénégolfe enquêtera.
La ville de Séné a fait implanter un radar au niveau du feu tricolore de l'intersection de la Route de Nantes et de la rue du Chemin noir. Celui-ci compte mois après mois le nombre de véhicules qui "brûlent" le feu mais finalement empêche-t-il les automobilistes distraits, pressés ou inconscients de griller le feu ? C'est une fausse "bonne idée" car encore trop de véhicules le brûlent...
Ouest-France en date du 20 février 2015 publiait les chiffres de la Préfecture :
En 2012 le radar feu rouge de la route de Nantes a flashé 1580 véhicules.
En 2013 ce même radar a verbalisé 1015 conducteurs : l'écart peut s'expliquer par le fait que les conducteurs de l'agglomération de Vannes ont désormais enregistré sa présence.
En 2014 le radar tricolore a sanctionné 904 véhicules.
On constate un net recul des "étourdis" ou "chauffards" mais c'est encore bien évidemment trop. Il aurait pu y avoir 904 poussettes, piétons ou mamies accidentés à ce croisement.
Si ce radar doit rester, Sénégolfe milite pour que des panneaux lumineux avertissent les conducteurs du feu tricolore et du radar. Avec ces avertisseurs on peut penser que le nombre d'étourdis ou de chauffards sera considérablement dimlinué pour encore mieux protéger les poussettes, les piétons et les mamies...
La Route de Nantes : ce nom est-il encore adapté à une avenue qui dessert des quartiers comme Green Village, Limur, Clos du Poulfanc.
Sénégolfe propose de garder le nom de Route de Nantes que pour la partie est de cet axe au delà du rond-point d'Intermarché vers Theix.
La partie de cette avenue qui demain sera bordée par les Quais de Séné, Coeur de Poulfanc mérite un autre nom.
2014 est l'année du Centenaire de la Grande Guerre de 1914-18.
Sénégolfe suggère au prochain maire de trouver un nom pour cette avenue et commémorer ainsi une page importante de notre histoire nationale.
Georges Clémenceau, Jean Jaurès, un figure bretonne ?
- l'as Augusdte Lahoulle http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Lahoulle
- les neufs frères Ruellan : http://www.1914-1918.be/neuf_freres_ruellan.php
- l'amiral Ronar'ch : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Alexis_Ronarc'h
http://centenaire.org/fr/espace-scientifique/societe/des-bretons-des-bretagnes-en-guerre
Séné, Port Anna et la pêche
Courant février 2014, le Comité Départemental des Pêches du Morbihan a rencontré les pêcheurs de Port-Anna.
Qui sont les patrons pêcheurs de Séné ? Que pêche-t-on dans les eaux du Golfe du Morbihan ?
Sénégolfe vous propose de mieux connaître une activité phare de notre commune : la pêche professionnelle.
Les différents types de pêche :
La pêche peut être faite à pied à marée basse (palourde), à la nage (oursins en apnée) ou sur un navire avec différents matériels. On parle d'art trainant quand le bateau traine son matériel. C'est notamment le cas de la pêche à la coquille Saint-Jacques que nos marins de Séné opèrent en saison dans la Baie de Quiberon. On parle d'art dormant quand le bateau vient immerger son matériel dans sa zone de pêche et revient ensuite relever ses prises. Si le bateau déploie un filet, on parle de fileyeur, si le bateau immerge une palangre, on parle de palengrier, le caseyeur remontera ses casiers et enfin la pêche à l'anguille utilise un filet particulier le verveux.
La pêche aux casiers est pratiquée dans le Golfe pour capturer des seiches mais aussi l'étrille, le crabe vert, le bulot ou la crevette bouquet. Chaque pêche à son type de casier adapté.
La pêche à la drague est utilisée pour ramasser les coquilles Saint-Jacques en saison et dans le Golfe pour pêcher la palourde ou l'oursin.
La pêche à la palangre est utilisée pour capturer : bar, dorade grise, dorade royale, lieu jaune, mulet, congre, merlan.
La pêches avec un bateau fileyeur : le trémail est utilisé pour la pêche de la seiche ou à la sole alors que le filet droit sert à pêcher différentes espèces de poissons : rouget, bar, dorade grise, dorade royale, lieu jaune, mulet, merlu, merlan
La pêche au verveux se pratique uniquement dans la partie interne du Golfe du Morbihan. Seules les anguilles jaunes sont ciblées puisqu’elles restent dans le Golfe du Morbihan quelques années avant de remonter les rivières et de se transformer en anguilles argentées. Ces dernières seront rarement pêchées lors de la dévalaison (retour des anguilles argentées vers la mer des Sargasses pour la reproduction) puisqu’elles ne font qu’un passage éclair sur le site. Les verveux sont placés majoritairement dans les herbiers à zostères, nombreux sur le site, dans lesquels les anguilles se dissimulent. Ils sont remontés quotidiennement.
Une activité professionnelle très encadrée :
Dans le cas de la pêche en bateau, un patron pêcheur dispose d'un bateau qu'il a immatriculé aux Affaires Maritimes, aujourd'hui intégrées dans la DDTM du 56 (qui regroupe les anciennes directions départementales de l'Agriculture et de l'Equipement). Le Morbihan est organisé en quartiers de pêche et Séné avec Larmor Baden qui sont les 2 ports de pêche principaux du Golfe constituent le quartier de Vannes.
Les statisitiques du Ministère de la Mer qui enregistre les débarquement de pêches fait la liste suivnates des "port" où ont été déclarés des prises de pêche : Arradon, Le Bono, Auray, L'ïle d'Arz et l'ïle aux Moines, Larmor Baden, Locmariaquer, Séné et Vannes. Il suyffit en effet qu'un pêcheur de bar professionnel au de ligne décclare une prise pour que le "port" de la commune , souvent une cale, soitr comptabilisé dans les statistiques.
Par simplicité le patron pêcheur va choisir son port d'attache au plus près de son domicile. A Port-Anna les mouillages professionnels sont gérés par la ville de Séné. On
dénombre actuellement xxx professionnels à Port-Anna.
Ensuite le patron pêcheur va aller pêcher des espèces sur des zones de pêches dans le Golfe du Morbihan ou bien dans la Baie de Quiberon on ne divulguera pas ici les bons coins de pêche!)
Mais l'activité de pêche est encadrée afin de préserver la ressource en poissons, crustacés et autres mollusques pêchés. A de rares exceptions (par exemple la seiche ou morgate car elle vient mourrir dans le Golfe lire pdf ci-joint sur sa biologie) chaque espèce est soumise à une licence de pêche gérée par le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins de Bretagne (CRPMEM) qui dans notre département disposent de bureaux à Lorient et Quiberon.
http://www.bretagne-peches.org/
La licence peut aussi s'appliquer à un type de pêche définie liée à un équipement de pêche particulier. Par exemple une licence pour la pêche à la palangre. La pêche avec un chalutier fait exception et n'est pas soumise à licence.
Afin de suivre la ressource de pêche, chaque patron-pêcheur doit déclarer mensuellement ses prises en fonctions de la zone de pêche. C'est la zone de pêche qui est suivie à des fins scientifiques et de gestion de la ressource. Ces statistiques sont compilées par la Direction des Pêches Maritimes et Aquaculture, la DPMA. France Agrimer est l'organisme qui traite ses données. La DPMA a ses bureaux à Paris et une délégation à Nantes.
Le Golfe du Morbihan : zone de pêche de poissons, crustacées et mollusques et zone d'élévages d'huitres
Selon la préfecture du Morbihan, en 2005, la pêche traditionnelle du Golfe du Morbihan était pratiquée de façon artisanale avec 46 embarcations de taille modeste (7 à 8 m et développant en moyenne 70 ch). Les pêcheurs exercent en moyenne deux métiers dans l'année. Ils quittent le périmètre du Golfe du Morbihan en hiver pour participer aux campagnes de pêche des coquilles St-Jacques ou de civelle dans la Baie de Quiberon notamment. En été, la pêche se pratique dans le Golfe du Morbihan au casier (anguilles, crevettes roses, étrilles, seiches), à la drague (palourdes, oursins, pétoncles), voire à la palangre ou aux filets.
Il faut ajouter à cette pêche à bord de bateaux, la pêche à pied à la palourde ou la pêche en apnée à l'oursin qui dans le Golfe sont significatives. En effet, les plus gros tonnages ne concenrnent pas le poissons mais les crustacées, les coquillages et les mollusques.
La pêche à la palourde : 300 marins pêchent la palourde dont 270 pêcheurs à pied et une trentaine de bâteaux drageurs. Environ 1500 tonnes de palourdes.
C'est une activité importante dans le Golfe du Morbihan. Elle se pratique à la main, en apnée ou à la drague sur l’ensemble du Golfe, le gisement classé de Sarzeau étant le plus riche. En 2000, 1300 tonnes de palourdes ont été pêchées par les pêcheurs à pied et 203 tonnes par la pêche à la drague. C'est une production en croissance, qui était partagée en 2008 entre 204 pêcheurs à pied et 25 pêcheurs à la drague pour 825 T en 2008 (732 T en 2006). Ce gisement classé est l’un des premiers en importance au niveau européen. Cependant, la pêche de la palourde s’effectue sur une zone où poussent des herbiers de zostères, habitat privilégié des oiseaux migrateurs recherchant à la fois la tranquillité et l’alimentation provenant des herbiers de zostère. Il convient donc de prendre les dispositions permettant de concilier l’exigence de protection de l’environnement avec celle de sauvegarde de la pêche à la palourde.
palourde-japonaise palourde commune
Parfois il arrive que des vols de palourdes aient lieux dans le Golfe du Morbihan comme rapporté par Ouest-france en nov.2014 :
La pêche aux oursins : elle constitue la deuxième production du Golfe du Morbihan sur le gisement compris entre la pointe du Blair/Port-Navalo, à l'est jusqu'à l'île d'Arz. Elle est
pratiquée par 12 pêcheurs à la drague et 76 pêcheurs en apnée dans un cadre réglementaire strict. Une étude de l'Ifrmer montre que la ressource est en augmentation.
La pêche à la morgatte : Voir le pdf attaché pour tout savoir sur la seiche ou morgate. (Mot breton venant de mor = mer et gat = lièvre).
C'est une caractéristique du Golfe du Morbihan. Ce céphalopode au printemps vient pondre et mourrir dans les eaux réchauffées du Golfe du Morbihan.
Découvrez Thierry Jacob pêcheur à Séné présenter l'activité de la pêche à la morgate. :http://videos.tf1.fr/jt-13h/golfe-du-morbihan-a-la-peche-a-la-morgate-7960819.html
Mais que pêche nos patrons-pêcheurs ancrés à Port-Anna ?
Le tableau suivant montre les prises enregistrées dans le Golfe du Morbihan. Si on ne traite pas la conchyliculture (voir page sur cette activité d'élevage) le quartier de Vannes, composé essentiellement par les pêcheurs de Port-Anna enregistre surtout des tonnages significatifs en morgate. On peut estimer le tonnage de seiches à 70 T, celui des crustacées (tourteaux, étrilles et bouquet) à 15 T et celui du poisson ( bar, etc) à 30 T. Il s'agit d'une activité de pêche très très modeste à l'echelle du Morbihan.
Selon le Bureau des statistiques de la pêche et de l'aquaculture de la Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture du Minsitère du Développement Durable, les captures sur le Golfe du Morbihan sont déclarés au débarquement de chaque port : Arradon, Le Bono, Auray, L'ïle d'Arz et l'ïle aux Moines, Larmor Baden, Locmariaquer, Séné et Vannes.
Selon ses chiffres, pour Séné-Port-Anna et Vannes-Conleau, on pêche environ 50 à 80 tonnes de poissons, 13-15 T de coquillages et 35-55 T (Saint-Jacques, les clovisses, les palourdes, le peigne operculé, le pétoncle-vanneau) de crustacés (crabe vert, étrille, bouquet, crevettes) auxquels on ajoutera entre 30-40 T de seiches.
Pour en savoir plus sur les espèces de l'estran breton : http://nature22.com/estran22/estran.html
crabe vert bouquet étrille
coque pétoncle
Les mulets (plusieurs espèces) est le poisson le plus débarqué à Port-Anna-Conleau (30-40 T) suivi par l'anguille (8-13T). On débarque bon an mal an entre 2000 et 4000 kg de bar, 2000 à 7500 Kg de dorades, 500 à 1500 kg de soles, 900 à 1800 Kg de rouget, 300 à 2300 kg de merlan et aussi de la raie, du congre, du merlu, du maquereau, du lieu jaune....
dorade bar mulet
Ces mêmes statistiques ne relèvent du 3à 6 Kg de homard débarqués sur Séné ou Vannes !
Les pêcheurs de Séné et les bateaux ancrés à Port-Anna :
Port-Anna est un port de pêche récent dans le Golfe. (Voir histoire du port dans le pdf joint). Un môle en béton dispose d'une station de gasoil pour les bateaux et protège une aire de mouillage sur ponton où les bateaux de pêcheurs sont ancrés. On compte une douzaine de marins pêcheurs ayant leur bateau amarré à Séné. Ils emploient environ personnes.
Une association oeuvre à préserver le site
VA 280032 Le Grand Large Denis Creneguy
VA 584485 Bugale ar Mor - Frédéric Jacob et Christophe Malry.
VA 3472 Eureka
VA 911746 Cassiopée
VA 688042 Tily
VA 347530 Méaban
VA 429630 Tamaris
VA 590003 Alea Jacta Est - Mr & Mme LE RAY Christian
VA 347528 Sirius
VA La Chaumière des Mers - Frédéric Gonzalez
Senegolfe recencera les autres pêcheurs professionnels vivant à Séné, notamment pour la pêche à la palourde et la pêche à l'oursin.
Les deux derniers pêcheurs de Conleau : http://www.youtube.com/watch?v=zdAWGhhvXFY
Projet de restauration à Port-Anna :
A Port-Anna on peut compter sur une esplanade réaménagée par l'équipe Foucault et une capitainerie. A gauche de la capitainerie il ya une rangée de garages.
Il semble que les élus de tout bord, Séné Action Renouveau, Séné Terre Mer et Séné Avenir Solidarité lorgent sur ces garages pour y favoriser la création d'un débit de boissons : musée-bar, bar ostréicole ou maison du port.
Il faut se rappeler que Port Anna est au bout de la presqu'île dans un cul-de-sac. Certes Conleau est à 200 m mais il faut savoir nager.
La viabilité économique d'un projet privé n'est pas certaine...a moins que nos impôts servent à financer les locaux pour un lieu qui risque de n'être utilisé que quelques semaines par an en période estivale ou le jour d'évènements locaux.
Ne faudrait-il pas plutôt réfléchir avec les pêcheurs et les ostréiculteurs à une Maison du Golfe en Badel qui servirait à la vente et à la dégustaiton d'huitres et pour les écoles, ce lieu servirait de salle d'éveil à la protection du Golfe et à la connaissance de la pêche et de l'ostréiculture ? Lire page Ostréiculture à Séné.
L'agriculture à Séné
Enjeu : préserver le foncier agricole en zone urbaine et littorale - Jouer la carte du futur Parc Régional du Golfe du Morbihan.
La comune de Séné a une superficie est de 1994 ha. Il y aurait entre 440 ha de terres agricoles et 560 ha selon l'administration qui en fait le décompte. Le territoire communal comprenait 45 % de terres agricoles en 1988 et en 2000, il n'y en a plus que 27%,soit une "perte" de 212 ha consommées par l'urbanisation, les routes et les zones d'activté, ce que l'on appelle l'artificialisation des sols.
Le tableau suivant montre lé déprise agricole sur notre commune.
La carte suivante montre l'usage agricole des terres sur notre commune :
Si on ne tient pas compte des ostréiculteurs, de Maestria, centre d'équitation, notre commune compte en 2014, 15 exploitants agricoles, dont 2 en retraites avec encore une activité d'élevage, qui emploient environ une trentaine d'actifs. Voir ci-dessous la liste et leur sites internet. Les producteurs BIO de Séné et d'autres communes environnantes commercialisent leur production à la zone du Poulfanc dans le Local BIO.
http://www.consommer-local.fr/S%C3%83%C2%A9verine-fa-4676-1_1328121308.html
On regrettera ce nom pas très vendeur. Il est vrai que notre commune avec son périmètre protégé autour de la réserve de Falguérec et le long du littoral pour protéger l'ostréiculture, est toute désignée pour accueillir des productions issues de l'agriculture biologique. La proximité de "la ville", est aussi un atout pour le maraîchage.
L'enjeu pour l'agriculture à Séné réside dans le Plan Local d'Urbanisme. Le nouveau PLU révisé sous la mandat Foucault a réduit les surfaces constructibles mais le logement autour du bourg a consommé pas mal de foncier.
L'enjeu pour les années à venir sera de préserver ce foncier et d'accueillir des populations en recherche de logements. Un choix qui passe sans doute par la fameuse densificaiton urbaine....
La création future du Parc Régional du Golfe du Morbihan offre aussi aux agriculteurs de Séné un label à valoriser.
Le lecteur trouvera aussi 3 documents joints à cet article pour approndir sa connaissance sur ce sujet.
En 2015, une partie des agriculteur de Séné ont crée un site internet http://www.lesproducteursdesene.com/
Maraichage :
La Ferme de Cano http://lafermedecano.com/acces.html
GAEC La Ferme de Balgan http://annuairebio.mobi/detail/57250?categorie=1
S Comme safran : Clodine RABIN - prodcutrice de safran Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. http://www.s-commesafran.fr/
La Ferme de la Croix-Neuve : Le Ménach Michel http://www.savourezlabretagne.com/synagri/michel-le-menach
Earl Ozon http://www.consommer-local.fr/S%C3%83%C2%A9verine-fa-4676-1_1296555754.html
http://www.lespaniersdechrystelle.com/content/29-ferme-maraichere-d-ozon
Horticulture :
Fleurs Du Temps SCEA : Nathalie CAUDAL producteur de fleurs
http://edecideur.info/edecideur/0119Z/CAUDAL-Nathalie-FLEURS-DU-TEMPS-410625388.php
Les Jardins de Balgan : Ludovic & Françoise GUITET - producteurs de fleurs http://lejardindebalgan.fr/
Elevages :
Ferme de Goavert : Yannick BENOIT : Elevage de bovin viande
Volailles Sinagotes : Isabelle & Gilles LE FALHER - producteurs de volailles et de viande bovine. http://www.artisans-commercants-sene-vannes.fr/fichepro/volailles_sinagotes.html
EARL Les Salers du Marais / Marie & Richard CORMIER : producteur de viande bovine.
Ferme de Penn da Benn, Gaëlle & Fabrice MENARD : producteur de produits laitiers BIO http://www.fermepenndabenn.fr/tag/ferme-penn-da-benn/
API CADOR : Jean-Paul CADOR producteur de miel
Ferme de Cariel : Jean-Luc LE THIEC - producteur de porc BIO http://annuairebio.mobi/detail/11735?categorie=1
Chèvrerie KerlébiK
Route de Kerléguen
56860 Séné
Téléphone : 07 83 01 27 33
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Dette : analyse de Francis Pouligo
Sénégolfe donne la parole à Francis Pouligo, maire de Séné de 1983 à 1988, pour une analyse pertinente des finances de la commune de Séné.
En fichier joint, le lecteur trouvra un tableau Exel avec l'ensemble des valeurs.
COMMUNE DE SENE - ANALYSE FINANCIERE - PERIODE : 2008/2013
Cette analyse financière a été élaborée par Francis POULIGO, sur la base des documents établis par la commune lors des débats municipaux sur les comptes et budgets de la commune
débats d'orientation budgétaire, comptes administratifs, budgets et d'après les comptes de gestion établis par le Trésor Public.
La période analysée va de 2005 à 2013. Les postes analysés sont ceux qui paraissent être fondamentaux, et qui permettent de se faire une idée des grandes orientations de la commune.
ANALYSE DES CHARGES
Les charges ont été analysées sous 3 groupes : les charges de personnel (55 % du total), les frais financiers (qui ne représentent que 5 % du total mais sont révélateurs de la politique d'endettement de la commune) et les autres charges (40 % du total).
Entre 2008 et 2013, le coût de la vie mesuré par l'INSEE a augmenté de 8.45 %.
Dans le même temps, les charges totales de Séné ont augmenté de 40.3 %, soit plus de 4 fois plus.
C'est le poste « personnel » qui a explosé à +67.8 %. Je n'ai que des données financières mais il serait intéressant d'analyser les évolutions en fonction des services. On se doute que la politique « culturel », avec le centre « Grain de sel » est le gros du bataillon.
Ajout de Sénégolfe : de mémoire M. Foucault en début de mandat a mis fin au statut précaire de certaines personnes et peut-être est-ce à l'origine du décrochage à la hausse des dépenses de personnel.
Ce poste « personnel » a franchi en 2009 le seuil symbolique des 50% des charges totales de la commune. Il représentait jusque là autour de 46 % des charges.
Le problème de ce poste est qu'il a un degré d'inertie très fort : tenter de réduire ce poste demande beaucoup de temps, de constance et une dose de courage. En 2013, les frais de personnel augmentent de près de 4%, alors que l'inflation n'atteint pas 1%. Ce poste subit les augmentations mécaniques d'ancienneté qui le rendent, en général, très inflationniste pour une collectivité.
Les frais financiers baissent fortement depuis 2006. Entre 2005 et 2011, ce poste a diminué de 200.000 euros soit de près de 40 %. Deux facteurs expliquent cette baisse : 1) amélioration de la situation financière nette (emprunts – trésorerie), 2) la baisse des taux financiers.
A propos des taux financiers, on a parlé d'emprunts toxiques. Il est vraisemblable que si les emprunts de Séné avait été aussi toxiques qu'il est affirmé, les frais financiers auraient plutôt explosé ! De même, si pour jouer la prudence, les emprunts avaient été négociés à taux fixe, le gain perdu aurait été de l'ordre de 50.000 euros par an (sans doute plus compte tenu de la baisse continue des taux). Je pense qu'il y a une confusion entre les termes d'emprunts toxiques et d'emprunts indexés.
Les autres charges, pendant cette période 2008/2013, ont augmenté de 24.7 %, soit près de 3 fois plus vite que l'inflation. La communication municipale laisse entendre que les frais généraux ont été maîtrisés. Ce n'est pas tout à fait ce que disent les chiffres.
ANALYSE DES PRODUITS
Les produits sont composés de 3 groupes :
les impôts récoltés par la commune auprès de nous, chers contribuables
les dotations et subventions provenant essentiellement de l'Etat
et les produits divers provenant des services de la commune
Les produits, globalement, augmentent d'une manière continue depuis 2005 (plus de 10% en 2066 et 2007 et de 6 à 4 % jusqu'en 2011). On assiste à un tassement en 2012 qui se confirme en 2013.
Pourquoi cette progression des recettes de la commune à partir de 2005 ?
On peut l'expliquer par trois actions initiées lors de la mandature « Salic » :
2 programmes immobiliers importants ont été ouverts : l'opération Lorcy et la ZAC de Kerfontaine
la révision cadastrale qui a permis de trouver des ajustements (parfois importants) aux bases d'imposition et de donner plus de justice dans la répartition de l'impôt.
Le recensement complémentaire qui a porté la population à plus de 10.000 habitants. Ce recensement a été contredit par le recensement général 2 ans plus tard (en 2007) mais la commune de Séné a profité de ce classement jusqu'en 2010, en lui apportant 500.000/600.000 euros de dotations de l'Etat par an, qu'elle n'aurait jamais perçu sans ce recensement complémentaire.
Les impôts (y compris les compensations versées par l'Etat) représentent 63 % des recettes. Depuis 2005 (et même un peu avant), la masse des impôts augmentent de manière continue, jusqu'en 2011, malgré un maintien des taux d'imposition. L'explication se trouve dans
d'une part l'augmentation des bases décidée par le législateur, censée couvrir l'inflation
d'autre part, les programmes immobiliers et les nouveaux habitants.
Les dotations et subventions de fonctionnement (30 % des recettes) en provenance de l'Etat ont explosées en 2007 (+45 % sur une seule année). Elles ont poursuivi leur progression jusqu'en 2010, dernière année où la commune a pu bénéficier de la compensation des 10.000 habitants. Depuis cette date, les dotations plongent et on peut craindre, compte tenu du contexte général, que cette régression continue.
Les autres produits, qui représentent 7 à 8 % des recettes, sont relativement négligeables et ont aussi une tendance baissière, malgré le « grain de sel » qui aurait dû logiquement apporter quelques ressources.
LA MARGE BRUTE
La marge brute (appelée aussi « autofinancement ») est la résultante des produits et des charges.
Logiquement, elle a fortement progressé de 2006 à 2008, pour attendre 2.600.000 euros, puis elle s'est stabilisée entre 2009 et 2011, pour enfin plonger en 2012. Cette tendance inquiétante se confirme en 2013 (1.900.000 euros) soit plus de 700.000 euros en moins par rapport à il y a 3 ans.
LES INVESTISSEMENTS
Plusieurs investissements significatifs ont été réalisés dans le mandat : routes, église, ...et surtout le centre culturel « grain de sel ».
De 2008 à 2012, la commune a investi plus de 21 Millions d'euros, un peu plus que le montant des investissements du mandat « Salic » (près de 20 Millions sur 7 ans).
Plusieurs opérations sont actuellement en cours, qui vont peser sur les finances futures : le centre international de séjour, l'aménagement du Coeur du Poulfanc (8 Millions à la charge de la collectivité).
Compte tenu de l'autofinancement en berne, on peut logiquement penser que l'appel conséquent aux emprunts sera nécessaire.
ENDETTEMENT
La situation financière de la commune se compose de 2 paramètres :
les emprunts qui sont évalués dans les comptes administratifs de la commune
les comptes de trésorerie et les comptes de tiers qui n'apparaissent pas dans les documents classiques mais dans les comptes de gestion du Trésor Public.
La vraie situation financière de la commune est donc la résultante de ces paramètres, alors que le « public » ne connaît que les emprunts.
Pour apprécier l'endettement d'une commune, on analyse 2 ratios :
la dette par habitant
la dette par rapport à l'épargne.
L'appréciation de l'endettement est objective avec ces 2 paramètres mais peut aussi être corrigée par d'autres éléments : la progression ou la dégressivité de la population, la richesse de ses habitants, le dynamisme économique de la région...
Pour Séné, les emprunts étaient :
au 31/12/2007 de 11,3 Millions soit environ 1.250 euros par habitants et 5 ans d'épargne
au 31/12/2013 de 10.4 Millions soit environ 1.200 euros par habitant et 5.5 ans d'épargne
L'endettement de Séné est donc plus favorable en 2013 en terme de valeur et d'habitant mais moins en terme de capacité de remboursement.
Si on introduit la trésorerie dans ce paramètre, l'endettement devient :
au 31/12/2007 de 9.1 Millions soit 4.04 ans d'épargne
au 31/12/2012 de 9.8 Millions soit 4.76 ans d'épargne
La situation financière nette de Séné devient moins favorable en 2012 qu'en 2007 autant en valeur qu'en terme de capacité de remboursement.
PERSPECTIVES
Le montant des emprunts à Séné n'est pas particulièrement inquiétant pour les raisons suivantes :
la commune est loin d'être surendettée comme on a essayé de le faire croire. En effet, si la dette par habitant est dans les normes élevées, par contre au niveau de sa capacité de remboursement (5 ans) elle se situe parmi les meilleurs.
La commune augmente sa population, ce qui lui permet de répartir ses dettes sur un plus grand nombre.
Son niveau de fiscalité est dans une moyenne plutôt basse.
Sa population est une population dans les ressources sont plutôt dans le haut de la gamme au niveau du département.
Le chiffre-clé est le montant de l'épargne brute, qui permet d'autofinancer les investissements en limitant le recours aux emprunts.
Je pense que les charges vont continuer à augmenter, de l'ordre de 2 à 4 %, alors que les produits vont stagnés, la baisse des dotations de l'Etat étant compensée par une augmentation des produits des impôts.
Sur ces bases, l'épargne brute va donc diminuer de 100.000 à 300.000 euros par an. Dans 2 ou 3 ans maximum, l'épargne ne permettra plus d'assumer les investissements de base (entre 1.5 et 2 millions d'euros/an) sans emprunter. C'est d'ailleurs ce qui s'est produit en 2013 où la commune a emprunté 300.000 euros pour des investissements relativement modestes (2.3 Millions).
Or, les engagements futurs sont importants (voir plus haut « investissements »), le remboursement des emprunts va augmenter en diminuant ainsi le capacité d'autofinancement, les subventions d'investissements vont sans doute se raréfier...
Que peut-on faire ?
limiter les investissements
faire des économies sur les charges : charges de personnel === difficiles avec le statut des fonctionnaires autres charges : subventions aux associations / énergie / entretien des routes et bâtiments, .....
augmenter les impôts.
Que du plaisir ! Il aurait mieux fallu ne pas augmenter les personnels au moment des vaches grasses (période 2008 à 2010) et baisser significativement l'endettement....
Trop tard !
Francis POULIGO
Séné et sa dette
Enjeux : Maîtriser l'endettement de la commune - Dépenser pour des équipements utiles - Anticiper les restrictions budgétaires.
Dans la vie d'une commune, les décideurs locaux financent souvent de gros équipements par le recours à l'emprunt bancaire.
Le cumul des ses emprunts est à l'origine de la dette des communes.
Les graphiques suivant montrent l'évolution de la dette de la commune de Séné.
On voit qu'entre 2001 et 2005, sous l'ancien mandat de M. Salic la dette de Séné a été multipliée par 2 pour financer des EQUIPEMENTS tels que les bâtiments accueillant Ty-Mouss, le centre multi-accueil du bourg, des équipements sportifs au Derf (Dojo, salle de boxe) et sans doute trop de voirie...
Depuis 2006 la dette de Séné est stabilisée à un niveau assez élevé et elle oscille entre 9.5 millions d'euros et 10.5 M€. Avant la construction du centre culturel "Grain de Sel", la ville s'est momentanément désendettée pour laisser la dette à un niveau élevée. Le ratio de dette par habitant montre aussi un niveau d'endettement élevé.
Cependant la ville est aussi caution de la dette générée par la construction de logements sociaux comme le souligne la Cours Régionale des Comptes (CRC) dans son rapport. Cependant en incluant cette dette sociale la commune de Séné reste dans les normes.
Mais ce n'est pas tout. Le projet "Coeur de Poulfanc" oblige aussi la ville de Séné à se porter garant d'autres prêts, faisant augmenter la dette "hors-bilan" de la ville. Il est dommage que cet aspect de ce projet de rénovation urbaine n'est pas été évalué à sa juste mesure; il aurait fallu dès lors diminuer fortement l'endettement de la ville et donc sans doute ne pas rénover autant de voirie comme l'équipe municipale a fait sur ce mandat...
En lisant le rapport de la CRC on note aussi que dans cette dette se niche 2 emprunts dits structurés (ou emprunts toxiques). Sénégolfe pose les questions :
Quelle équipe municipale a fait cette erreur d'emprunter via des produits structurés ?
Pourquoi l'équipe actuelle n'a pas renégocié ces 2 prêts?
Quels risques font-ils peser sur la commune ?
Mais cette dette, Séné a-t-elle les moyens de la rembourser ?
La graphique ci-dessous montre que les ressources de la commune ne cessent d'augmenter parce que les impots fonciers et la taxe d'habitation augmentent et parce que la populaton de Séné augmente. L'Etat aide la commune avec la Dotation Générale de Fonctionnement. Ces dernièrs années, à cause d'un "resencement" de la population "favorable" à Séné, la DGF a augmenté. Cette erreur a été rectfiée et désormais le montant de la DGF est moindre. De plus, l'Etat tend à réduire les dotations aux collectivités territoriales. Bref, les bonnes années sont du passé; désormais la DGF stagnera ou diminuera. Malgré tout la ville garde un bonne capacité de remboursement comme le montre le ratio dette/ressources qu diminue et se stabilise à 160%.
Cependant le remboursement de la dette limite la capacité à financer des équipements pour notre commune.
Par ailleurs, l'augmentation des dépenses de fonctionnement ces dernières années réduit les marges de manoeuvre de la ville de Séné, sa capacité d'autofinancement.
Et pour l'avenir ?
Il est certain que les communes auront mons de largesse en argent public. Il est bon de rappeller que lorque l'Etat abonde le budget de Séné avec la fameuse DGF, la France dont le budget est en déficit, en emprunte au moins 25% sur les marchés financiers. La DGF de Séné se paye à crédit, nourrit les "capitalistes" les financiers" que tout un chacun vilipande. A partir de novembre les salaires ds fonctionnaires territoriaux sont payés avec de la DETTE.
La conjoncture économique n'est pas favorable à une augmentation de la pression fiscale locale. Les foyers souffrent, le nombre de chômeurs à Séné augmente; les retraités de Séné sont mis à contribution.
Nombres d'analystes à commencer par le président du Sénat s'alarme d'une gestion municipale déconnectée des réalités....
La ville de Séné peut maintenir ses ressources en continuant à accueillir des nouvelles populations.
Séné peut baisser la impôts locaux pour redonner une petit peu de pouvoir d'achats à ses administrés.
Séné peut encore réduire sa dette en limitant les dépenses d'équipement à des projets vraiment d'intérêt public.
Il appartient aux Sinagots de s'interroger sur le bien fondé de dépenses qui visent à refaire une rue devant chez eux ?
Voir : http://www.senegolfe.fr/tous-les-articles-dossiers-municipaux/item/109-de-la-voirie-à-séné.html
Séné en accueillant de nouvelles populations peut accroître ses ressources.
Séné dispose sufisamment d'équipements pour amortir ses frais sur un plus grand nombre d'habitants.
La dette, les impôts et le choix dans les futurs dépenses d'équipement seront des points majeurs de la prochaine campagne pour les élections municipales de 2014.
Fiscalité locale à Séné
Enjeux :
La fiscalité locale est un point essentiel pour une équipe municipale et pour les électeurs contribuables.
La fiscalité locale représente environ xxx % des recettes d'une commune et elle doivent couvrir l'ensemble des frais de fonctionnement de la commune.
Lors d'élections municipales ce point est largement débattu car le Maire et son équipe sont au premier front pour aborder les critiques sur la fiscalité locale...
Pourtant ces feuilles de calculs de taxes alimentent aussi d'autres structures.
Qui calcule le montant des taxes locales ?
Quelles collectivités territoriales les perçoivent ?
Comment juger l'évolution de la fiscalité locale à Séné ?
Pour nous y aider prenons l'exemple d'une ménage Sinagot propriétaire de son pavillon, vivant en ménage avec 2 enfants à charge.
Le tableau suivant retrace l'évolution de leur Taxe d'Habitation sur la période 2005 à 2012.
Que constate-t-on ?
La Taxe d'Habitation est perçue en partie par la commune de Séné pour 55% env. et le reste du montant acquitté va désormais à la communauté d'Agglomération "Vannes AGGLO". Jusqu'à 2001, c'était le département du Morbihan qui utilisait cet "outil fiscal" pour son budget.
Lors de ce changement, l'Agglo de Vannes a largement augmenté son prélèvement par rapport à celui du département....
Le contribuable Sinagot acquitte aussi une "Taxe Spéciale d'Equipement" : Senegolfe expliquera ce point.
A noter que les "frais de gestion" ont largement fondus passant de 38 euros à 10 euros. Serait-ce des gains de productivité du Trésor Public ?
La ville de Séné n'a pas modifié le mode de calcul sur la période ce qui permet d'analyser l'évolution plus facilement.
La ville de Séné n'a pas augmenté le taux de la taxe d'habitation qui permet de calculer le montant à partir d'une valeur locative brute du bien occupé (maison, appartement).
Beaucoup de Maires insistent sur ce point pour montrer "qu'il n'augmentent pas les impots" mais comme la valeur locative est régulièrement augmentée par l'administration fiscale, les Maires de Séné ont bel et bien augmenté la taxe d'habitation comme le montre le graphique suivant :
Si la valeur locative n'avait pas été révisée, la taux serait passé de 13.83% à 15.46% !
Par exemple pour l'impôt sur le revenu, les Gouvernements récents on gelé les barêmes ce qui se traduit ménaniquement par une hausse des impôts sur le revenu. Une mesure de gel des valeurs de base pour le calcul des taxes d'habitation et foncière auraient permis de mettre à la diète les collectivités, ou les aurait obligé à augmenter le taux d'imposition....
Qu'en est-il pour la taxe foncière ? Le tableau suivant retrace l'évolution sur 2005-2012, que constata-t-on ?
Les Taxes Foncières alimentent la ville de Séné, le Département du Morbihan et depuis 2011 la Région Bretagne ne puise plus dans cet outil fiscal pour boucler son budget.
Cependant, ce changement s'est aussi traduit par un décrochage à la hausse de la fiscalité : le Département a "profité" du départ de la Région pour accroître sa pression fiscale.
Il y a là sans doute des réaffectations entre collectivités locales mais in fine le contribuable va payer plus.
Taxe sur les Ordures ménagères :
On note une forte baisse des frais de gestion.
Depuis 2 ans les propriétaires fonciers financent une taxe spéciale d'équipement....
Pour la part de la ville de Séné on constate comme pour la taxe d'habitation, que le taux d'imposition est resté stable à 22.3%. Cependant la base de calcul est augmenté par l'administration fiscale chaque année. La taxe foncière à bel et bien augmenté sans cesse depuis 2008.
Comment juger cette augmentation en valeur de la fiscalité locale ?
Le tableau suivant montre l'évolution des recettes fiscales de la commune de Séné :
Au cours des dernières années, les différents programmes immobiliers ont permis d'accueillir des habitants si bien que l'on dénombre 4991 foyers fiscaux sur Séné en 2012.
Les communes n'utilisent pas cette mane fiscale supplémentaire pour baisser leur taux d'imposition, si bien que le montant des recettes fiscales augmentent au fur et à mesure que la ville accueille des nouveaux habitants. En général les communes pensent que leur dépenses doivent augmenter quand la population augmente; on pourrait envisager d'amortir les dépenses d'une commune sur un plus grand nombres d'habitant et donc faire baisser le taux d'imposition...
Bâtiments publics à Séné
Enjeu : gestion de l'immobilier communal.
La commune de Séné dispose de nombreux bâtiments publics propriétés de Séné ou bien du Conseil Général du Morbihan.
Après un inventaire de ce "patrimoine" bâtis nous nous interrogerons sur son utilisation.
1/ Les bureaux Place de
C'est bien entendu le siège des services municipaux et le siège du Conseil Municipal. L'ancienne mairie datant de 18xx a été complétée en 1993 par un nouveau batiment de m² pour un coût de 7.1 millions d'euros.
pour en savoir plus : http://www.caue56.fr/bases/archicontemporaine.php?mode=f&idf=108
2/ Les annexes immédiates de la mairie :
N°11 Ruelle du recteur : Point Jeunes N°5 Rue de la fraternité : Service Enfance-Jeunesse
N°1 Rue de la Fraternité : ancienne bibliothèque désafectée 1 Place de la Fraternité : ancienne salle des Expositions plus utilisée
5 bis Place Coffornic : Direction de
3/ Les salles communales :
La salle Saint-Laurent
La salle Ty-Kelou au Purgatoire. La salle de Limur : deux salles qui accueillent deux bureaux de votes
et les activités d’associations sportives.
4/ Les équipements touristiques :
- Le centre de séjour de Moustérian : il dispose de salles de restauration pouvant servir à des réunions.
-
5/ Les bâtiments scolaires :
Ils regroupent les écoles, les garderies attenantes et les salles de restauration.
Ces dernières sont souvent utilisées comme salle de réunions ou comme bureau de vote :
- La salle du restaurant scolaire du bourg
La salle du restaurant scolaire Guyomard. La salle Salicorne près de l’école Aveline Le réfectoire au Bourg
6/ Les bâtiments liés à l’enfance : voir page "Séné et ses Enfants".
Centre Ty-mouss Centre «
7/ Les bâtiments dédiés au sports :
Voir page sports. Parmi ces bâtiments il y a des salles de réunion :
la salle Allanioux la salle Chantal Daniel. Local Ticket-Sports
8/ Les bâtiments culturels :
Le centre culturel Grain de Sel voir page « Grain de Sel » et la salle des fêtes.
http://www.graindesel-sene.com/
9/ Bâtiment religieux :
Voir page "Séné et ses Cultes" : 1 église et 3 chapelles publiques (plus 2 chapelles privées).
10/ Locaux « champêtres » et côtiers :
- la ferme de Villeneuve propriété du Conseil Général : il accueille une association "Voiles et Traditions du Golfe du Morbihan" qui restaure des vieux bâteaux dans le cadre d'un projet d'insertion.
- la capitainerie de Port-Anna
- les locaux de la réserve de Falguérec
- l'espace Kercourse près de l'hippodrome dispose de vestiaires rudimentaires pour l'équitation et le club de football; un batiment attenant semble désafecté.
12/ Autres locaux :
- Hangars du service technique de la ville à Kergrippe
- hangars de Kercourse occupé par l'AMISEP
http://www.amisep.asso.fr/vannes/ti_liamm/tiliamm_kercourse.html
Sports à Séné : état des lieux & projets
Enjeu : rénover le complexe sportif Le Derf - promouvoir le sport santé et de proximité - créer à "Sénéplage" un pôle de beach sports.
La ville de Séné s’est équipée au fil des ans d’infrastructures pour la pratique de sports.
Faisons un inventaire de ces équipements et réfléchissons à quelques propositions d'équipements.
Equipements d’intérêt majeur : tout d’abord il y a des équipements sportifs qui ne concernent pas uniquement Séné et qui ont un intérêt au moins communautaire voire départemental. Nous citerons la base nautique de Moustérian, siège de
Les équipements scolaires : les activités sportives participent à l’éducation des enfants aussi retrouve-t-on des équipements aux abords des établissements scolaires.
L'IME les Papillons Blancs disposent de structures sportives extérieures. Une convention avec la ville de Séné pourrait faire en sorte que ces aires de sports et de jeux d'enfants soient à la dispostion des riverains en période non scolaire....
L’école Aveline compte sur un stade de football de proximité et sa cour de récréation…;
Les groupes scolaires Dolto et Sainte-Anne ne disposent pas de terrain enherbé ; la cour de récréation permet toutefois de pratiquer le ping-pong, le hand-ball, le basket-ball…
Le groupe scolaire Guyomard dispose d’un terrain enherbé en plus de spacieuses cours de récréation au marquage au sol pour le basket-ball; il est regrettable que des cages de hand-ball et de basket végètent à l'abandon près du groupe scolaire. Espérons que dans le cadre de "Coeur de Poulfanc" on pense à remettre en service ses équipements.
Il faudrait certainement « harmoniser » les équipements des écoles par exemple
- En installant dans les cours de récréation un table à ping-pong et des cages de hand-ball et basket-ball quand il ya suffisamment de place…
- en réservant la parcelle à côté de Ty-Mouss ou derrière le restaurant municipal, pour doter Dolto et Sainte-Anne, d’un terrain de football commun….
Lire aussi page Enfance.
Notre commune accueille le collège Cousteau au Poulfanc. Autour de cet établissement, la commune a réuni des équipements sportifs municipaux "loués" au collège. Ils servent aux professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) en période scolaire mais aussi à d’autres publics hors période scolaire. Le complexe sportif Cousteau dispose de 2 gymnases. L'actuelle municipalité est à l'origine du deuxième bâtiment qui comporte des tribunes utiles pour des compétitions. Cette dernière dépense d'équipement réalisée en 06/2010 a couté 360.000 € env. dont 15% financé par le Conseil Général du Morbihan.
Il compte également un mur d'escalade, de 2 terrains en terre-battus et une piste d’athlétisme. Il n’a pas et c’est regrettable de terrain de sport enherbé de grande dimension.
Cousteau Terrain en terre-battue Piste d'athlétisme Basket et hand-ball sur goudron
Gymnase N° 1 Gymnase N°2
Le stade de l’hippodrome : l’hippodrome de Cano dispose en son sein d’un terrain de football utilisé notamment par la section football du PPS.
On peut s’interroger sur le bien fondé de l’affectation de ce terrain au football en ce lieu réservé au cheval. Que ce soit les Milles Sabots ou les courses hippiques, l’espace de Cano devrait être dédié entièrement aux sports hippiques avec comme but l’accueil d’un club d’équitation…
Le stade de Limur : le parc de Limur dispose d’un stade de football peu utilisé par les riverains d’un quartier majoritairement habité par nos aînés.
Un projet sur Bezidel-Cousteau est à l’étude. Il conviendrait d’y insérer un parc près de la zone humide avec une aire de jeux d’enfants, un stade enherbé qui servirait aux élèves de Cousteau pour y pratiquer notamment le rugby. On voit là qu’urbanisme et activités sportives se rejoignent…
Le complexe sportif Le Derf : il concentre la majorité des équipements sportifs de la commune :
- football : un stade principal avec une tribune sud ; un stade de réserve attenant et 2 stades d’entrainement. Un club-house, salle Chantal Daniel permet aux licenciés de se réunir.
- le rugby : même si il n'y a pas de club sur la commune, le rugby est absent sur le complexe Derf. Pourtant le terrain de football secondaire pourrait être doté de poteau de rugby. Ainsi les collégiens de Cousteau pourait pratiquer ce sport...
- un dojo pour les arts martiaux
- un gymnase couvert.
Ces disciplines partagent des vestiaires communes et demain la ville de Séné a programmé leur réfection complète. Il s'agit de rénover les vestiaires, le chauffage et de se mettre aux normes pour accueillir des compétitions. Une dépense pour la commune de 493.350 € pour un lieu mutualisé entre plussieurs disciplines même si les licénciés de football seront les plus nombreux.
Le complexe « Le Derf » accueille aussi d’autres équipements :
- tennis : deux cours extérieurs et deux cours couverts dits « salle Denis Le Néchet » avec de nouvelles vestiaires récemment rénovées.
- Salle Claude Prunier dédié à la boxe :
Elle fait partie du Complexe Sportif Alphonse Le Derf conçu sur 2 niveaux, elle possède tous les éléments nécessaires pour la pratique de la boxe sur une surface de 300m2.
Elle est équipée : d'un ring officiel (6X6m) avec plafonnier, de différents appareils de musculation (bancs, rameurs, vélos, haltères etc…), d'un rail de 4 sacs de frappe, d'un mur de miroirs. Il y a 2 vestiaires séparés, avec douches et sanitaires permettant la pratique mixte de ce sport.
http://www.sene-teamboxing.com/pages/qui-sommes-nous.html
- skate-park : un viel équipement subsiste près du dojo et la commune a malheureusement empiété sur la parking pour installer un joli skate-park tout neuf; toutefois une structure déplaçable si besoin. Ce skate-park a couté 60.000 € env., fabriqué par 3RFactory à Limerzel. Inauguré en 0/2012 il est prévu d'être complété par un parcours BMX.
- hand-ball et basket-ball disposent aussi de terrain sur goudron à l’entrée du complexe.
- jeux de boule : cette discipline compte sur des terrains couverts « sous serre » et des terrains à l’air libre.
Sports de proximité : l'exemple du quartier Saint-Laurent, il y a là aussi un terrain de boule couvert pour les riverains.
Le sport est à la fois une activité de loisir et santé et rassemble des disciplines pour la compétition. Nos 2 complexes sportifs Le Derf et Cousteau répondent aux besoins scolaires et de compétition. Au quotidien si on veut jouer au basket ou au hand-ball en fin d'après-midi, faire une pétanque en famille le dimanche, jouer au ping-pong après l'école comment fait-on ?
On pourait réfléchir à installer çà et là dans des quartiers, une surface goudronnée dédiée aux sports de proximité, en veillant à ne pas générer de nuisances sonores pour les riverains. Nos enfants y trouveront une alternative à la télévision, et cela créera de la convivialité dans le quartiers. Les aires de jeux pour enfants sont des endroits à équiper de petits aménagements sportifs. C'est le cas par exemple à Limur même si le lieu mérite d'être rénové.
La Salle des Fêtes en centre-bourg accueille notamment la danse et la gymnastique.
Senegolfe propose de transformer la salle des fêtes et les terrains jouxtant en un centre aquatique municipal avec vue sur le Golfe pour d'autres pratiques en piscines...Voir Séné et Tourisme.
Dès lors il conviendrait d'accompagner ce projet de la création sur le complexe le Derf d'une salle de gymanistique et de danse. Il y a à côté de la salle de boxe une espae aménageable.
Senegolfe propose aussi de créer à Moustérian un pôle de "beach-sport" en saison autour d'un concept de Séné-plage avec apport de sable pour des sports tels que le beach-rugby, beach-volley; l'installaion d'un city-foot permanent...Voir Séné et Tourisme.
D’autres équipements liés au sports complète l’offre faite au Sinagots :
-Salle Allanioux : utilisés par les associations sportives pur leur réunions.
Enfin les salles municipales ( Salle de Limur ) permettent aussi à des associations sportives d’y exercer le cas échéant leurs disciplines.
Rénover le complexe Le Derf :
Comme ailleurs dans d'autres communes, on a réuni au fil des ans en répondant aux besoins de la population des infrastructures sportives sans véritable plan d'ensemble.
Il est temps de réunir les associations sportives et les Sinagots pour réfléchir sur une rénovation complète du complexe le Derf .
Quelques pistes :
- y aménager des vestiaires mutualisées entre toutes les disciplines : projet en cour pour 500.000 €
- y implanter une salle de gymnastique et de danse,
- y revoir le plan de circulation des véhicules en ne faisant qu'une entrée et des parking mixtes véhicules/sports : voitures et cars d'une part lors de compétitions et sports (hand-ball, basket-ball) si le parking n'est pas occupé.
- déplacer près des salles de tennis, les terrains de pétanque et de boule et le skate-park afin de requalifier les espaces libérés pour une place piétonne et ,
- la construction d'une Maison des Sports réunissant des salles et bureaux pour les associations et un "club-house" mutualisé pour toutes les disciplines.
- construire une tribune Nord.
Ce projet mobilisera aussi les 26 clubs ou sections sportives répertoriées sur la commune de Séné et les 2 associations scolaires. Plus de 30 disciplines sont proposées au Sinagots et aux sportifs de l'agglomération. Au total 3.000 sportifs utilisent ces équipements dont env. 2/3 de Sinagots. Les activités sportives ne fonctionneraient pas sans l'apport de 300 bénévoles, de 40 diploômes d'Etat et des 90 cadres fédéraux.
La commune de Séné dispose d'une structure pour réfléchir aux activité sportives : l'Office Municipal des Sports avec à sa tête J.P. Diquéro.
ADSL à Séné
L'ADSL à
Enjeu : Améliorer le débit ADSL sur la presqu'île de Langle - Connecter Séné au réseau de fibre de l'Agglo.
Il y a presque 5 km entre le bourg et le Poulfanc; autant entre le bourg et Barrarach. De plus notre commune compte un grand nombre de hameaux ou villages; cette donne historique et geographique complique un peu la tâche des aménageurs qui réfléchissent aux réseaux de gaz, électricité, eaux et assainissement ou bien de téléphone....Si le bourg de Séné ou le Poulfanc bénéficie de l'ADSL dans sa version la plus performante, l'offre triple-play (téléphone, Internet et télévision), cela n'est pas le cas dans toute la commune.
Comment cela s'explique-ti-l ? Comment est constitué le réseau téléphonique et ADSL ?
Quelles solutions techniques sont envisageables pour offrir à tous les Sinagots un accès ADSL convenable ?
Le schéma suivant explique la structure du réseau téléphonique. Un fil de cuivre relie un logement à un sous-répartiteur ou SR, lequel est relié à un central téléphonique ou NRA.
Pour en savoir plus :
Les éléments les plus importants sont les NRA. Il y en a un peu partout en France voir carte ci-dessous autour de Vannes.
Visionnez la video qui vous fait pénétrer dans un NRA : http://www.ariase.com/fr/guides/nra-noeud-raccordement.html
La ville de Séné en compte 2, l'un au centre bourg et l'autre au Poulfanc. Chacun à sa carte d'idendité :
Pour en savoir plus : http://www.degroupnews.com/carte-nra-adsl/bretagne/morbihan/sene/56243SNE.html
Ces NRA de part leur positionnement entrainent des affaiblissements de signaux ADSL plus ou moins forts selon où l'on se situe.
La ville de Séné compte au moins 9 sous-répartiteurs ou SR installés sur toute la commune au fur et à mesure de la construction de logements ou de zones d'activités. Voir carte et photos.
Belle Etoile Cadouarn Gressignan
Langle Montsarrac Kergrippe
Limur Route de Nantes ZAC Poulfanc
De chacun de ses SR partent des fils de cuivre vers les logements, en aérien ou sous terre dans des fourreaux .
A qui appartient le réseau téléphonique ?
Le réseau, aérien ou souterrain n'est plus un bien public, mais la propriété de l'ancien opérateur public aujourd'hui privé :
Quels matériels disposent les fournisseurs d'accès ?
Le fournisseur d'accès ajoute leur matériel (Dslam) à côté ou dans le NRA : c'est le dégroupage local ; par exemple au Poulfanc on peut voir le matériel de Free . Voir photo ci-dessous. Le central du Poulfanc et du Bourg sont équipés par FREE, SFR, Bouygues et Orange.
L'opérateur peut louer des DSLAM d'un autre fournisseur d'accès si il ne couvre pas la zone; d'autres fourniseurs d'accès ont carrément décidé de louer le réseau à leur "confrères" qui le déploient en France. C'est le cas de Darty par exemple.
Quand votre logement est trop loin d'un central téléphonique ou NRA, le signal est de piètre qualité et vous n'êtes pas elligible à l'ADSL, ou bien vous ne recez pas la télévision; c'est ce que vivent certains Sinagots dans les zones trop éloignées de la commune.
Quelles solutions existent-il pour palier cet éloignement géographique ?
Plusieurs techniques existent :
- Fibre optique : la plus simple est de relier votre sous-répartiteur SR non plus avec du fil de cuivre mais avec de la fibre optique depuis le central téléphonique ou NRA comme sur le schéma. La fibre optique qui est plus performante "rapproche" votre foyer du central.
Dans le cas de la presqu'île de Langle cette technique serait couteuse car il ya 4 SR à connecter !
- NR-Zo ou NRA-MeD : Une autre technique consite à accoller près du SR qui vous alimente un autre matériel (NR-Zo ou NRA-MeD) qui vient booster votre vieux SR. Voir schéma ci-dessous. Mais dans ce cas ce n'est pas encore gagné ! il faudra convaincre les fournisseurs d'accès qu'il ya suffisamment d'abonnés prêts à solliciter l'ADSL et le triple play (TV incluse) pour qu'il ait un intérêt économique à installer ses SLAM ADSL dans ces armoires NR-Zo !
Sur la presqu'île de Langle, la dispersion de l'habitat rend couteuse le déploiement de cette technologie : comptez environ de 50 K€ à 150 K€ pour une armoire que le fournisseur d'accès installe si il peut compter sur un grand nombres d'abonnés ADSL pour le rentabiliser. Par ailleurs, la législation ( défini par l'ARCEP) ne retient cette technique que si dans la zone à courvrir le signal est vraiment très faible ce qui n'est pas le cas de la presqu'île de Langle...
La densité de population sur la Presqu'île impacte donc les réseaux et celui de l'ADSL; Les habitants des villages peuvent s'interroger si accueillir quelques petits collectifs ne faciliterait pas le desserte en ADSL, comme à des bus en plus de pérenniser les effectifs à l'Ecole Aveline....
Cependant le Conseil Général du Morbihan a signé un partenariat avec France Telecom pour mettre en place un programme d'installation de cette technologie pour gommer le zones mal desservies par l'ADSL, mais ce programme ne concerne pas les communes de Vannes Agglo, mais des communes rurales du département.
http://www.echosdunet.net/dossiers/dossier_4033_adsl+-+79+nra+zo+pour+couvrir+100%25+morbihan.html
- D'autres techniques existent : Wi-Fi, Internet par satellite, connection CPL...
http://www.ariase.com/fr/haut-debit/wifi.html
http://www.ariase.com/fr/haut-debit/cpl-courant-porteur.html
Le AIRMAX : l'Agglo de Vannes, compétente pour les réseaux de fibres optiques, réfléchit pour la presqu'île de Langle à une autre technologie plus récente le AirMax variante du Wi-Fi. Des réalisations en Seine-Maritime ou dans l'Hérault semblent montrer que cette nouvelle technologie est éprouvée. La société INFOSAT Telecom entre autres propose cette technologie. Le principe est simple : une antenne reliée au réseau de fibre optique, judicieusement positionnée sur le territoire, irrigue par des ondes les habitations qui sont équipées d'une antenne de réception.
Pour en savoir plus :
http://www.mcom.fr/fr/divers/lodevois-larzac-042011/
http://www.infosat-telecom.fr/fr/solutions/infrastructure/construction/
En préalable, il faut amener de la fibre optique du réseau STTO REVA de Vannes - désormais transféré à Vannes Agglo - au moins jusqu'au centre bourg de Séné, puis tirer une fibre jusqu'au lieu où sera installée l'antenne . Lors de la réfection de la rue Bel Air un foureau a été positionné; ainsi la mairie et les entreprises de Kergrippe auront le très très haut débit. Une fois l'antenne AIRMAX installée, on peut compter sur des débits de 5-10 Mbit. Dansle cas de Séné, il est prévu 6-8 antennes sur la presqu'île.
Espérons que le déploiement ne tarde pas afin que tous les Sinagots puissent bénéficier d'une offre triple-play et que les entreprises de Barrarach notamment puissent en bénéficier.
Enfin, sachez que l'opérateur Orange a annoncé sa volonté de couvrir Séné avec de la fibre optique pour le réseau des particuliers dit STTH entre 2012-2020...Séné serait couverte à partir de 2015-2017. Mais rien n'empêcherait Orange, opérateur privé, d'arrêter le déploiement si cette entreprise trouve cela trop couteux pour le nombre d'abonnés espérés.
Aussi la démarche de l'Agglo de Vannes semble plus sûre d'aboutir. voir pdf ci-joint
Séné et ses cultes
Enjeux : Entretien du Patrimoine religieux - Alternative civile aux cultes.
Les fêtes de la Toussaint et le jour des défunts, la commémoration du 11 novembre nous amènent à réfléchir sur les cultes à Séné et le patrimoine religieux de la commune.
Monument aux Mort le 12/11/12.
Comment la ville de Séné commemorera-t-elle le centanaire de la guerre de 14-18 ?
http://centenaire-1914-1918.com/
La ville de Séné est riche d'un patrimoine religieux chrétien composée de croix, calvaires, chapelles et d'une église.
pour en savoir plus :http://www.infobretagne.com/sene.htm
http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-francois-xavier-sene
http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=56243_2
La commune compte une dizaine de croix et 2 calvaires et pas moins de 5 chapelles;
Pour en savoir plus sur l'histoire de la chapelle de Saint-Laurent :
http://www.stpatern-vannes.catholique.fr/patrimoine/st_laurent/historique_stlaurent.html
Un circuit de randonnée à pied ou à vélo et une brochure pourraient aider les Sinagots et les touristes à mieux apprécier ce patrimoine. Afin de les sécuriser il conviendrait d'opérer un marquage anti-vol.
Croix Butte Port Anna Croix Cadouarn Croix Gorneveze ou Mourboul
Croix Purgatoire Croix Ecole Sainte-Anne Croix Rue de Bel Air
Croix de la Brassée ou de Jean II Calvaire de St-Laurent Calvaire de Montsarrac
Croix Neuve Croix-Hotel-Cimetière Croix Monument aux Morts
Croix Rue de Penhouët Croix de Cantizac Croix de Keravelo
La paroisse de Séné est sous le patronage de Saint Patern, évêque de Vannes.
L’église paroissiale, démolie en 1877, était une simple croix latine sans ornement, avec une tour carrée au sud, la nouvelle construite de 1878 à 1880 sur les plans de M. Deperthes, en style ogivale. On conserve à la sacristie un calice en argent doré portant l’écusson de Bretagne et celui d’Isabeau d’Ecosse. On peut voir aussi le portrait de Pierre Le Nevé, recteur de Séné, mort en 1749, en odeur de Sainteté.
Les Chapelles de la paroisse sont :
Saint-Laurent : fenêtres ogivales et meneaux rayonnants, sur le bord de la route se trouve une croix monolithe de
Saint-Sébastien, près du manoir d’Auzon, dédiée à
Saint-Vital, dans l’île de Boède, elle ne sert plus au culte et ne tardera pas à disparaître.
Les chapelles privées étaient celles de Boédic et Limur.
Chapelle Notre-Dame de Kerarden Saint-Laurent (paroisse de Vannes)
Sainte-Anne (Bellevue vers Port-Anna) Ancien presbytère Saint-Sébastien à Ozon
Chapelle privée Saint-François-Xavier de Limur Chapelle privée de Boëdic
L'ensemble de ces bâtiments communaux nécessite de l'entretien. L'exemple de la rénovation de l'église montre que les sommes ne sont pas anodines.
Les cultes sur la ville de Séné :
La communauté catholique est la plus nombreuse sur le territoire communal. Les catholiques à Séné se répartissent sur les paroisses de Vannes pour le quartier de Saint-Laurent doté d'une chapelle et sur la paroisse de Séné avec l'église Saint-Patern comme lieu de culte principal; ce bâtiment municipal vient d'être rénové. Les Sinagots bénéficient "à plein temps" d'un curé pour la parroisse, logé au presbytère, 1 Ruelle du Recteur .TEL : 02.97.66.90.21. Bien d'autres communes, rurales notamment, doivent se "partager" les services d'un écclésiastique.
http://www.vannes.catholique.fr/index.php?module=cms&action=get&id=8
http://www.stpatern-vannes.catholique.fr/index.php#
http://www.fondation-patrimoine.org/fr/bretagne-6/tous-les-projets-335/detail-eglise-de-sene-12464
La communauté catholique compte aussi avec des représentantes de la Congrégation des Filles de Jesus de Kermaria qui habitent
8 Rue le Clos du Poulfanc TEL : 02 97 54 11 71
http://www.fillesdejesus.catholique.fr/?id=123
Le culte réformé à Séné est représenté par 2 communautés :
ÉGLISE PROTESTANTE ÉVANGÉLIQUE DE VANNES-SÉNÉ : 16, rue de Lorraine - TEL: 02 97 47 63 98
Cette communauté adhère à
EGLISE EVANGELIQUE DU GOLFE :1 Rue de l'Artisanat TEL : 02 97 66 56 25
http://www.eglise-evangeliquedugolfe.fr/
Les autres cultes, notamment musulman ou juif n'ont pas de lieu sur notre commune.
Les "athées" : notons, comme partout en France, qu'aucune association ne propose d'animer des reflexions pour les Sinagots qui ne croient pas en Dieu.
La préparation au baptême chez les chrétiens est aussi une "préparation" à assumer sa tâche de parent;
la préparation au mariage permet aux futurs époux de réflechir à leur prochaine union;
l'accompagnement lors d'un deuil est un soutien de la communauté apporté aux familles.
La population "athée" est laissée à elle-même qu'il s'agisse d'un accompagnement avant le mariage ou le PACS pour parler des droits et devoirs de chacun ou bien lorsque survient le décès d'un proche, les "athées " demeurent seuls pour réfléchir aux grandes étapes d'une vie...
Pourtant, les lois régissent nos vies, nos devoirs et bien peu de monde en connait leurs grandes lignes; il y a là un manque évident que des associations pourraient remplir...
Les lieu d'obsèques : le taux de mortalité à Séné est de 6 pour 1.000 hab, soit environ une soixantaine de décès par an.
En 2011, la ville de Séné a connu 56 décès, 28 mariages, 2 parrainages civils, 82 naissances (le plus souvent à Vannes pour des familles sinagotes) et xxx PACS enregistrés au Tribunal de Vannes. Notons aussi xxx bâptêmes, xxx mariage et xxx obsèques catholiques.
La ville de Séné ne dispose que d'un cimetière au centre bourg avec une petite réserve foncière. Il n'y a pas à ce jour de "carré musulman" à Séné. Les concessions de 2 m² sont proposées aux familles après le décès uniquement pour des périodes renouvellables de 15 ou 30 ans. Le cimetière est doté d'un jardin du souvenir où les familles peuvent déposer les cendres d'un défunt et d'un colombarium pour déposer les urnes funéraires. La commune propose après le décès de la personne une case et fournit la plaque de scellement gravée pour une durée de concession de 5, 10 ou 15 ans.
La ville de Séné ne compte aucune entreprise de pompes funèbre à cause de sa proximité de Vannes.
Séné ne dispose pas de chambre funéraire mais les communes limitrophes en sont pouvues.
Un crematorium récent à Plescop complète les bâtiments dédiés aux obsèques.
CHAMBRES FUNERAIRES :
VANNES 3 3 P.F. EVANNO 55 bd de
VANNES 3 3 Pompes Funèbres MARGELY Kerluherne- route de Ste Anne 56000 02.97.46.46.17 VANNES
VANNES 6 4 Pompes Funèbres Générales - P.F.G. Ouest 33, bis avenue Victor Hugo 56000 02.97.47.20.15. VANNES
SAINT-AVE 3 3 Pompes Funèbres MARGELY 9 rue du Pont 56890 02.97.60.74.13. VANNES
THEIX 2 2 Monsieur le Maire cimetière municipal 56450 02.97.43.01.10 VANNES
CREMATORIUM : Lieu-dit Flumir - 56890 - Plescop
Tél : 02 97 61 81 81 - Fax : 02 97 61 92 92 - Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Séné et ses enfants
Enjeu : Accroître et mieux accueillir le nombre d'enfants à Séné.
Le tableau suivant des effectifs d'enfants scolarisés à Séné nous interpelle tous : Séné accueille de moins en moins d'enfants dans ces écoles et la fermeture d'une école n'est pas impossible dans les prochaines années...
.
Il y a quelques années, notre commune comptait bien plus d'enfants scolarisés comme le montre cet extrait de l'ouvrage "Séné d'Hier et d'Aujoud'hui".
Comment inverser cette tendance et mieux accueillir nos enfants ?
Aujourd'hui nos enfants sont scolarisés dans 3 groupes scolaires publics et une école privée
- l'Ecole Aveline sur la presqu'île de Langle
- Le groupe scolaire Guyomard au Poulfanc
- le groupe scolaire Dolto au bourg
- l'Ecole Sainte-Anne au bourg.
Sur le territoire communal, le Collège Cousteau accueille aussi les adolesents de Séné et de communes voisines et on n'oubliera pas l'IME les "Papillons Blancs" qui accueille des enfants handicapés.
En juin 2016 l'ADAPEI a décidé que cet établissement sera complètement déconstruit et reconstruit pour accueillir plu sd'enfants courant d'année 2016-2017.
Notre ville de Séné disposent également d'équipements dédiés à l'enfance :
- une crèche municipale
- un "centre aéré" composé de "Ty-Mouss" et de la "Baie des Lutins".
La ville de Séné a également mis en place une offre sportive dédiée aux jeunes avec le programme "Ticket-Sport", un bon moyen de faire découvrir la pratique sportive avant de s'affilier à un club.
A ces structures, il faut ajouter un relais assistante maternelle et quelques aires de jeux pour enfants ça et là sur la commune. Pour avoir parcourru ses infrastructures, on peut regretter plusieurs choses.
- la qualité des aires de jeux pour enfants; en comparaison avec la ville de Vannes, leur nombre et la qualité des structures est bien en deçà. Comme on le voit ci-après, un effort devra être fait pour rénover ou compléter les aires; Green Village n'a aucun équipement...
Le quartier des "Vents du Sud" a de son côté doté les riverains d'une petite aire de jeux qui mériterait d'être racheté par la commune et embelli :
Aire de Jeux de Limur : elle sert pas mal aux "nounous" du quartier pour faire jouer leurs enfants.
Cependant, l'aire de jeu est vétuste, les banc peu nombreux et une clôture empêcherait les chiens de la parcourrir...
Par ailleurs, le "parc " de Limur devrait à terme laisser place à des logements pour seniors et Bezidel-Cousteau pourrait accueillir un nouveau parc
au coeur de nouveaux quartiers...Voir Article Séné et ses Seniors. Ainsi des équipements pour enfant et des terrains de sport serviraient aussi bien aux familles qu'au Collège Cousteau...
Aire de Moustérian : neuve et bien pensée, la structure mériterait d'autres jeux : balençoire notamment; la création de Séné-Plage (lire article Tourisme)
rendrait le lieu plus convivial pour tous les publics...
Aire de Séné Bourg Penhöet : enfin une aire jeux bien proportionnée en plein bourg, accessible aussi aux enfants de Ty-Mouss...
Aire de jeux de Kergrippe : ce nouveau quartier a été doté de 2 aires de jeux :
Aire de jeux nouveau quartier de Kerfontaine :
Aire de jeux de l'IME Les Papillons Blancs : l'IME dispose des structures pour les enfants qui restent non utilisées le week-end et en période de vacances scolaires. Une convention entre la ville et l'IME pourrait définir comment mettre à disposition des familles riveraines cette aire de jeux ....
Pour en savoir plus sur cette structure d'accueil d'enfants gérée par l'ADAPEI56 :
http://www.adapei56.com/les-etablissements/secteur-enfance/ime-du-bois-de-liza/
Les groupes scolaires de Séné :
Le groupe Guyomard est le plus vétuste des bâtiments scolaires; gageons que la création du nouveau quartier "Coeur de Poulfanc" s'accompagnera de travaux conséquents à Guyomard : création de nouvelles classes, de préaux et aménagement des cours de récréation et du terrain de sport. Guyomard dispose en effet d'un terrain enherbé qui avec la grande cours de récréation permettent aux animateurs de la commune de bien occuper nos enfants pendant la garderie et les récréations.
L'Ecole Aveline dispose d'un terrain enherbé juste à côté de l'établissement.
Les groupes scolaires Dolto et Sainte-Anne en centre ville ne disposent pas d'une terrain enherbé. La ville pourrait réserver la parcelle attenante à Ty-Mouss pour y établir des terrains de sport pour nos enfants au lieu de le consacrer à du parking !
Aides au devoirs / Pedibus :
On remerciera les bénévoles qui aident nos enfants à faire leur devoirs après la classe et ceux qui accompagnent le pedibus.
Quotiens familiaux :
Au delà de cet inventaire on retiendra aussi que la Mairie de Séné a établi un paiement de la cantine, de la garderie et des centres aérés en fonction des revenus.
Cette tarification lève un frein pour certaines familles à l'utilisation des structures dédiées à l'enfance.
On voit mal cet "acquis" social de ce mandat être remis en cause. Voir article pdf joint;
Informatique à l'école :
Les groupes scolaires de la commune n'ont que de vieux PC fixes au fond de la classe.
De nombreuses écoles sont bien mieux équipées en matériels informatiques....
Il semble urgent d'équiper chaque classe d'un retro-projecteur et chaque école de 20-25 PC portables pour enseigner aussi avec ses nouveaux outils. Les enseignants pourront les déplacer de classes en classes.....
Restaurant scolaire :
Séné a un potentiel pour disposer d'un restaurant scolaire. Lire aussi l'article : restauration Scolaire à Séné.
Il semble que la ville de Séné qui opère actuellement avec la société "Océane de Restauration" souhaite étudier avec la ville de Theix un partage des coûts de leur nouveau restaurant scolaire; nos enfants bénéficieraient de repas cuisinés localement et servis en liaison chaude au lieu de repas servis en liaison froide et réchauffés dans les différentes cantines de la commune.
Espérons que ce projet aboutisse; au delà de la qualité des repas, Séné montrera que l'on peut partager des infrastructures entre communes pour économiser sur le budget de la ville.
Un bon exemple à appliquer dans d'autres domaines.
Ecole de Musique :
La Mairie souhaite favoriser l'apprentissage de la musique à Séné. Après sollicitation de la direction culturelle de Séné, voici les chiffres à connaître pour réfléchir à ces tarifs de l'école de musique.
Nombre d'élèves : 108 (92 enfants et 16 adultes)
Budget 2011 : 70.600 €
Participation des familes 27.000 euros
Part de la Mairie de Séné : 32.000 euros
Subvention Agglo Vannes : 8.800 euros
Subvention Conseil Général : 2.800 euros
On recense à Séné 418 élèves en primaire; on peut estimer le nombre de collégiens à 340 et celui de lycéens à 240 (80 enfants par âge).
Il y a donc un taux de musiciens à Séné - sans doute comme ailleurs - très bas !
Il faudrait déployer des efforts pour augmenter la pratique de la musique chez les enfants....les nouveaux ruthmes scolaires osnt peut-être l'occasion de généraliser ou augmenter l'apprentissage de la musique....
Le budget municipal ne tient pas compte de l'achat ou de la location des instruments par les familles qui est un poste important.
Le budget "officiel" est de 70.600 euros. Ce montant est dérisoire au regard du budget de la ville de Séné et de son budget de fonctionnement culturel et scolaire.
Les pouvoirs publics interviennent à 3 niveaux et ne contribuent qu'à hauteur de 61% du budget de l'Ecole de Musique.
Les familles assurent 38% de la dépense et à leur charge les frais d'instrument....
Ces chiffres nous amènent à nous interroger :
- ne pourrait-on pas transférer la gestion des écoles de musique à l'agglomération ?
Pour ensavoir-plus : lire l'article Ouest-France ci-joint
- l'Agglo de Vannes ne peut-elle pas récupérer aussi le Conservatoire de Vannes pour un accès équitable à tous les enfants ?
http://www.mairie-vannes.fr/culture/conservatoire_a_rayonnement_departemental/48/index.html
- enfin, vu le coût dérisoire de son fonctionnement, la ville de Séné ne peut-elle pas assumer la gratuité des cours de solfège et de musique ?
L'égalité des chances, l'accès à la culture et à la musique ça commence dès le plus jeune âge.
Comment augmenter les effectifs scolaires ?
Cet inventaire des structures et des services à l'enfance et à la scolarité montre que Séné est équipé pour accueillir ses enfants.
Cependant les effectifs ne suivent pas. La population de Séné viellit. Il faut donc accueillir de nouvelles familles jeunes avec des enfants.
Comment ? en construisant des appartements ou des lotissements avec des parcelles petites car Séné veut aussi protéger son environnement. Lire Séné pour les nuls.
La rénovation des logements rue du Meniech donne un sussis à l'ecole Aveline. D'autres logements sont en construction sur notre commune.
Dès lors, on comprend tout l'enjeu du projet d'urbanisme "Coeur de Poulfanc" qui va densifier le nord de la commune avec un habitat collectif de qualité et espérons plein d'enfants pour nos écoles.
L'Ostréiculture à Séné
Enjeu : Concilier reconquête du littoral et développement du site de Badel.
Sources : Charte conchylicole du Morbihan, Préfecture 56 – Situation de la filière ostréicole, Région Bretagne – Ifremer Etude de la pêche dans le Golfe du Morbihan – Etude du CESER Mars 2012 - Photorama Senegolfe - Salon de la Conchyliculture à Vannes 09/12 - SMVM Schéma de mise en valeur de la Mer Préfecture 56 -
Introduction :
Quand on se promène sur les sentiers du littoral du côté de Cadouarn, Badel et Langle, on longe les chantiers ostréicoles de Séné et on peut voir ça et là sur la côte de la presqu’île, des vestiges d’une activité de production de coquillages qui a bien changé depuis son apparition sous sa forme moderne dans le Golfe du Morbihan.
Pour en savoir plus : http://www.aurythmedesmarees.fr/l-ostreiculture
Quelques vestiges rappellent au promeneur que les ostréiculteurs on développé leur activité à terre et sur l’estran – la bande de terre qui découvre à marée basse.
Par exemple, la bâtisse à la cale du passage est un ancien magasin d’ostréiculteur !
Pour en savoir plus : http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA56006396
ça et là des bassins en pierre partiellement immergés….
Qui se souvient que
http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA56006399
https://sites.google.com/site/tourtenero/histoire-de-tenero
Pour en savoir plus sur la culture des huîtres :
http://www.huitres-de-bretagne.com/ostreiculture
http://fr.wikipedia.org/wiki/Huître
Les exploitations ostréicoles exploitent le DPM ou Domaine Public Maritime où des concessions ostréicoles sont « cadastrées » et louées aux ostréiculteurs.
Le DPM est un "bien commun" administré par la Direction Départementale des Territoires et de la Mer.
On recense 125 entreprises ayant un siège d’exploitation dans le Golfe du Morbihan.
Elles se répartissent principalement comme suit : 4 à Crach, 27 à Locmariaquer, 30 à Baden, 12 à Larmor-Baden, 5 à Arradon, 8 à Séné, 5 à Saint-Armel et 28 à Sarzeau.
Paradoxalement les îles abritent peu de conchyliculteurs ; en effet l’insularité est un frein à la commercialisation : l’île aux Moines, 2 exploitations et l’île d’Arz, 1 exploitant.
On peut regretter que la production d’huîtres du Golfe du Morbihan ne bénéficie pas encore d’un signe de qualité voire d’une IGP (Indication Géographique de Provenance) qui permettrait de se différencier sur la marché….Le projet de Parc Régional du Golfe du Morbihan pourrait déboucher sur une appellation...
Les élevages sur le Golfe du Morbihan représentent 2344 concessions étalées sur
Séné possède seulement 79 concessions soit une surface de 403162 are; c'est la proximité de Vannes qui a permis à notre commune d'accueillir le siège de plusieurs chantiers ostréicoles.
Aujourd’hui, l’activité conchylicole à Séné concernent 2 types d'entreprise :
Les ostréiculteurs avec un "chantier" : on recense actuellement 6 entreprises établies de Cadouarn à Langle qui disposent d'un local avec du matériel de traitement des huitres. Ces entreprises, souvent héritières d’une activité familiale, exploitent des concessions sur Séné ou dans le Golfe du Morbihan et produisent des huîtres creuses et parfois pratiquent la pêche de la palourde. On ne dénombre pas d’éleveurs de coques ou d’huîtres de Belon. La proximité de Vannes rend attractif le territoire communal pour la commercialisation de la production.
Les ostréiculteurs "charentais": une autre particularité de Séné est d’accueillir des ostréiculteurs charentais qui exploitent des concessions sur le Golfe; ces ostréiculteurs disposent ou non d'un local sur la presquîle de Langle et ont immatriculé une plate qui mouille à Port-Anna ou Badel. Leur production d'huîtres est affinée sur le littoral charentais…
Les ostréiculteurs sinagots commercialisent localement et en France leur production et pour certains, ils assurent une vente sur le chantier, parfois accompagnée de restauration sur place.
Toutefois, le contexte actuel pour la profession est très préoccupant : maladie du naissain (épizootie ), perte de production, difficultés financières, la situation économique de nos ostréiculteurs est rendue très difficile.
Pourtant, l’histoire de l’ostréiculture en Bretagne a été jalonnée d’épizooties…
Les ostréiculteurs se relèveront de la crise actuelle et l’activité demeurera…Les écloseries investissent dans la sélection d'huîtres et bientôt un naissain résistant sera mis sur le marché....
La commune de Séné, réaffirme la place de l’ostréiculture sur la presqu’île. Les zones dédiées à cette activité sont définies dans le PLU et protégées des convoitises immobilières ; aux échelons départemental et régional, de nombreux efforts sont faits pour soutenir la filière. La « Charte Conchylicole du Morbihan » et le plan d’aide régional illustrent ce soutien local.
Pour en savoir plus :
Quelles sont les demandes sociétales de Sinagots et des touristes en matière d’ostréiculture et de littoral ?
L’ostréiculture est une activité économique indissociable de
L'ostréiculture qui occupe le DPM interpelle forcément le citoyen. En effet, les mentalités des citoyens évoluent ; le respect de l’environnement et la beauté des paysages font désormais partie des « demandes » sociétales des administrés de la commune – Sinagots- ou de passage – touristes. Les ostréiculteurs ne peuvent restés à l'écart de cette évolution. Ainsi ont-il permis récemment que les sentiers du littoral traversent leur concession ostréicole....
Cependant, le reportage ci-joint ( voir fichier pdf) décrit une situation sur le littoral qui étonne plus d’un passant !
Quel contraste entre une construction de naguère et celles plus récentes !
Au fil des ans, les autorités ont permis de construire des bâtiments affreux, sans architecture ; les mêmes autorités ont laissé se dresser des murs en moellon sur le littoral sinagot ; une cale « sauvage » a vu le jour ; de nombreux bassins abandonnés n’ont pas été détruits ; des clôtures enlaidissent le sentier côtier ; des gravats de coquilles d’huîtres gisent ici ou là ;
Bref, le littoral de Badel n’offre ni une jolie balade au promeneur, ni un site ostréicole adapté à l’activité…..
Il s’agit du fruit de l’histoire ostréicole dans notre commune. Il ne faut pas blâmer la profession et les décideurs; les ostréiculteurs ont reçu en bonne et due forme les autorisations nécessaires pour installer leur « chantier » ; seulement les préoccupations de l’époque ne prenaient pas en compte la dimension paysagère et environnementale….
Bref les temps changent….
Peut-on réparer les erreurs d’hier et réhabiliter la côte à Badel ?
Création d’un Village Ostréicole à Badel :
pour ne plus parler de chantier ostréicole mais de fermes ostréicoles dans un village ostréicole !
Il parait qu'un tel projet a été abandonné il y a une dizaine d'année; les mentalités évoluent et la demande des citoyens également. La Loi Littoral, l'essor du tourisme, le projet de parc Régional sur le Golfe du Morbihan, le Grenelle de l'Envrionnement traduisent cette évolution.
Le projet à étudier : il s’agit de déconstruire à Badel tous les bâtiments actuels situés sur le DPM et de restaurer la côte dans un aspect plus naturel.
Des photos devront cependant être prises pour conserver une trace de ce passé…
En Morbihan on a déjà procédé à la destruction de « cabanes » ostréicoles inoccupées, par exemple en Arradon en novembre 2011.
Ensuite, il s’agit de créer des magasins ostréicoles sur les parcelles à terre – au delà du sentier littoral - avec des locaux neufs, modernes, aux normes, s’intégrant dans le paysage. La bande littorale et l’estran seront « rendus » à la nature…
Des réalisations récentes ont déjà vu le jour :
Des architectes y réfléchissent :
http://www.caue56.fr/fichiers/publications/chantiersostreicoles.pdf
Dans un premier temps, il faut en construire en nombre suffisant pour reloger les ostréiculteurs sinagots et les ostréiculteurs "charentais"; mais à terme pourquoi ne pas y accueillir les ostréiculteurs voisins de Saint-Armel dans ce qui sera le premier village ostréicole du Golfe du Morbihan....Les ostréiculteurs actuels s'y installeront si ils le souhaitent et au fur et à mesure du renouvellement des concessions, les nouveaux ostréiculteurs s'implanteront sur Badel....
A terme sur 5 ou 10 ans, l’activité aquacole et l’emploi seront confortés à Badel. Economie rimera avec ecologie !
Chacune de ses fermes aura son bassin protégé des vols, et un « magasin » pour y entreposer le matériel de travail. Des équipements seront mutualisés : on pense par exemple à des containers à coquilles, à déchets métalliques ou plastiques ; à une station de pompage de l’eau de mer pour les bassins et viviers ; à une station de carburant; à un parking à plates ou un dortoir occasionnel.
Une nouvelle cale en pierre pourrait être dédiée aux plates ostréicoles, l’actuelle étant réservée à la plaisance.
Des expériences de mise en commun d’infrastructures existent :
http://www.sudouest.fr/2010/05/25/un-chantier-pilote-sur-le-port-ostreicole-a-meyran-100784-2904.php
Une parcelle sera réservée pour l’établissement d’une entreprise de réparation et entretien des bateaux à la fois pour la plaisance et les plates d’ostréiculteurs mouillant à Badel ou à Langle. Elle gèrera le parking ou "port à sec" pour plates.
Séné devra définit un « style » architectural pour ses magasins d’ostréiculture.
Le lycée Bourcefranc en Charente est un exemple de réalisation récente :
http://www.lyceebourcefranc.fr/exploitation.php
D’autres expériences existent, notamment en Gironde :
http://mouillagescdrom.wifeo.com/complexe-ostreicole-de-meyran-33470-gujan-mestras.php
http://cabanes.u-bordeaux3.fr/index.php?cab=ostreicole&ob=environnement
On peut aussi créer un local commun dédié par exemple à la restauration : de telles structures existent déjà dans d’autres bassins ostréicoles :
http://www.maisondelhuitre.fr/
Cet équipement pourrait avoir deux vocations ostréicole et pédagogique.
Il comprendrait une salle – type salle de classe ; une cuisine attenante pour de la restauration légère ; une terrasse.
Après réservation – prioritaire pour les ostréiculteurs - , les ostréiculteurs, des associations, des particuliers, des groupes peuvent utiliser la salle pour déguster – ou faire déguster -la production d’huîtres et de coquillages.
La salle permettrait d’accueillir des élèves pour une sensibilisation aux métiers de la conchyliculture et des sorties pédagogiques sur le thème du Golfe du Morbihan à l’initiative des écoles de l’agglomération de Vannes.
Un espace évoquerait avec des affiches pédagogiques, les métiers d’ostréiculteurs à Séné et dans le Golfe du Morbihan et un coin « musée » pourrait « raconter » l’histoire de l’huître sur la commune et la réhabilitation qui aura été faire du site de Badel….
Qui peut payer la réhabilitation de la zone ostréicole de Badel ?
Les intéressés – les ostréiculteurs – ont déjà payé leur installations qui sont aux normes ; l’Etat est fauché et seules les collectivités locales , notre commune et le Conseil Général peuvent trouver un intérêt économique, touristique et environnemental (en accord avec le futur Parc Régional du Golfe du Morbihan) à cette réhabilitation et trouver les moyens financiers dans leur budget et dans diverses aides à solliciter….
Pour mémoire la réfection de la voirie à Séné a "englouti" en 2012 plus d'un million d’euros pour des voitures et aucun emploi; par contre, quand la commune de Séné avec nos impôts prend à sa charge une partie du coût de la nouvelle zone artisanale de Kergrippe III, elle soutien l'emploi local. Financer la réhabilitation de la côte sur la presqu'île de Langle et soutenir l'activité ostréicole à Badel, c'est soutenir l'emploi.
La réhabilitation de la zone ostréicole de Badel est un défit écologique et économique pour la commune de Séné et les ostréiculteurs ; si elle est menée à bien elle sera un exemple de « reconquête » du littoral et une fierté pour tous les Sinagots et la profession ostréicole. Elle stabilisera l'activité ostréicole pour longtemps.
Ce projet mené par la Préfecfure, la DDTM et la mairie de Séné en association avec le CRC sera sans doute classé d'utilité publique ce qui facilitera sa réalisation.
Les Sinagots pourront solliciter l'avis des candidats lors des prochaines élections municipales de 2014.
Activités nautiques à Séné
Enjeu pour Séné : concilier la restauration de l'estran et le développement des activités nautiques.
Sources : SMVM Schméa de Mise en Valeur de la Mer Préfecture 56 - Reportage Senegolfe - Cluster Nautisme CG56.
La commune de Séné est une "presqu'île coudée" au fond du Golfe du Morbihan.
A l'est, la rivière de Saint-Léonard borde le territoire communal et, cette zone du littoral avec vasières et marais est protégée, avec sur ses berges la réserve naturelle de Falguérec...
Au débouché de la rivière de Noyalo, après les cales de
A l'ouest du territoire communal, Port Anna "surveille" le goulet de Conleau au "croisement" de trois communes : Vannes, Arradon et Séné.
On entre enfin sur la rivière de Vannes où l'embarcadère de Barrarach accueille les voyageurs pour l'Ile d'Arz. En continuant vers le nord, on se rapproche du Moulin de Cantizac limite entre terre et petite mer...
Séné compte une quarantaine de km de littoral. Au fil du temps les habitants ont aménagé leurs côtes.
On dénombre aujourd'hui 6 cales sur le continent et 1 sur l'île de Boëdic :
La Garenne La Passage Badel Bellevue-Port-Anna Privée
Langle Barrarach Boëdic
Pour en savoir plus sur leur histoire , un site de la région Bretagne les répertorie. http://patrimoine.region-bretagne.fr
Plus récemment, Séné a "ajouté" 3 nouveaux accès à la mer : le port de Port Anna construit à partir de 1955, (voir pages patrimoine) et l'embarcadère de Barrarach en 1968, récemment rehaussé et la cale de l'Ecole de Voile, construite en 1985.
Port-Anna est doté d'une capitainerie et d'une station de gas-oil :
Vue de Port-Anna Nouvel Embarcadère Barrarach Accès Mouette Sinagote
http://fr.wikipedia.org/wiki/Port-Anna
En plus des cales et embarcadères, il y a d'autres accès à la mer aménagés :
Par exemple l'accès de Moustérian ou de Gorneveze permettent à des plaisanciers de mettre leur bateau à l'eau ou de gagner leur point de mouillage.
Il y a même des cales non répertoriées à Badel; sont-elles légales ?
Quel autre aménagement serait le bienvenu ?
Ces accès à la mer permettent de desservir les zones de mouillages du Domaine Maritime sinagot et aux ostreiculteurs de gagner leur concessions maritimes.
540 points de mouillages; la mairie de Séné a mandaté un cabinet Fr.environnement pour faire un état des lieux des mouillages sur la commune.
Séné bénéficie d'une AOT ou Autorisation d'Occupation du Territoire (maritime) délivrée par
La commune a "rétrocédé" à des associations le soins de gérer au quotidien les points d'ancrages pour les bateaux avec l'aide d'employés territoriaux.
http://mouillages.langle.perso.sfr.fr/ca.html
3/
Parmi toutes les activité nautiques proposées dans le Golfe du Morbihan, l'école de voile "La Mouette Sinagote" tient un rôle majeur.
http://www.nautisme-vannesagglo.fr/activites
Cet équipement, qui a été financé par le Conseil Général du Morbihan, aujourd'hui compétence de l'Agglo de vannes, est une chance pour Séné.
Crée en 1985, la base est gérée par une association qui emploie 5 permanents et des saisonniers.
On y pratique diverses disciplines nautiques : planche à voile, dériveurs et catamarans et récemment la kayak de mer est venu étoffer l'offre sportive.
Plus de 600 adhérents participent à la vie de l'association qui accueille en moyenne xxxx pratiquants tout au long de l'année.
La base nautique déploie ses activités sur une zone maritime bien définie.
La communauté d'Agglomération a décidé de rénover et de réhabiliter la base courant 2013-2014 pour un montant de 483.000 € travaux.
La base nautique de séné va être réhabilitée et agrandie. le bâtiment va être entièrement rénové et doté d'une extension.
Des travaux de mise aux normes aux personnes handicapées seront également réalisés.
http://www.lamouettesinagote.com/
NB : Notons aussi la présence récente d'un loueur de kayaks de mer basée a Brrarach :
Enez-Kapad
Cale de Barrarach
56860 SENE
06 17 10 06 88
4/ Construction et réparation de bateaux :
Sur Séné, on dénombre un constructeur de bateaux, une voilerie et 4 chantiers de réparation de bateaux de plaisance notamment.
Loin de vouloir "concurrencer" Nautiparc à Baden, le PLU pourrait prévoir l'installation à Barrarach d'une autre activité liée au nautisme, comme une voilerie, en réservant une parcelle à cet effet. Certes, Barrarach est éloignée des grand axes mais le renforcement du site en emplois bénéficiera à toute la presqu'île.
Pour en savoir plus : http://www.morbihan.fr/nautisme/
5/ Restaurer l'estran :
En des endroits de la côte singaote, on peut observer ça et là des bâteaux échoués qui "pourrissent" sur l'estran. Un touriste de passage appréciera cette image "bucolique" d'une côte bretonne; ces bateaux témoigneraient d'un passé marin glorieux...mais en fait il s'agit souvent de bateaux récents qui relarguent leur peintures dans l'environnement.
Senegolfe a contacter la DDTM pour connaître si cette situation respecte la réglementation maritime; lire le reportage "Pollution à la Garenne".
Les Sinagots doivent aussi s'interroger sur l'usage qui est fait des quelques plages de la commune et de l'estran (cette bande de "plage" du Domaine Maritime qui découvre à marée basse). Le littoral de Séné doit-il être un parking à annexes et une zone d'échouage de bateaux et barques qui polluent ?
A la cale de Langle, un essai de rangement des annexes a été fait; mais sur La Garenne et Barrarach les annexes sont laissées à même le sol de la plage.
Ce n'est pas beau et cela encombre le passage des sentiers. Ne faut-il pas ranger ses annexes sur des racks, à terre et pas sur la plage
comme le font d'autres associations de mouillage sur le Golfe du Morbihan ?
Le reportage ci-joint ilustre par des photos l'état de désordre sur les plages de Séné.
6/ Création d'un Port à Sec à Barrarach :
La ville de Séné est donc bien entourée par la petite mer. Cependant, il a fallut attendre 1955 pour qu'elle se dote d'un port.
Aujourd'hui Port Anna est dédié à la pêche et à la conchyliculture.
Sa location en plein dans le goulet de Conleau ne le rend pas propice à beaucoup de trafic maritime : transport ou plaisance.
Séné peut-elle se doter d'un équipement pour la plaisance ?
La préfecture du Morbihan a établi un document et des règles qui s'imposent à la commune : le Schéma de Mise en Valeur de la Mer.
http://www.morbihan.pref.gouv.fr/sections/les_documents_de_ref/schema_de_la_mise_en/view
Ce document limite à 7.000 le nombre de mouillage sur le Golfe mais il n'interdit pas de "transférer" des mouillages ...à terre.
La plaisance occupe le domaine maritime soit autant d'espace marins humanisés.
Ne peut-on pas les rendre à la nature et adopter le stockage à terre des bateaux dans un port à sec ?
Des exemples dans le Morbihan existent.
http://www.bateaux-essais.com/2011/02/01/port-a-sec-bretagne-sud-port-kerran/
http://nolimitmarine.fr/port_a_sec.php
Aujourd'hui les mouillages sont du domaine public et pas trop chers pour les plaisanciers.
On pourrait "ressusciter" le projet de port à sec mais au lieu de le porter avec des investisseurs privés, la commune pourrait le financer :
- transformation des parking de Barrarach en port à sec;
- création d'une nouvelle cale pour la plaisance à droite de l'embarcadère actuel
- création d'une association pour la gestion du port à sec.
Au quotidien la mise à l'eau et à terre des bateaux pourrait être assurée par les employées des 2 chantiers de réparation qui y trouveront un complément de revenu...
Combien ça coûte ?
Il faut construire une nouvelle cale dédiée au port à sec : € ?
Le "rangement" des bateaux nécessite des racks, soit environ 1.000 € la place;
Le terrain est déjà propriété de la commune, (l'actuel parking) et un port à sec de 200 places à Barrarrach représente un équipement communal de 200.000 € en plusieurs étapes de construction.
Mais qui prendra place dans ce port à sec ?
On ne peut augmenter le nombre de places ou d'anneaux sur le Golfe du Morbihan.
Cependant au fur et à mesure de la libération des mouillages, les nouveaux plaisanciers se verraient proposer une place dans le port à sec et le point de mouillage tout simplement retiré du domaine maritime. En quelques années, le stockage des bateaux des plaisanciers sera transféré à terre et de nouvelles habitudes seront prises...
On évitera ainsi les risques de noyade des seniors dans leur frêles annexes lorsqu'ils gagnent leur point de mouillage;
on réduira les pollutions, on économisera sur l'entretien des bateaux...
Séné montrera la voix pour les autres communes du Golfe.
Séné et l'equitation
Enjeu pour Séné : créer un pôle d'équitation à Cano
Séné aux portes de Vannes dispose d'un hippodrome et d'un club d'équitation situé à Brouel.
http://ecurie-ar-koed-aour.e-monsite.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hippodrome_de_Cano
L'hiipodrome est une chance pour la commune, car d'autres municipalités souhaiteraient disposer d'un tel équipement.
'hippodrome apparait dans le cadastre de 1844. voir page patrimoine.
Aujourd'hui, on y organise quelques courses et une manifestation d'attelage; remercions les bénévoles qui font vivre les sport hippiques à Vannes Séné.
L'hippodrome comporte en plus de la piste, une belle tribune pour les turfistes avec des bureaux. Une série de paddock permet d'accueillir des chevaux.
A côté de l'hippodrome la ville de Séné dispose de bâtiments dit centre de kercourse qui servent de vestiaire d'appoint et loge une association.
http://www.mille-sabots.com/hippodrome_vannes.html
http://hippovannes-courses.com/
Mais peut-on développer les sports hippiques à Cano ?
On regrettera que rien ne soit fait depuis des années pour installer en lisière de l'hippodrome, un école de poneys et d'équitation sur les terrain agricoles adjacents qui seront ainsi non constructibles. L'école d'équitation pourrait profiter des nombreux chemins creux de la commune et des équipements de l'hippodrome. Bien desservie par l'avenue François Mitterand, elle attirera aussi les promeneurs...
Comme jadis le tennis, les sports hippiques se sont popularisés et ne sont plus réservés à "la bourgeoisie".
Pour accompagner l'essor du cheval sur la commune, il faut réfléchir à d'autres équipements près de l'hippodrome.
Un hotel-brasserie pourrait s'implanter en lieu et place du bâtiment actuel. De nouvelles vestiaires seraient à construire.
Cet hôtel pourra tirer profit des manifestions hippiques et servir durant l'année de Club House aux pratiquant de tout âge et avoir une salle au rez-de- chaussée pour organiser des bals et autre guinguette et des cours de danse de salon....
Cet activité hôtelière créera des emplois sur la commune et accroîtra sa notoriété et contribuera à sécuriser les lieux par une présence permanente.
Par ailleurs, il est inscrit dans la pièce N° 6 du PLU que "la commune de Séné envisage la valorisation de l'hippodrome de Cano pour qu'il devienne un véritable "pôle du cheval".
Le SCOT de la 'agglomération de Vannes évoque aussi le développement des loisirs sur ce secteur.
Ce dossier intéressera sûrement les Sinagots lors de la prochaine campagne pour les municipales.
Séné et ses Seniors
Enjeu pour Séné : un logement adapté aux séniors
Source : Agenda 21 Agglo de Vannes - Schéma gérontologique CG 56 - Infos Theix.
Comme en France et sur l'agglomération de Vannes, la population de Séné vieillit.
Sur l'agglomération de Vannes les plus de 75 ans représente environ 7% de la population soit environ 9.500 habitants.
Le Département du Morbihan, qui est compétent dans ce domaine, souhaite privilégier autant que possible le maintien des anciens chez eux car les structures spécialisées ont un coût important pour les finances publiques et les familles.
Sur l'agglomération de Vannes on compte 1802 places réparties en 24 établissements :
- foyers logement : 186 pour 4 établissements publics et 145 pour 2 établissements privés
- une MAPA privée de 24 places
- des EHPAD : 987 pour 11 établissements publics et 417 pour 6 établissements privés
Environ 20% des plus de 75 ans vivent dans une structure d'accueil : 1 sur 5
L'agglomération offre 14 places pour 1000 Habitants de plus de 75 ans.
Il semble que la capacité d'accueil soit suffisante dans l'agglomération de Vannes; une structure va ouvrir en 2013 à Vannes et l'EPHAD de Theix vient d'être rénovée...
Roz Avel EHPAD à Theix a requis 12.000 m2 de terrain pour un coût de 10 M€.
Elle dispose de 87 lits et emploie 7 infirmières, 22 aides soignates et 17 agents.
La ville de Séné, qui a évoqué la création d'une EHPAD publique de surcroît, aura du mal a mobiliser des fonds d'autant que d'autres secteurs du départements ne sont pas aussi bien équipés...
Le bourg de Séné est excentré dans l'agglomération et d'autres communes peuvent aussi prétendre à accueillir une telle structure...
Un projet est annoncé plutôt à l'est de l'agglomération vannetaise....
Dans ce contexte que peut-on améliorer dans le logement de nos seniors. à Séné ?
La ville compte sur une service de ADMR et des logements à destinations des séniors : le foyer logement de Penhouet et la résidence "Le Phare".
Pourtant, qui a recherché un logement pour un retraité valide se sera rendu compte de la difficulté de trouver sur Séné une offre adaptée.
En effet, "il y a peu de maison de plain-pied" vous commentent les agents immobiliers et l'offre de logements collectifs proche des commerces fait défaut.
Si bien que des petits T3 ou T4 avec un jardinet seraient bienvenus; ce type de logements permet d'abandonner une grande maison avec étage - souvent -inoccupée depuis le départ des enfants - sans la rupture psychologique que revêt la vie dans un appartement.
Le succès de logements pour les seniors réside dans leur proximité des commerces et leur place au coeur d'un quartier.
Sur Séné, le parc de Limur est un terrain qui permettrait de bâtir un tel lotissement communal complémentaire du foyer logement à quelques pas de Coeur de Poulfanc par l'allée prévue.
Ces logements illustreraient la complémentarité du nouveau quartier du "Coeur de Poulfanc" et de celui de Limur.
Enfin, un nouveau parc pouvant être créé entre Bezidel et Limur dans une zone humide....
SENIORALES ou PAPY-LOFT ?
L'exemple de Pont-Aven : un lotissement réservé aux retraités - Télégramme de Brest du 4 mars 2011
Le groupe Pierre et Vacances va construire un lotissement de 46 maisons, réservé aux seniors, sur un terrain d'un peu moins de quatre hectares, à Pont-Aven (29). Le premier en Bretagne, alors que le groupe a déjà construit en France 30 Sénioriales (nom donné à ces villages), essentiellement dans le Sud. Dans ces lotissements, la moyenne d'âge est de 64 ans. Les maisons, d'une surface de 51 à 110m², sont déjà commercialisées. Cinq modèles, tous avec jardin, sont proposés, avec ou sans garage. Prix de vente: de 170.000 à 360.000 €. Le lotissement sera sécurisé par un portail électrique. Un gardien sera également présent sur place 24 heures sur 24. Il aura notamment en charge l'entretien des espaces verts. Le village s'articulera autour de la piscine, d'un boulodrome et d'un club-house de 200m² où les résidants disposeront d'une salle de remise en forme, d'un salon télé, d'une bibliothèque, d'un accès internet, d'un billard, de tables de jeux... Une animatrice sera présente tous les après-midi pour proposer diverses activités. Les propriétaires pourront également, par exemple, profiter d'un minibus pour se rendre sur les marchés locaux, des sorties et visites leur seront également proposées. Livraison mi-2013 : Les travaux débuteront lorsque 50% du parc sera vendu. Mais Jean-Yves Hémon, conseiller commercial aux Sénioriales, précise: «A priori, les travaux débuteront à l'automne pour une livraison mi-2013».
Papy-Loft en Normandie : Le « Papy Loft » est un ensemble de logements locatifs individuels (HLM) groupés.
Ce concept vise plusieurs objectifs : lutter contre la solitude, maintenir son autonomie, vivre dans un environnement sécurisé.
Ces logements sont destinés aux seniors de plus de 60 ans à faibles revenus, qui ont des difficultés à entretenir leur maison (escaliers, jardins...) mais qui ne souhaitent pas entrer en maisons de retraite. Ils sont adaptés aux modes de vie des personnes âgées, notamment de manière à prendre en compte la perte progressive d’autonomie (mobilité réduite, altération de la vision…).
Pour en savoir plus : voir le fichier .pdf ci-joint.
Résidence les Litorelles Gosné 35 :
10 juillet 2012 : Inauguration de la résidence Les Littorelles à Gosné (35). Cette résidence est composée de 9 maisons locatives de type 2 et 3 (dont 7 financées en PLUS et 2 en PLAI) réservées aux personnes âgées.
Située au coeur d'un lotissement pavillonnaire, près du centre bourg et à proximité de la future maison des services, qui abritera notamment un pôle de santé, actuellement encore en travaux, la résidence Les Littorelles s'inscrit dans le projet global de la commune de Gosné pour accompagner le vieillissement et prévenir l'isolement, associant des logements adaptés et des services de proximité.
pour en savoir plus : voir fichier pdf ci-joint
Eau : adduction et assainissement à Séné
Synthèse réalisée notamment à partir du rapport VEOLIA et SAUR de 2009. Sites internet Eau du Morbihan, SCOT Agglo de Vannes et ville de Vannes.
Enjeu pour Séné : réduire les pertes du réseau et mutualiser la gestion de l'eau
Dans les affaires d'une commune, la gestion de l'eau soulève parfois les passions et ne laissent pas insensibles, les élus municipaux et les administrés. Est-ce parce que les écrits de Pagnol ont laissé leurs empreintes dans nos esprits? Est-ce la peur des nitrates qui en Bretagne exacerbe les débats ? Essayons de traiter ce dossier à sa juste mesure.
L'eau à la maison est-ce cher ?
Une famille de 2 adultes et 2 enfants avec un brin de jardin consomme 80 m3 par an.
Au tarif valide à Séné cela se traduit par un abonnement de 30€ + 1€m3 pour l'eau qui arrive au robinet (adduction) + 1.68 /€m3 pour l'eau que l'on rejette (assainissement). Au total une dépense de 244.4 €. HT soit 294 €TTC plus des taxes, on arrondit à 310 €.
Si on habite Vannes la facture est établie comme suit : abonnement de 22 € TTC + 1.16€/m3 en adduciton et 0.81€/m3 en assainissement, soit un total TTC de 211 € plus les taxes, on arrondit à 225 €.
http://www.mairie-vannes.fr/vannespratique/eau-et-assainissement/votre-abonnement/
En effet, Vannes dispose d'une régie municipale propre et surtout d'une densité de population élevée. Cela se traduit par plus d'abonnés au km de conduite. En général l'eau est moins chère en ville qu'à la campagne...même si l'eau provient surtout de la campagne.
Finalement, à Vannes et à Séné la facture d'eau représente une dépense de 225 € ou 310 €/an pour se laver, boire, faire la lessive et arroser; un "forfait" de 20 ou 25 €/mois !
Dans un budget familial cette dépense arrive bien loin après le coût du logement, des transports, des loisirs et de la nourriture.
On voit bien qu'il faut relativiser cette dépense face aux dépenses d'électricité, de gaz ou de gasoil et face au loyers ou aux mensualités d'emprunt !
L'organisation de l'eau de la source au robinet :
En matière d'eau, il faut distignuer la production (les sources, les captages, les retenues d'eau pluviales), le transport constitué par les grosses conduites et la distribution par les canalisations sous la voirie du domaine public..
La production d'eau est soit le fait des communes jalouses de "disposer" de leur propres ressources, ou au niveau département du syndicat Eau du Morbihan.
Le transport est une compétence de Eau du Morbihan qui assure les gros investissements et notamment l'interconnection des réseaux pour que tous les Morbihannais disposent d'eau toute l'année.
Les communes ont conservé pendant longtemps la distribution de l'eau. Avec le temps, elles ont mutualisé cette compétence entre plusieurs communes et donné naissance à différents syndicats de l'eau.
Quelle est la situation à Séné ? Séné, comme Vannes n'adhère à aucun syndicat intercommunal.
Séné dépendante pour son eau
Une particularité de notre commune est de ne pas produire son eau sur son territoire; l'eau provient de 3 puits (Tréfflis, Khéron, Cosquéric ) situés sur la commune de St-Nolf, d'eau de la Vilaine ou parfois du réseau de Vannes. L'eau de Saint-Nolf est traité à "l'usine de production d'eau de Kerhon. Séné n'adhère donc pas à Eau du Morbihan comme quelques commune du Morbihan et notamment Vannes.
Pour alimenter les 4.689 abonnés (pour 4.725 compteurs), il a fallut produire 381.000 m3 à St-Nolf et "acheter" 71.000 m3 au syndicat d'Aménagement de la Vilaine. Produire de l'eau demande de l'énergie : la consommation est passée de 11.996 Kwh à 37.544 Kwh; cette valeur mérite des explications...
La commune dispose d'un château d'eau à Bellevue sur la presqu'île de Langle.
Cette même année les pertes d'eau dans les 135 km de conduite se sont élevées à 71.000 m3 soit l'équivalent de l'eau achetée !
Cependant, ce taux de perte est malgré tout faible en comparaison d'autres communes. La recherche des fuites doit demeurer un soucis et la refection du réseau également.
Auray parvient à force d'investissement dans son réseau à moins de 10% de pertes d'eau ! (Ouest-France du 30/04/12)
Ces dernières années, bien que la population augmente (8.367 hab), la consommation d'eau a baissée sur la commune et les achats on été réduits.
La qualité de l'eau est dans les clous même si la taux de phosphate n'est pas indiqué.
A noter que seules les habitations des îles de Boed et Boëdic ne sont pas raccordées au réseau d'adduction.
Séné dépendante pour son assainissement
Pour ce qui est de l'assainissement, la particularité de la commune est de ne pas disposer de station d'épuration sur son territoire. Avant son raccordement au 2 stations d'épurations de Vannes (STEP) Séné comptait une station au Ranquin sur la presqu'île comme en témoigne la carte IGN au 1/20.000. Aujourd'hui ce site est une station de relevage. Avant la costruction de la STEP de Tohannic, le bourg de Séné quant à lui envoyait ses eaux usées dans une vieille STEP à Kermain sur la preqsqu'ile de Rosvelec à Vannes.
Cependant, notre commune dispose pour l'assainissement des eaux usées de 2 aires de lagunage à Kerarden et Mousterian d'une capacité de 1.600 hab.
La commune "sous-traite" son assainissement à Vannes où elle rejettent ses eaux usées dans les stations d'épuration ou STEP du Prat et de Tohannic. Si la première STEP rejette ces eaux traitées dans le Liziec, la STEP de Tohannic les rejettent à Séné dans le ruisseau de Cantizac.
L'essor immobilier de la commune (Coeur de Poulfanc) est rendu possible grâce à ces équipements qui ont la capacité d'absorber la croissance démographique. Séné paie cet assainissement au prix fort et pour le particulier la "redevance" assainissement est de 1.68 €/m3.
Environ 10% des abonnées ne sont pas raccordés au réseau collectif d'assainissement et opère leur épuration via des fosses sceptiques. Une inspection est en cours.
Le réseau d'assainissement est long de 74 km équipés de nombreuses postes de relèvement qui consomme environ 220.000 kwh par an.
On voit bien que Séné n'est en rien autonome en matière d'eau :
- 0% de son eau produite sur le territoire communal
- 18% de capacité de traitement des eaux usées;
- essor démographique "dépendant" de la ville de Vannes.
- fragilité des milieux aquatiques : mouillères, marais et littoral.
Voir aussi schéma du réseau en pièce jointe.
Dès lors, faut-il que Séné reste en "gestion" municipale ou bien rejoindre une structure mutualisée ?
Quel est le niveau souhaitable ? Confier la gestion de notre eau à la régie municipale de Vannes ?
Transférer cette compétence à l'Agglo de Vannes ? Rejoindre un syndicat intercomumnal ou bien le niveau départemental ?
Les récents investissements du Département plaident pour une gestion de l'eau mutualisée au niveau du Morbihan : lire le pdf ci-joint. Rejoindre "Eau du Morbihan" se traduirait toutefois par une hausse du prix de l'eau. Séné et Vannes sont dépendants des travaux au niveau départemental et pourraient faire preuve de solidarité...
- l'interconnexion des réseaux a pour but de sécuriser toutes les communes du Morbihan y compris Vannes et Séné.
- la gestion par exemple du barrage de Guerlédan bénéficie aussi à toutes les communes.
- le barrage d'Arzal permet de soutenir la demande liée au tourisme,
- la nouvelle réserve de Saint-Avé sur l'emplacement de la carrière de Liscuit servira à plusieurs communes.
La solution "Morbihan" serait pertinente si Vannes et aussi Lorient rejoignaient le syndicat départemental. Elle permettrait un même prix de l'eau dans tout le département.
Notre député - voir l'article ci-dessous - prone un transfert de la compétence eau vers l'agglomération. Il faudrait l'accord de la ville de Vannes et surtout le départ de plusieurs communes de notre agglomération qui adhèrent à un syndicat intercommunal local. Cette solution "agglo" permettrait de battir autour de la régie de Vannes un service technique de l'eau pour toutes les communes de l'agglomération.
Enfin, Séné pourrait déléguer la gestion de l'eau à la ville de Vannes avec un accord fixant les modalités. Cependant, Vannes n'a rien à y gagner car l'eau y est moins chère qu'à Séné. Séné doit aussi mettre aux normes son réseau d'égout et les Vannetais n'aurait pas d'intérêt a en payer le coût.
On voit bien que la mutualisation de la gestion de l'eau, pourtant source d'économie pour le contribuable, se heurte aux intérêts particuliers des communes.
Dans l'attente d'une hypothétique mutualisation des moyens, la ville de Séné doit remettre aux normes son réseau d'égout. En 2013 et 2014, la ville de Séné a entrepris l'inspection des réseaux d'eaux usées. Il semble qu'un grand nombre de canalisations d'égout aient mal viellies. Pour financer cette remise en état, indispensable pour éviter de contaminer les eaux du Golfe du Morbihan, des travaux vont être planifiés. Pour les financer, la redevance eaux usées à été augmenté décembre 2015.
Le législateur semble avoir entendu notre député. Il est désormais question de transférer aux communautés de communes ou agglomération la compétence de distribution de l'eau. Lire l'article concerné :
Tourisme à Séné
Enjeu pour Séné : concilier tourisme et développement durable
Séné est une commune littorale avec plus de 40 km de côtes.
La réserve ornithologique de Falguérec est la locomotive d’un tourisme qui se veut respectueux de l’environnement. Elle reçoit entre 6 et 9.000 personnes par an..
Séné accueille la base nautique la Mouette Sinagote et proposent des activtés liées au nautisme (voir article concerné)
Quel équipements pourraient compléter cette offre pour créer des emplois ?
1/ Créer un centre aquatique municipal :
A la place de la salle des fêtes, avec vue sur le Golfe et occupant le bâti actuel et les surfaces de parking. Ce centre est dédiée à :
-
l’apprentissage de la nage par les enfants en particulier en concertation avec les écoles (cf le centre privé Aquasun de Atlantheix).
-
La rééducation par la natation en collaboration avec des kinésithérapeutes,
-
La localisation d’une association d’aquagym,
-
La concession à une profession d'un local pour installer une activité de soins du corps (Ex : Villa Zen du port de Vannes).
Cet établissement municipal sera une petite « locomotive » pour Séné pour les seniors, les enfants et les visiteurs extérieurs venant de Vannes…
Il ne s’agit pas de créer une piscine de loisirs comme Kercado, Vann’Océa mais des bassins étroits comme chez Aquasun, adaptés à d’autres pratiques en piscine.
2 Etudier la création d’un Camping Centre de Séjour à Moustérian :
Le document ci-après montre que la ville de Séné a relativement peu de places de camping : 100 places alors que Arradon en offre plus de 500. Il y a à Séné un gisement d'emplois pour les Sinagots.
Quand on est attentif à la géographie locale, on ne peut que regretter le choix de l’implantation du Camping de Cantizac loin de la plage de Moustérian…et en plain milieu d'une zone humide qui aujourd'hui serait protégée.... : http://www.camping-vannes.com/
Séné accueille le siège d'une association l'AVLFJ qui comme le montre cette vue aérienne occupe un espace "à proteger" et enclavé à Moustérian.
Par ailleurs, le Centre de Séjour de Moustérian est passé sous la responsabilité communale.
Etudier le coût d'une création à Moustérian d'un camping municipal afin de créer un petit « centre dédié à du tourisme durable» près de la petite plage de Moustérian, de la Mouette Sinagote, des sentiers côtiers et de l’embarcadère de Bararac’h, de la réserve de Falguérec. Un camping municipal capable d’accueillir des classes nautiques en période scolaire ; des classes « ornithologiques » ou d’équitation en collaboration avec la Réserve Naturelle et un centre équestre ; des touristes en saison estivale.
Des terrains existent en lisière du Golfe, certes en zone ND, mais ce ne sont pas des zonnes humides. Ce projet permettrait également de relier les hameaux de Gorneveze et de Moustérian.
3/ Aménagement de Moustérian – Séné Plage :
Séné peut se féliciter de disposer d'eaux de baignade de qualité.
Par contre, on peut regretter qu’un commune du Golfe qui dispose de plus de 40 km de périmètre côtier n’est pas de plage aménagée…
400 m max de plage aménagée sur tout le littoral c’est respectueux de l’environnement…et cela permet aux familles et aux enfants de disposer d’une plage de « proximité » au lieu d’aller vers la Presqu’île de Rhuys…
Aménager les parcelles jouxtant la petite plage de Moustérian :
- déplacer l’aire à bateaux sur la parcelle plus au nord
- construire un local technique pour l’association du mouillage de Mousterian, une buvette en saison.
- aligner près des toilettes actuelles une série de cabines comme à l’Ile au Moines
- délimiter une aire avec apport de sable pour organiser aussi des rencontres de beach-sports.
- délimiter sous les chênes une aire de pique-nique avec table béton
- délimiter une aire de jeux sur la pointe nord de cette parcelle (décaler l’actuelle structure)
- Réserver une aire pour les vélos près de la cale de Moustérian
- Agrandir le parking actuel à l’entrée de Moustérian pour l’accueil des visiteurs.
- installer un stade de city-park. On tiendra compte de l'expérience de Theix pour éviter les nuisances sonores. Lire article pdf ci-joint.
4 / Projet d’une piscine d’eau de mer :
Deux options mériteraient d'êtres étudiées, une piscine d'eau de mer en dur sur le bord de mer ou une pisicne éphémère posée sur l'estran.
41/Pisicne permanente :Etudier la réalisation sur les parcelles bordant la plage de Moustérian, d’une piscine d’eau de mer à ciel ouvert permettant aux Sinagots de se baigner quelque soit la marée sans empiéter sur la plage. Bien sûr on pense à la piscine de Conleau mais cette dernière empiète sur la plage et les vasières naturelles.
Sur le bassin d'Arcachon la commune d'Audenge dispose d'une piscine sur la côte :
http://www.bassindarcachon.com/tourisme_plages_audenge.htm
42/ Pisicne éphémère :
L'entreprise SELB basé à Plouharnbel (56) est leader de ses strucutres saisonnières ou évenementielles. http://www.selb.fr/
Parfois on peut voir sur la sable de nos plages des club "Mickey" ou autre avec une petite pisicne temporaire d'eau de mer.
L'idée ici est d'installer sur l'estran du 15/06 au 15/09 une piscine de 1.2m de profondeur de 10x20 m pour proposer une baignade quelque soit la marée.
Cela represente un investissement de 250.000 € monté par des professionnels en 3 jours et le matériel peut se garder d'une année à l'autre pendant plus de 20 ans...
On le voit notre littoral peut "s'émanciper" des marées pour offrir notamment aux enfants un lieu de baignade accessible par tout temps et marée.
Camping à Moustérian et piscine d'eau de mer seront des équipements qui permettront :
-
de pérenniser des emplois de saisonniers camping et autres,
-
d’offrir à l’Est du Pays de Vannes un centre de loisir complémentaire de celui de Surzur, une alternative au camping de Conleau.
-
De capter des journées de séjours dans le Pays de Vannes à fort potentiel touristique
- de créer à Moustérian un pôle de beach-sports : beach-volley, beach-rugby, etc..
-
d’attirer plus de monde l’été vers les commerces de Séné Bourg….
5/ Etudier une passerelle entre la Pointe du Bil et La Villeneuve :
Avant la destruction de la digue par une tempête dans les années 30, l’anse de Mancel était un polder…
http://senegolfe.fr/histoire-de-sene/item/17-histoire-de-lanse-du-bil.html
L’idée serait de construire une passerelle entre la point du Bil et la Villeneuve afin d’offrir un autre itinéraire de ballade, un point de pêche dans le courant de Mancel, une meilleure communication « douce » entre Moustérian et la Villeneuve/ La Garenne.
Consulter aussi : http://senegolfe.fr/histoire-de-sene/item/289-digues-et-ponts-à-séné.html
6 / Développer les sports hippiques :
La commune de Séné a la chance de disposer d'un hippodrome; cet équipement enviable doit contribuer au développement touristique de la commune : une école de cheval et poneys sur la commune permettra au enfants de pratiquer ce sport et d'utiliser les nombreux chemins creux de la commune pour faire des ballades équestres. Pourquoi pas envisager des "classes hippiques" d'autant que la commune dispose désormais du Centre de séjour avec des batîment en dur.
Une commune de 8500 habitant sur le littoral se doit aussi d'avoir un hotel; l'implantation d'un hotel à l'hippodrome contribuera à créer des emplois sur la commune, de logement pour les évènements hippiques; il pourra aussi tirer profit du PIBS de Vannes et offrir aux touristes uen alternatives aux camping et gîtes de la commune.
Voir aussi Le Cheval à Séné dans Dossiers Municipaux
http://senegolfe.fr/tous-les-articles-dossiers-municipaux/item/81-séné-et-lequitation.html
7 / Développer une plaisance durable :
Installer un port à sec et une cale de carénage à Barrarach. Lire page nautisme et mouillage
http://senegolfe.fr/tous-les-articles-dossiers-municipaux/item/281-les-mouillages-à-séné.html
http://senegolfe.fr/tous-les-articles-dossiers-municipaux/item/96-les-activité-nautiques-à-séné.html
8/ Accroitre la capacité hotelière de la ville :
Le document ci-joint montre que Séné avec plus de 8.500 habitant n'offre que 25 chambres d'hotel. Il s'agit de l'hotel Le Rohu au Poulfanc.
Le quartier du Poulfanc aux portes de Vannes et près de la RN 165 pourrait accueillir un hotel qui tirerait aussi profit du tourisme d'affaires hors saison (on n'est pas loin du PIBS) . Un aménagement des terrains à coté de l'hippodrome permettrait aussi d'accueillir un établissement de standing près de Vannes avec vue sur la campagne.
La capacité d'hébergement de la ville de Séné est complétée par l'offre de chambres d'hôtes.
http://www.sene.com/tourisme/detail.php?k=66&rp=95
http://www.sene.com/tourisme/detail.php?k=67&rp=95